WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Interaction de Baculovirus MaviNPV et du Parasitoïde (Apanteles taragamae (Viereck)) (Hymenoptera : Braconidae) pour le contrôle de Maruca vitrata Fabricius (Lepidoptera : Pyralidae).

( Télécharger le fichier original )
par D. Wilfried Laleye
Universite d'Abomey Calavi - Ingenieur Agronome 2007
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

DEUXIEME PARTIE : MATERIEL

ET METHODES

2.1. Cadre de l'étude

Les essais ont été conduits au laboratoire de Pathologie de la Station de l'IITA-Bénin située dans la Commune d'Abomey-Calavi à 12 km au Nord de Cotonou. Elle s'étend sur une superficie de 50 ha de terre dans le voisinage de l'Université d'abomey-Calavi. C'est le Centre de Lutte Biologique pour l'Afrique.

2.2. Matériel

2.2.1. Matériel entomologique

Pour le déroulement de nos essais, nous avons utilisé des chenilles de M. vitrata à deux différents âges à savoir : 4 jours et 5 jours. Ces deux âges larvaires correspondent respectivement aux stades L2 et au début du stade L3 (Atachi, 1998). Toutes ces chenilles nous ont été fournies par le Laboratoire d'élevage de la Section niébé de la Station de l'IITABénin.

Nous avons aussi utilisé des parasitoïdes femelles déjà accouplées de A. taragamae et possédant toutes leurs potentialités génétiques. Tous ces insectes nous ont été fournis par le Laboratoire d'élevage de la Section niébé de notre élevage.

2.2.2. Matériel entomopathogène

Le virus polyédrose nucléaire (MaviNPV) , spécifique à M. vitrata qui est un virus pathologène spécifique d'insectes les mieux connus dans le contexte de la lutte biologique, a été utilisé ( Miller et al., 1983). Ce virus a été importé de Taiwan et introduit au Bénin par l'IITA en 2006.

2.3. Condition de laboratoire

Tous nos essais se sont déroulés dans une gamme de température et d'humidité. La température variait entre 24 et 26°C avec une humidité relative variant entre 75 et 85%

2.4. Matériel de laboratoire

Plusieurs équipements ont été utilisés au laboratoire au cours de nos travaux de recherche surtout pour la production de virus :

- une hotte de marque BIOHAZARD MICROFLOW : c'est une enceinte qui protège le manipulateur contre toute contamination, explosion et brisure de verres. Elle permet aussi d'éviter les microorganismes non désirés présents dans les alentours immédiats de même que les particules et odeurs provenant de la manipulation des produits ;

- un petit pulvérisateur de capacité 250 ml nécessaire pour l'application de la suspension virale sur le milieu nutritif artificiel lors de l'infestation en masse des chenilles ;

- une centrifugeuse de marque ALC-PK 121, série 30007057 CE, pour centrifuger le broyat lors de la purification du virus ;

- un microscope optique de marque LEICA DMLB muni d'une caméra vidéo couleurs

JVG de marque SANYO, série TK-1280E, pour visualiser les corps d'occlusion ;

- une microbalance de marque Denver Instrument (Max = 220 mg ; Min = 10 mg, d = 0,1

mg) qui permet de peser la poudre de SDS (Dodecyle Sulfate de Sodium) afin de

préparer la solution SDS 0,1% ;

- un homogénéiseur de marque JANKE & KUNKEL-IKA, qui sert à faire dissoudre la poudre de SDS dans l'eau distillée stérilisée ;

- un agitateur magnétique de marque JANKE & KUNKEL-IKA qui sert à faire dissoudre la poudre de SDS dans l'eau distillée stérilisée.

- un réfrigérateur de marque VESTFROST, dont la température interne est maintenue à 4° C servant à la conservation des suspensions virales ;

- un congélateur de marque LIEBHERR dont la température interne est maintenue à - 12°C et qui sert à conserver les chenilles mortes ou malades ;

- des boîtes pour garder les chenilles et les parasitoïdes ;

- des toiles pour couvrir les boîtes et permettre aux chenilles de respirer ;

- des plateaux dans lesquels on met les boîtes ;

- des étiquettes pour numéroter les boîtes et les plateaux ;

- une boîte contenant du miel pour nourrir les parasitoïdes ;

- un incubateur de marque Percival ayant l'image d'un réfrigérateur dans lequel les
plateaux contenant les chenilles sont stockées et gardées durant toute la durée de l'essai ;
- un hématimètre de type NEUBAVER qui est l'élément indispensable pour la numération
du virus. Il présente 25 grands carreaux subdivisés chacun en 16 petits carreaux de

surface de base 1/400 mm2 et de profondeur 0,1 mm ;

- des lames et lamelles servant aux montages microscopiques pour observer les chenilles mortes afin de constater la présence de virus ;

- une trousse à dissection comportant ciseaux, pincette et pinceau ;

