Partie II : L'histoire du monde a mal tourné
Après avoir subi la nature, l'homme l'a modifiée
selon ses besoins jusqu'à la limite du désastre. Il y a 16.000
ans, il y avait d'immenses espaces de chasses, de pêches et de
cueillettes. Après l'homme a commencé à domestiquer la
nature, à se sédentariser. C'est ainsi qu'après la
découverte de la métallurgie (3.000 ans avant notre ère),
l'homme commence à détruire la forêt, à couper le
bois et à surexploiter la nature.
Ainsi, au début de l'ère chrétienne, les
romains ont commencé à réfléchir à la ville
et à l'état avancé de la dégradation de la
forêt. Alors au moyen âge, la forêt devient un enjeu
important.
Le bois, le charbon et le pétrole sont les trois
grandes sources du réchauffement climatique.
Il faut donc suivre la croissance démographique car
selon R. Malthus, sans maîtrise de la croissance démographique, la
croissance économique n'est pas suivie car l'équilibre entre
l'homme et la nature est très fragile.
Aussi, dans l'histoire du monde, c'est la globalisation et la
mondialisation qui tiennent l'homme par l'intérêt personnel et
individuel. Ces concepts ont plongé les pays sous-
développés dans le désarroi. Les pays
sous-développés n'arrivent pas à s'adapter à la
concurrence mondiale.
C'est pourquoi, selon Harry Truman, les pays
développés doivent utiliser leur avancée scientifique et
leur savoir faire industriel pour favoriser l'amélioration des
conditions de vie et de la croissance économique dans
les pays sous-développés. Selon cette assertion, les transferts
de modèle doivent participer au développement des pays du sud.
C'est pourquoi à la fin de la deuxième guerre mondiale, les USA
ont commencé à exporter leur modèle de
développement (Plan Marshall,...).
Le transfert des modèles est caractérisé
par deux théories : le parcours obligé de ROSTOW et le consensus
de Washington.
Pour comprendre les stratégies à l'oeuvre
aujourd'hui, il convient de bien distingue les trois échiquiers sur
lesquels se joue notre avenir :
-- le militaire, où dominent les Etats-nations
conditionnés par le facteur territorial et par des cycles
électoraux courts (ce qui les rend peu aptes à aborder les
problèmes de long terme et planétaires). Où la
suprématie des Etats-Unis est totale, ainsi que leur volonté
d'imposer un monde unipolaire, créant ainsi un nouvel ordre mondial
(figure 1) ;
- l'économique et commercial, où fonctionnent
les logiques de la mondialisation définies par la Banque mondiale, le
Fonds monétaire international (FMI), l'Organisation mondiale du commerce
(OMC)... Où règnent
les sociétés privées et les
intérêts financiers dans une multiplication des échanges
qui laisse entrevoir la perspective d'un monde multipolaire ;
-- l'écologique et social, où s'accumulent les
problèmes sur trois niveaux. Celui de l'environnement (changement
climatique, effet de serre, pollution, déforestation, eau potable,
biodiversité). Celui du besoin de nouvelles règles
internationales (pour lutter contre l'injustice de l'ordre mondial, pour
gérer les migrations, l'usage des
organismes génétiquement modifiés, la
propriété intellectuelle, les recherches en
génétique, l'évasion fiscale, les délinquances
modernes). Et celui du destin des populations de la Terre (Afrique,
pandémies, misère, fracture numérique, mégapoles,
faim, éducation, travail, catastrophes naturelles). Où
prédominent les pauvres, les désordres, les détresses et
le chaos.
la gouvernance mondiale
Le monde est gouverné par la triade (USA, EUROPE,
JAPON) et les trois organisations à savoir le Fond Monétaire
International (FMI), l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) et la Banque
Mondiale (BM). Le FMI réglemente les lois et l'OMC veille à
l'application des 10 commandements du consensus de Washington.
Le FMI a été crée pour relancer
l'économie mondiale mais l'instrument de cette relance est la Banque
Mondiale.
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