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Effets des rejets d'une usine de traitement de la cellulose sur la qualité des eaux du Ntsomo: Etude hydrologique et biologique du cours d'eau

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par Nectaire Lié NYAMSI TCHATCHO
Université de Yaoundé I - DEA en Hydrobiologie et Environnement 2004
  

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II.5.1 - Chlorophylle a

Pour doser les pigments chlorophylliens, 300 ml d'échantillon d'eau sont filtrés sous vide à travers une membrane filtrante en microfibre de verre de type WHATMAN GF/C de porosité 1,2 um. La membrane est ensuite emballée dans du papier aluminium et portée au dessiccateur contenant du Silicagel où elle séjourne pendant 24 heures. Après dessiccation, l'extraction des pigments se fait par immersion de la membrane dans 10ml de solution d'acétone à 90 % et de carbonate de magnésium à 10 % contenus dans un tube à essai, à 4°C et à l'obscurité pendant 24 heures.

Le tube débarrassé de la membrane est soumis à une centrifugation à 2000 tours/min pendant 15min. La densité optique du surnageant recueilli est lue aux longueurs d'onde 664, 665 et 750 nm au spectrophotomètre HACH DR/2000 (Anonyme, 1985).

Le calcul de la concentration en chlorophylle a est fait sur la base de l'équation proposée par Lorenzen (1967), soit:

[Chla] (ug/l) = [ 26,7 x ( DO664-DO665 ) x V1/V2 ] x 1000 :

V1 : volume du surnageant (extrait) 10 ml,

V2 : volume de l'échantillon d'eau filtrée 300 ml,

DO664, 665 : densité optique aux longueurs d'onde 664 et 665 nm.

La biomasse phytoplanctonique est chaque fois déduite du calcul de la teneur des eaux en chlorophylle a selon la relation présentée par Billen et al. (1999) soit : 1 ug Chla/l correspond à une biomasse phytoplanctonique de 35 ug de carbone par litre.

II.5.2 - Analyses bactériologiques

Les coliformes fécaux (CF) et les streptocoques fécaux (SF) ont été identifiés et dénombrés par la technique des membranes filtrantes.

L'isolement du type bactérien s'est fait sur la gélose Endo pour les coliformes fécaux et sur milieu SLANETZ et BARTLEY avec réplique sur BEA pour les streptocoques fécaux.

A partir des échantillons d'eau ramenés au laboratoire, une série de dilutions est effectuée. Des quantités aliquotes de chaque série de dilution sont passées dans les conditions stériles à travers des membranes filtrantes en ester de cellulose de type Millipore de porosité 0,45 um. Les membranes sont ensuite placées sur les milieux de culture appropriés et incubées dans une étuve à 37 °C ou 44 °C selon le type bactérien recherché, pendant 24 à 48 heures.

Le dénombrement se fait par comptage des colonies à l'aide d'un compteur de colonies sur fond noir :

- les coliformes fécaux apparaissent sur la gélose Endo comme des colonies roses à rouges foncés de 1 à 2 mm de diamètre, généralement à éclat métallique ;

- les streptocoques fécaux apparaissent après réplique sur BEA comme de petites colonies entourées d'un halo noir.

Les résultats sont exprimés en unités formatrices de colonies (UFC) par 100 ml (UFC/100 ml).

II.5.3 - Identification et dénombrement du zooplancton

Après homogénéisation, 1ml de l'échantillon est prélevé au moyen d'une pipette calibrée et déposé dans une boîte de Pétri quadrillée.

Les organismes sont déterminés sur le vivant sous une loupe binoculaire stéréoscopique WILD M5, et à l'aide des clés d'identification proposées par Durand & Levêque (1981), Dragesco & Dragesco-Kerneis (1986). Un examen plus fin au microscope s'est avéré nécessaire pour quelques espèces.

Deux séries de comptage ont permis de déduire pour chaque espèce la densité moyenne de peuplement pour le prélèvement. Les résultats sont exprimés en nombre d'individus par litre (ind./l).

II.5.4 - Identification et dénombrement des macroinvertébrés benthiques

Les macroinvertébrés benthiques ont été identifiés au niveau de la famille puis dénombrés. Les spécimens fixés sur le terrain et ramenés au laboratoire ont été examinés et déterminés à l'aide des clés d'identification proposées par Tachet et al. (1980), Durand & Levêque (1981).

Les observations ont été faites sous une loupe binoculaire stéréoscopique de type WILD M5 sur éclairage épiscopique.

II.6 - Evaluation du degré de pollution organique des eaux au moyen

des méthodes biologiques

II.6.1 - Méthode des saprobies

La détermination du degré de pollution organique des eaux du Ntsomo a été faite grâce à la méthode de Pantle & Buck (1955), selon laquelle chaque espèce se voit attribuée une "valence saprobiale s" correspondant à son degré de saprobiontie. L'indice saprobique de la station :

S = où,

S = indice saprobique de la station,

s = Valence saprobiale de l'espèce,

h = abondance relative estimée de chaque espèce,

h = 1 pour les espèces peu représentées,

h = 3 pour les espèces moyennement représentées,

h = 5 pour les espèces très représentées.

D'après les valeurs de l'indice saprobique, les auteurs classent les milieux dans les quatre niveaux de saprobité suivants :

1 = S < 1,5 milieu oligosaprobe,

1.5 = S < 2,5 milieu â - mésosaprobe,

2,5 = S < 3,5 milieu á - mésosaprobe,

3,5 = S < 4 milieu polysaprobe.

II.6.2 - Utilisation des indices de diversité

Les indices de diversité de Shannon & Weaver (1948) et de Menhinick (1964) ont permis d'évaluer l'impact des pollutions sur la structure de quelques communautés aux différentes stations. Le calcul est fait selon les formules suivantes :

- indice de diversité de Menhinick (1964) d = ,

- indice de diversité de Shannon & Weaver (1948) H' = - avec,

S = nombre d'espèces de l'échantillon,

N = nombre total d'individus de l'échantillon,

ni = effectif de l'espèce i dans un échantillon.

CHAPITRE III

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"Et il n'est rien de plus beau que l'instant qui précède le voyage, l'instant ou l'horizon de demain vient nous rendre visite et nous dire ses promesses"   Milan Kundera