- un mixeur de marque WARING BLENDOR qui sert à broyer les chenilles mortes au cours de la production ;

- un compteur manuel de marque VEEDOR-ROOT (V/R) qui sert à compter afin de calculer les différentes concentrations ;

- un distillateur GFL de type 2008, fréquence 50/60, puissances 6kw qui sert à préparer de l'eau distillée ;

- une autoclave de marque SYSTEC modèle 3870 EL type TUTTAUER Autoclave permettant la stérilisation de certains matériels utilisés au cours de l'essai ;

- des béchers, des erlenmeyers ;

- des désinfectants tels que : (l'alcool, l'eau de javel et le savon MIR) pour nettoyer les

boîtes utilisées évitant ainsi toute autre contamination pouvant biaiser les données ; - un thermomètre et un hygromètre pour relever la température et l'humidité relative ; - des micropipettes de capacité 10 ul et 1000jtl pour pipeter la quantité de la suspension

virale voulue ;

- un aspirateur muni d'embouchure servant à prélever les parasitoïdes pour l'inoculation et ;

- des papiers aluminium et torchons pour emballer le reste du milieu nutritif et nettoyer les outils utilisés.

2.5. Méthodes

Pour atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés, les étapes suivantes ont été adoptées.

2.5.1. Formation à la Station de l'Institut International d'Agriculture Tropicale (IITA)

Une formation de deux mois a été organisée à notre intention. Cette formation a eu lieu d'une part, au niveau du prototype où se fait l'élevage en masse de M. vitrata sur milieu artificiel, à l'insectarium où se fait l'élevage en masse de A. taragamae et d'autre part, dans la

section pathologie où la production en masse du virus se fait.

A l'issue de notre formation, nous avons été capable de :

- identifier les adultes (papillons) de M. vitrata ;

- identifier les différents stades larvaires;

- identifier les pupes et les adultes de A. taragamae et ;

- produire en masse le virus MaviNPV.

Il est important de mentionner que tous les objectifs préfixés pour la formation ont été atteints à la fin de celle-ci.

2.5.2. Production en masse de Maruca vitrata

La production en masse des adultes de M. vitrata se fait déjà au Laboratoire suivant les techniques d'élevage développées par Jackai & Raulston (1988). La production en masse consiste à produire en nombre très important des chenilles de M. vitrata devant être infectées avec le virus.

Ainsi, cette production consiste à recueillir les oeufs de M. vitrata dans les boîtes de 60cc qui sont déposées sur le milieu nutritif artificiel à la veille de l'éclosion. Dès l'éclosion, les chenilles quittent les boîtes pour le milieu nutritif où elles s'alimentent jusqu'à leur chrysalidation. A l'étape chrysalide, les chenilles cessent de s'alimenter jusqu'à l'émergence des papillons. Ces adultes sont transférés dans les cages d'élevage au sein desquelles, des boîtes de Petri contenant du coton imbibé de solution de saccharose à 10% et du coton imbibé d'eau distillée comme substrat alimentaire sont mises. Trois jours après leur émergence, les adultes sont soumis à l'accouplement pendant 24 heures. Les femelles sont ensuite isolées dans les boîtes de 60 cc et incubées dans une chambre noire pour la ponte des oeufs. Les oeufs évoluent en chenilles de même âge et sont nourries au milieu artificiel jusqu'au stade larvaire désiré, isolées du milieu à l'aide des pincettes pour servir à la production en masse du virus. La même technique est utilisée pour assurer la fourniture régulière des chenilles aux stades désirés pour nos essais.

2.5.3. Préparation du milieu nutritif artificiel de Maruca vitrata

Pour préparer le milieu nutritif artificiel, il faut en un premier temps, verser 59,2 g d' agar dans deux litres d'eau distillée. On porte le mélange à ébullition, remué à l'aide d'une cuillère pour éviter la formation des grumeaux. On laisse le mélange ainsi obtenu se refroidir jusqu'à une température de 60°C environ. Cette température nous permet d'obtenir un gel qui est un fluide.

En second temps, on verse deux litres d'eau distillée avec les ingrédients du tableau 6. Le mélange ainsi fait est ajouté au mélange d'agar obtenu au préalable. L'ensemble du mélange est remué énergiquement afin d'homogénéiser le mélange. Après un moment de remuage, le mélange ainsi obtenu est coulé sous hotte dans les boîtes cylindriques réservées à cette fin. Il faut noter que la hauteur du milieu coulé dans les boîtes est environ 1 cm. C'est de ce milieu nutritif que se nourrissent les chenilles jusqu'à l'émergence des adultes.

Tableau 6 : La composition du milieu artificiel d'élevage de M. vitrata et les

Rôles de quelques composantes.

Constituant

Rôle /utilité

Quantité

Premier mélange Eau

 

2000 ml,

Agar agar

Liant nécessaire pour donner une certaine

consistance au milieu

59,2 g,

Deuxième mélange

Farine de graine de
niébé

Utilisé pour rapprocher le milieu artificiel de la nourriture naturelle des chenilles

400 g,

Farine de germe de blé

Permet d'apporter l'énergie à partir du glucose pour assurer la croissance des chenilles

127 g,

Sucre

Permet d'apporter de l'énergie

60 g,

Mélange de sels de

Wesson

 

44 g,

Auréomicine

Antibiotique qui empêche le développement des bactéries sur le milieu

11 g,

Acide sorbiques

Rôle de stabiliseur du milieu

6.82 g

Méthyl. Parahydroybenzoate

 

3.64 g,

Acide L. ascorbique

A un rôle phagostimulant pour les chenilles ; c'est un élément nutritif indispensable à leur croissance

25 ml,

Acide acétique

Rôle de stabiliseurs du milieu

50 ml,

Formaldéhyde

Antibiotiques qui empêchent le développement des bactéries sur le milieu

60 ml,

Hydroxyde de

potassium

 

22 ml,

Choline chloride

 

29.2ml

Vitamine B-complexe

 

30 ml

Eau

 

2000ml

 

Source : Jackai & Raulston, (1988)

2.5.4. Obtention et multiplication des adultes de Apanteles taragamae

Les adultes de A. taragamae utilisés ont été obtenus au centre AVRDC (Asian Vegetable Research and Development Center) à Taïwan et introduits à l'insectarium de l'IITA-Bénin où ils sont produits et élevés en masse. A l'aide d'un aspirateur, on introduit deux (2) femelles fécondes de A. taragamae dans chacune de ces boîtes. Ces dernières sont ensuite couvertes par un tissu en mousseline sur lequel on dépose une goutte de miel pour l'alimentation des parasitoïdes. Elles sont ensuite fermées avec des couvercles perforés. Les femelles du parasitoïde A. taragamae pondent dans les chenilles. Après 24 heures, les femelles sont retirées des boîtes. On introduit ensuite dans les boîtes où séjournent les chenilles de M. vitrata parasitées, un autre morceau du milieu nutritif artificiel et un bout de papier torchon pour réduire l'humidité dans les boîtes. Les oeufs de A. taragamae se développent et éclosent à l'intérieur des chenilles. Sept à huit jours après l'inoculation, les larves de A. taragamae sortent des chenilles de M. vitrata et se transforment en pupes au bout de quelques heures (Ekpodilé, 2006). Ensuite on procède au dépouillement qui consiste à la collecte des pupes des boîtes de 30 cc dans les boîtes cylindriques de 60 cc. On les couvre de toile en mousseline sur laquelle on met une goutte de miel pour l'alimentation des adultes dès leur émergence.

2.5.5. Production, Purification et Comptage du virus MaviNPV

Dans le but de disposer d'une quantité suffisante de suspension virale pour effectuer nos essais, nous avons procédé à une production en masse du virus MaviNPV.

Pour produire le virus en masse, la suspension virale de MaviNPV de concentration 4,07.108 PIB/ml préparée à partir de la poudre de ce virus produite à Taïwan à partir d'une autre lignée de chenille de M. vitrata a été utilisée. Elle a été conservée au réfrigérateur à 4°C.


· Méthode de production du virus

Le travail se fait sous hotte à flux laminaire pour que l'inoculation se réalise sans

contamination et s'inspire des travaux de Shapiro (1986). Les étapes sont les suivantes :

- 4000 chenilles de 2ème stade ont été dépouillées au Laboratoire d'élevage de M. vitrata ;

- une suspension virale à inoculer aux chenilles en fonction du nombre de chenilles à

infecter est préparée ; soit à inoculer 5 iil de cette suspension à la dose virale de

104PIB/ml à chaque chenille ;

- sous une hotte, le milieu nutritif artificiel a été découpé en petits morceaux cubiques sur

du papier aluminium ;

- le milieu nutritif artificiel ainsi découpé, a été pulvérisé avec la suspension virale préparée en prenant soin de bien mouiller chaque morceau cubique ;

- le milieu infecté est versé dans un bac d'alimentation en plastique où les chenilles sont déposées ;

- les chenilles sont suivies quotidiennement ;

- après être nourries de la quasi-totalité du milieu infecté, les chenilles sont isolées par lots de cinq (05) dans les boîtes de 30 cc où elles sont nourries au milieu nutritif sain, c'est-à- dire exempt de suspension virale ;

- les chenilles infectées sont récoltées. Les premiers symptômes apparaissent après 4 jours. Les chenilles infectées portent dans leur corps un pus blanchâtre visible à travers la cuticule. La récolte se fait avant la mort de la chenille pour éviter la contamination par les spores de champignons et ;

- les chenilles récoltées sont stockées dans un congélateur à - 12°C.

Au total 3568 chenilles malades ont été collectées excepté celles éclatées et qui suintent déjà. La production en masse a duré huit (08) jours environ. Les chenilles gardées au congélateur sont soumises à l'extraction et à la purification du virus.


· Extraction et purification du virus

C'est la méthode de centrifugation différentielle décrite par Harrap et al. (1977) et Hunter et al. (1984) pour les baculovirus qui est utilisée. Elle se déroule comme suit :

- à l'aide d'un mixeur, les chenilles infectées sont broyées et homogénéisées dans un

volume égal de 0,1% de Dodécyl Sulfate de Sodium (SDS = Sodium Dodecyl

Sulphate) ;

- l'homogéinat obtenu est filtré (filtre de maille de 90 iim) pour enlever les cuticules et les débris grossiers ;

- le filtrat obtenu est rincé avec de la solution de SDS à 0,1% puis distribué dans des tubes appelés godets ;

le filtrat est centrifugé à 100g avec une vitesse de 1350 rpm pendant 25 secondes puis on recupère les surnageants ; le culot solide du bas reste dans le tube ;

- Le culot est lavé au SDS à 0,1% ; l'homogéinat a été distribué dans les tubes à essai puis centrifugé avec une vitesse de 6750 rpm pendant 30 mn ;

- L'opération précédente a été répétée 3 fois de suite ;

- Les culots obtenus ont été lavés avec de l'eau distillée stérilisée puis centrifugés une dernière fois avec une vitesse de 6750 rpm pendant 30 mn.

Cette étape a permis d'éliminer les graisses contenues dans la suspension virale. La suspension virale obtenue a été mise dans un flacon puis conservée à 4°C au réfrigérateur pour comptage des corps d'occlusion au microscope optique muni d'une caméra digitale.

La méthode qui est utilisée ici a un haut degré de pureté (Cherry et al., 1997) mais l'inconvénient est sa cherté (Jones, 1994). Elle convient aux applications à petite échelle.


· Comptage du virus de la polyédrose nucléaire.

Ici, trois opérations sont exécutées : les dilutions, le comptage proprement dit et les calculs de concentrations virales (Wigley, 1980)

La détermination précise de la concentration virale est essentielle. Toute erreur dans l'estimation de la concentration influence les résultats et fausse la discussion.

> Les différentes dilutions

Les premières opérations effectuées dans le cadre du comptage concernent les différentes dilutions de la suspension virale mère contenue dans le flacon.

La première dilution (10-1) se fait avec 900 u l d'eau distillée stérilisée et 100 u l de la suspension mère. A partir de celle-ci, cinq (05) autres dilutions ont été faites.

10-1 = 100 u l de suspension virale mère dans 900 u l d'eau distillée stérilisée (1ère dilution) 1 0-2 = 100 u l de la 1ère dilution dans 900 u l d'eau distillée stérilisée (2ème dilution)

1 0-3 = 100 u l de la 2ème dilution dans 900 u l d'eau distillée stérilisée (3ème dilution) 1 0-4 = 100 u l de la 3ème dilution dans 900 u l d'eau distillée stérilisée (4ème dilution) 1 0-5 = 100 u l de la 4ème dilution dans 900 u l d'eau distillée stérilisée (5ème dilution) 10-6 = 100 ul de la 5ème dilution dans 900 ul d'eau distillée stérilisée (6ème dilution)

> Le comptage des corps d'inclusion au microscope.

Le comptage se fait avec l'hématimètre de Noubar amélioré qui est convenable aux suspensions de Baculovirus hautement purifiées. L'hématimètre est une lame en verre ayant sur sa surface 25 grands carreaux (5 sur la ligne, 5 sur la colonne) contenant chacun 16 petits carrés de 0,002 5 m2 chacun. La profondeur du champ est 0,1 mm. Cette méthode a été décrite par Wigley (1980) et améliorée par Hunter-Fujita et al. (1998).

Elle suit les étapes suivantes :

- l'hématimètre et sa lamelle ont été nettoyés avec de l'eau savonneuse et de l'eau de javel puis séchés ;

- parmi les différentes dilutions faites, la solution la moins concentrée est choisie ;

- la solution choisie est bien homogénéisée et on prélève 10 ul de cette solution qu'on introduit dans la chambre de l'hématimètre après avoir pris soin de le fermer au préalable ; - la préparation faite a été montée au microscope optique puis on passe à la mise au

point ;

- avec un compteur manuel, on a compté tous les corps d'inclusion retrouvés dans les 25 grands carreaux du champ de l'hématimètre.

Le comptage manuel est répété 2 fois pour calculer la concentration de la suspension

X1 = nombre de corps d'inclusion énuméré dans le champ 1.

X2 = nombre de corps d'inclusion énuméré dans le champ 2

Xm = moyenne des deux comptages

Xm =

X1X2

 
 

> Calcul des concentrations virales.

La concentration de la suspension virale a été calculée par la formule de (Grzywacz, 1987). C = F Xm/KV ; avec

C = Concentration de la suspension virale

Xm = Moyenne des comptages

F = 1/D = Facteur de dilution, avec D = dilution faite ;

K = nombre de petits carreaux sur l'hématimètre

V = Volume de l'hématimètre ; V = 0,1 mm x 0,0025 mm2 = 2,5. 10-4 mm3


· Méthode de préparation d'une suspension virale à partir d'une suspension virale mère connue.

Le stock de suspension virale précédemment préparée a une concentration élevée (4,07.108PIB/ml). Ainsi pour obtenir la concentration voulue pour les inocula, on est obligé de faire des dilutions. Pour y parvenir, on a utilisé la méthode qui suit :

C1 V1 = C2 V2 où C1 est la concentration de la suspension virale mère et C2 est la concentration de la nouvelle suspension virale à préparer, mais connue et fixée d'avance. Dans notre cas ici, elle est de 2,16.103 PIB/ml.

V1 est le volume de la suspension à prélever,

V2 est le volume de la nouvelle suspension.

2.6. Protocole des expériences

Trois expériences ont été menées au Laboratoire de la section Entomopathologie de l'IITA. En effet, nos essais ont été stockés dans un incubateur au sein duquel règne une de température variant entre 24 et 26°C et une humidité relative variant entre 75 et 85%. Tous ces paramètres sont fonctions des conditions environnementales favorables pour les

différentes unités (espèces) entomologiques utilisées. Au cours de ces expériences, différents paramètres ont été évalués. Ainsi, pour les différentes méthodes de contamination du parasitoïde, les paramètres suivants ont été mesurés : la transmission et l'acquisition du virus par le parasitoïde (A. taragamae) ; évaluation des effets conjugués du virus et du parasitoïde.

2.6.1. Expérience : conception des différentes méthodes de Contamination de

Apanteles taragamae

Pour la réalisation de nos essais, nous avons utilisé une suspension virale de concentration 2,16.103 PIB/ml.

Cette suspension a été préparée par la méthode suivante :

- Nous avons prélevé un volume donné de la suspension virale mère. Pour chercher ce
volume, nous avons maintenu la concentration initiale qui est 2,16.103 PIB/ml. Le nombre de
chenilles à infecter est connu ; à partir de ces données, le volume de la suspension virale mère

C1 x nbre de chenille

est prélevé : Vmère =

Cmère

Vmère = Volume de la suspension virale mère à prélever

C1 = Concentration de la suspension virale à préparer

n = Nombre de chenilles

Cmère = Concentration de la suspension virale mère.

Après, on a supposé qu'une chenille peut être infectée par une quantité de suspension virale de 5iil. Ainsi, le volume total pour infecter les chenilles est obtenu en faisant le volume par chenille multiplié par le nombre total de chenilles. Pour cela, la quantité d'eau distillée et stérilisée est obtenue en soustrayant du volume total, le volume de la suspension virale mère.

En effet, trois méthodes de contamination ont été définies pour effectuer nos essais afin d'atteindre les objectifs prédéfinis.


· Première méthode de contamination (T1)

Elle consiste à contaminer l'ovipositeur du parasitoïde femelle adulte à l'aide d'un pinceau plongé préalablement dans une suspension contenant des corps d'inclusion. Etant donné que le parasitoïde est un Hyménoptère, on a essayé de le faire endormir à une température basse (4°C) pour pouvoir toucher effectivement l'ovipositeur par le pinceau. Après la contamination, on a orienté la lumière de la lampe de la binoculaire sur le parasitoïde pour le réveiller. Ensuite on met les parasitoïde pendant 2 heures et 24 heures, dans une boîte

contenant un mélange de 30 chenilles de M.vitrata au stade L2 et au début de L3 (5ème jour) à raison de 15 chenilles par stade, pour faire l'inoculation. Après, le parasitoïde est retiré et mis dans une autre boîte. On isole ensuite les chenilles à raison d'une chenille par boîte pour s'assurer de l'effectivité de la piqûre de la chenille par le parasitoïde .Dans chaque boîte est mis du milieu nutritif artificiel sain c'est-à-dire exempt de tout virus pour nourrir chaque chenille. Cette chenille est suivie jusqu'à la mort et est écrasée pour être observée au microscope afin d'identifier la présence des corps d'inclusion ou à la pupaison après piqûre. Les pupes qui en sont sorties, sont collectées de chaque boîte et sont mises dans une autre boîte couverte par une toile sur laquelle du miel sera mis pour nourrir les adultes de parasitoïde qui seront émergés 3 jours après la pupaison. Après l'émergence, à deux femelles considérées comme la première génération, sont soumises trente (30) chenilles saines de M.vitrata de sorte que toutes les femelles soient inoculées. Ainsi, ces chenilles ont été examinées au microscope après leur mort pour voir la présence de virus.

La même opération est faite pour un parasitoïde contaminé et laissé après 24 heures.

· Deuxième méthode de contamination (T2)

Les mêmes opérations, comme dans le cas précédent, sont reprises seulement, ici, on évite de toucher à l'ovipositeur tout en contaminant toute la surface du corps du parasitoïde .La suite des opérations demeure la même que précédemment.

· Troisième méthode de contamination (T3)

Elle consiste à contaminer le milieu nutritif qui, pulvérisé sous hotte, sert de nourriture aux chenilles préalablement à jeun pendant 24 heures.Ainsi on découpe le milieu nutritif en de petits carrés afin que le milieu soit bien imprégné de la suspension virale de concentration 2.16103 PIB/ml. Après, le milieu nutritif est mis dans une boîte de 60cc contenant un mélange de 30 chenilles aux stades L2 et L3. Après 24 heures, les chenilles sont retirées de cette boîte pour être mises dans une boîte contenant du milieu sain pendant 12 heures. Après cette phase, ces chenilles sont retirées à nouveau de cette boîte pour être mises dans une autre boîte sans milieu nutritif. Dans cette boîte, elles subissent l'action de deux parasitoïdes femelles saines pendant 2 heures et 24 heures. Chacune des chenilles est mise ensuite dans une boîte contenant du milieu nutritif artificiel sain c'est-à-dire exempt de tout virus pouvant le contaminer. Chacune des chenilles est suivie jusqu'à la mort et est écrasée pour être observée au microscope afin de constater la présence des corps d'inclusion. Les chenilles peuvent donner de pupes ou non avant de mourir. Les pupes sont collectées de chaque boîte

et sont mises chacune dans une autre boîte couverte par une toile sur laquelle du miel est mis pour nourrir les adultes de parasitoïde qui ont émergé 3 jours après la pupaison. Il est soumis à chacune des femelles émergées, une chenille de M.vitrata. Ainsi ces chenilles sont examinées au microscope après leur mort pour voir la présence de virus.

La même opération est faite pour le délai de 24 heures.

Chaque expérience est répétée 5 fois.

Pour chacune des méthodes, nous avons utilisé deux parasitoides pour 30 chenilles et par durée représentant ainsi une répétition.


· Témoin (T0)

Le témoin a été realisé avec des parasitoïdes non contaminés.A ces parasitoides, sont soumises 30 chenilles saines en fonction des durées.Chaque témoin est répété 5 fois.

2-6-2 Analyses statistiques

Les données sont enregistrées avec le logiciel Excel version (2001). Nous avons fait l'analyse de variance (ANOVA ; Analysis of Variance) en utilisant la procédure GLM (Generalized Linear Model) du programme statistique SAS Version 8. Les moyennes sont séparées par le test de Student-Newman et Keuls.

Les moyennes cumulées de mortalité, d'émergence et de présence de virus ont subi la transformation arc sinus dans le test de Student et de Newman et Keuls pour l'analyse de la variance afin de stabiliser la variance et rendre homogène la population.

Nous sommes partis d'une génération de parasitoïdes notée Go. Les tests utilisés prennent seulement en compte les parasitoïdes de la première génération G1.

TROISIEME PARTIE : RESULTATS

3.1- Acquisition et Transmission du virus par les parasitoïdes aux chenilles

de Maruca vitrata à partir des différentes méthodes de Contamination.

3.1.1- Comparaison de la mortalité des chenilles

Pour toutes les méthodes utilisées, on a enregistré des chenilles mortes et ceci durant les deux temps utilisés.

· Comparaison de la mortalité des chenilles entre les différentes méthodes de contamination durant 2 heures d'inoculation.

L'analyse de la variance a indiqué une différence significative (au seuil de 5%) entre la mortalité des chenilles due au virus (toutes méthodes de contamination confondues) et le témoin.Cependant, deux (2) heures après l'inoculation,la mortalité des chenilles ne diffère pas significativement entre les diffèrentes méthodes de contamination (Tableau 7).

· Comparaison de la mortalité des chenilles entre les différentes méthodes de contamination durant 24 heures.

L'analyse du tableau 7 révèle, vingt quatre heures après l'inoculation, la mortalité des chenilles est significativement élevée au niveau des diffèrentes méthodes de contamination en comparaison avec le témoin. Toutefois, l'analyse de variance ne révèle aucune difference significative entre les differentes méthodes de contamination.

Les moyennes cumulées pour les deux durées, révèlent une différence significative au seuil de 5 %.

Tableau 7. Mortalité des chenilles de Maruca vitrata en fonction de differentes méthodes de contamination : 2h et 24h après l'inoculation par le virus.

Traitements

Durée de l'essai

Moyenne

 

24 H

 

0,43 b

0,44 b

0,43 B

T1

0,91a

0,96 a

0,93 A

T2

0,94 a

0,97 a

0,95 A

T3

0,90 a

0,98 a

0,94 A

P>F

<0,0001***

<0,0001***

-

Cv%

11,18

9,15

-

Moyenne

0,79A

0,84 A

-

 

Les moyennes suivies de la même lettre ne sont pas statistiquement différentes au seuil de 5% ; *** : différence significative au seuil de 0,1%

Les résultats d'ANOVA montrent une différence hautement significative entre méthodes de contamination de 2 h et 24 h avec le témoin.

3.1.2 - Comparaison de l'existence de virus dans les chenilles mortes

· Comparaison de l'existence de virus entre les différentes méthodes de contamination durant 2 heures d'inoculation.

L'analyse du nombre moyen cumulé de virus présents dans les chenilles mortes révèle une différence significative entre les méthodes et le témoin non contaminé avec le virus (Tableau 7). Toutefois, aucune différence n'est observée entre ces différentes méthodes.

· Comparaison de l'existence de virus entre les différentes méthodes de contamination durant 24 heures.

L'analyse du nombre moyen cumulé de virus présents dans les chenilles mortes pour une durée de 24 h de contamination révèle une différence significative entre les méthodes utilisées et le témoin (Tableau 7). Par contre, aucune différence n'est observée entre ces différentes méthodes.

La comparaison des effets des deux durées n'a montré aucune différence significative.

Tableau 8. Présence de Virus dans les chenilles de Maruca vitrata en fonction de differentes méthodes de contamination : 2h et 24h après l'inoculation par le virus.

Traitements

Durée de l'essai

Moyenne

 

24 H

 

0 b

0 b

0 B

T1

0,91 a

0,96 a

0,93 A

T2

0,94 a

0,97 a

0,95 A

T3

0,90 a

0,98 a

0,94 A

P>F

<0,0001***

<0,0001***

-

Cv%

12,8

10,26

-

Moyenne

0,68 A

0,73 A

-

 

Les moyennes suivies de la même lettre ne sont pas statistiquement différentes au seuil de 5% ; *** : différence significative au seuil de 0,1%

L'analyse globale d'ANOVA révèle une différence hautement significative pour différentes méthodes et aussi pour les durées d'acquisition du virus.

3.1.3- Comparaison de l'émergence des parasitoïdes

· Comparaison de l'émergence après 2 heures d'inoculation

L'analyse de variance n'a révélé aucune difference significative entre les méthodes pour ce qui concerne le taux d'émergence des parasitoides après 2h d'inoculation (Tableau 8). La structuration des moyennes de l'émergence n'a présenté aucune différence significative entre les différentes méthodes de contamination. Mais, par contre il y a une différence significative au seuil de 5 % entre les méthodes et le témoin.

· Comparaison de l'émergence en fonction de : 24 heures d'inoculation.

La structuration des moyennes révèle une différence hautement significative entre les méthodes d'une part et entre les méthodes et le témoin d'autre part avec un coefficient de variation (CV = 9,19 %).

Les moyennes des durées ne sont pas statistiquement différentes. (Tableau 8). L'analyse dans ANOVA révèle une différence significative pour les différentes méthodes en ce qui concerne l'émergence des parasitoïdes.

L'analyse de la variance n'a présenté aucune différence entre les deux durées utilisées. Tous les résultats sont consignés dans le tableau 9.

Tableau 9. La structuration des moyennes de l'émergence des parasitoïdes (moyennes#177;erreur standard) issues de l'analyse de la variance suivant le test de Student, Newman et Keuls.

Traitements

Durée de l'essai

 

Moyenne

2 H

24 H

 

T0

0,41 b

0,42 d

0,41 C

T1

0,63 a

0,57 c

0,60 B

T2

0,73 a

0,69 b

0,71 A

T3

0,67 a

0,85 a

0,76 A

P>F

0,0009***

<0,0001***

-

cv%

12

9,19

-

Moyenne

0,61 A

0,63 A

-

Les moyennes suivies de la même lettre ne sont pas statistiquement différentes au seuil de 5% ; * * * : différence significative au seuil de 0,1%

Tableau 10. Analyse de la variance à deux critères de classification, modèle croisé mixte, des paramètres de mortalité, d'émergence des parasitoïdes et de leur infection au virus dans un essai de 4 traitements suivant deux temps (2H et 24 H).

Sources

de variation

DL

Les carrés moyens

Mortalité

Emergence

Virus

Traitements

3

4,362 ***

1,096 ***

18,978 ***

Temps

1

0,488 ns

0,037 ns

0,45 8 ns

Traitement*Temps

3

0,068 ns

0,163 *

0,078 ns

Erreur

32

0,060

0,03 8

0,056

Total

39

-

-

-

Cv

-

10,14

10,4

11,5

Ces données ont subi une transformation arc sinus ; ns : différence non significative au seuil de 5% ; * : différence significative au seuil de 5% ; ** : différence significative au seuil de 1% ; *** : différence significative au seuil de 0,1%

QUARTRIEME PARTIE : DISCUSSION

4.1. Effet d'acquisition et de transmission du virus 4.1.1. Mortalité

De l'analyse globale des résultats, les différentes méthodes ont un effet très hautement significatif sur la mortalité des chenilles de M. vitrata comparées au témoin (parasitoides non infectés mais inoculés aux chenilles de M.vitrata saines). Cela signifie que ces méthodes engendrent plus de mortalité que le témoin.Ce qui nous conduit à dire que l'effet combiné du virus et du parasitoïde a agi sur les chenilles de Maruca vitrata. Cette observation confirme celle de Raimo et al. (1977), qui ont démontré qu'il y a plus de mortalité des chenilles de Lymantria dispar (Lepidoptera: Noctuidae) lorsque Apanteles melanoscelus (Ratzeburg) est infecté avec le virus que lorsqu'il ne l'est pas. En effet, Reardan & Podgwaite (1976) ont rapporté qu'il existe une corrélation positive entre les actions de NPV et les adultes de A. melanoscelus sur les populations de chenilles.

4.1.2. Présence de virus

L'analyse des chenilles mortes a révélé la présence de virus en leur sein. Les parasitoïdes contaminés ont donc pu transmettre le virus aux chenilles de M. vitrata. Les progénitures des parasitoïdes contaminés ont également transmis le virus à des chenilles saines de M. vitrata. Ceci signifie qu'il y a acquisition du virus, c'est dire que A. taragamae constitue un vecteur de Mavi NPV, ce qui confirme les tests de Raimo et al. (1977) qui ont montré que A. melanoscelus était un vecteur capable de transmettre des doses létales de NPV pour les chenilles.

Ainsi, toutes les méthodes de contamination utilisées dans la présente étude ont permis aux parasitoïdes d'acquérir et de transmettre le virus aussi bien aux chenilles qu'aux parasitoïdes provenant des chenilles contaminées. Ces observations sont similaires à celles rapportées par Dung et al. (2005) sur Meteows pulchricornis (Hymenoptera : Braconidae) dans les chenilles de Spodoptera litura (Lepidoptera : Noctuidae). Ces auteurs ont observé qu'une femelle de M. pulchricornis émergée à partir de chenilles de Spodoptera litura (Lepidoptera : Noctuidae) infectées, transmet le virus à n'importe quel hôte sain et peut être considérée comme un agent efficace de dispersion du virus. La transmission du virus par les parasitoïdes peut être catégorisée en 2 termes : un vecteur mécanique dans la translocation du virus comme le résultat de la contamination d'une partie du corps de l'hôte en contact avec une source d'aliment infecté (Irabagon & Brooks, 1974 ; Sait et al., 1996) et un vecteur

biologique dans la translocation du virus comme un résultat d'une inoculation directe de l'hôte par un ovipositeur contaminé par des virus (Levin et al., 1983 ; Hamm et al., 1985).

Les études du comportement des hôtes sélectionnés par les parasitoïdes en relation avec les infections virales ont été conduites par plusieurs auteurs. Ainsi Caballero et al. (1991), ont observé que les taux de parasitisme des chenilles de Agrotis segetum (Lepidoptera : Nocturidae) par Apanteles telengai (Hymenoptera : Braconidae) et Aleiodes gasteratus (Hymenoptera : Ichneumonidae) sont plus élevés que la mortalité des chenilles causée par l'infection des Granulovirus.

4.1.3 Influence des Délais d'inoculation

Les analyses ont montré qu'il n'existe aucune différence significative entre les deux délais d'inoculation utilisés. Cela signifie, que le temps d'inoculation n'a aucun effet sur la possibilité de transmission et d'acquisition du virus par le parasitoïde. Ceci confirme les résultats obtenus par Raimo et al.(1977) qui ont rapporté que le temps d'inoculation du parasitoïde de A. melanoscelus contaminé avec le virus NPV n'a aucun effet dans la transmission du virus aux chenilles de L. dispar.

Nos tests démontrent qu'il existe une différence significative pour l'émergence entre les différentes méthodes de contamination utilisées et le témoin. En effet, cela signifie que pour les différentes méthodes, nous n'obtenons pas le même taux d'émergence, ce qui infirme les résultats obtenus par Raimo et al. (1977) qui par contre n'ont observé aucune différence significative. Ceci pourrait être expliqué par les conditions hygrométriques. Les variations de température au cours de notre étude ont été de l'ordre de 24 à 26°C et l'humidité relative de l'ordre de 75 à 85%. Par contre, Raimo et al. (1977) ont travaillé sous une température constante de 20°C et 50% d'humidité relative.

L'analyse des résultats n'a présenté aucune différence significative entre les deux délais. Ceci signifie que les durées utilisées n'ont aucun effet sur la mortalité et la transmission du virus. Mais l'interaction entre les méthodes et le temps révèle une différence signification de l'effet du facteur temps pour l'émergence des parasitoïdes. Ceci signifie que les différentes méthodes de contaminées appliqués ne se comportent pas de la même façon pour l'émergence d'une durée d'inoculation à une autre.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon