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Scoutisme dans la région des grands lacs africains et éducation à  la paix

( Télécharger le fichier original )
par Jean-Jacques BAGALWA MURHANDIKIRE Mongane
Institut supérieur de développement rural - Licencié en Développement Rural 2007
  

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Chapitre III : EVALUATION DE LA CSGL ET DE SA CONTRIBUTION

A L'EDUCATION A LA PAIX

Suite aux recherches et conformément aux objectifs que nous nous sommes fixé, nous avons procédé à l'évaluation objective de la CSGL par rapport à sa contribution dans l'Education à la paix. Sur ce, nous avons produit un guide d'entretien pour la récolte des données, celui-ci est en annexe de ce travail.

Tout au long de ce chapitre, nous allons présenter succinctement l'approche scoute dans l'éducation à la paix, les résultats des recherches et les analyses par le Modèle intégré d'organisation et analyse SWOT.

3.1. Approche Scoute dans la gestion de conflit

a. Des caractéristiques des conflits

Les conflits n'ont pas que des conséquences néfastes sur la vie des hommes et des groupes. Tout en ne les louant pas, nous pensons qu'ils sont normaux et naturels.

Un conflit peut s'avérer constructif car il peut stimuler les membres du groupe à sortir d'une routine léthargique, augmenter la cohésion du groupe, permettre d'identifier un problème et favoriser l'émergence du leadership. Dans tous les cas, il faut savoir que les conflits sont inévitables, subjectifs et générateurs de changement33.

b. Facteurs d'un conflit

Plusieurs facteurs peuvent provoquer des conflits. Nous les regroupons en trois catégories :

1. Les facteurs organisationnels dépendant de la dynamique de l'organisation

2. Les facteurs individuels dépendant de l'individu

3. Les facteurs extérieurs ne dépendant ni des individus ni du groupe mais viennent influencer les interrelations et le climat du groupe.

c. Le cycle d'un conflit

Comme un individu, une organisation ; le conflit naît, vit et meurt. Il faut connaître son cycle pour savoir le gérer.

1) A la base d'un conflit se trouve, d'après l'approche psychologique, une frustration. L'individu vit une situation paradoxale.

2) L'interprétation c'est le sens qu'on donne au conflit. La subjectivité entre en jeu.

3) Face à un conflit, un groupe peut adopter diverses stratégies ou de comportements différents tel que la fuite, l'accommodation, la compétition, le marchandage ou la collaboration. Le comportement décide de la fin ou de la continuité du conflit

4) Le comportement adopté produit un effet sur les autres qui réagissent en adoptant à leur tour une stratégie de contournement : comportement- réaction.

5) Le résultat est la façon dont un conflit est réglé et sert de point de départ au prochain conflit.

- On peut arriver à satisfaire toutes les parties (gagnant-gagnant)

- Une partie peut se sentir lésée (gagnant-perdant, il y a une nouvelle

frustration et le début d'un autre conflit).

Schématiquement on peut avoir ceci :

Frustration

Interprétation

Réaction et Renforcement

Comportement

Résultat

Nouvelle frustration ou Résolution du Conflit

Le cycle recommence

d. Quelques moyens d'intervention dans un cas de conflit34

Pour transformer ou gérer un conflit, la CSGL encourage que ses membres recourent aux moyens suivants :

i. Le dialogue

C'est une sorte de deux monologues dont la base est fondée sur l'amour de la vérité et le respect de la dignité humaine. Le scout, et tout autre individu non violent, doit savoir discuter sans s'énerver, peser le pour et le contre d'une opinion, discuter sans des idées préconçues, chercher les sources, les causes et les raisons de l'interlocuteur

Les étapes d'un vrai dialogue ;

D'après Jean Goss (membre du mouvement international pour la réconciliation), le dialogue requiert 5 grandes étapes :

- La découverte de la vérité de l'adversaire ;

- La découverte de ma propre vérité et ma responsabilité ; - La présentation de l'injustice ;

- Le savoir écouter ;

- L'apport des propositions.

ii. La négociation

D'après William URY, elle est un processus de communication visant à inclure un accord des interlocuteurs qui ont des intérêts communs et opposés. Selon Christophe Dupont, elle est une activité mettant face à face deux ou plusieurs acteurs, qui confrontés à des divergences et se sentant interdépendants, choisissent la recherche effective d'un arrangement pour mettre fin à cette divergence et ainsi créer, maintenir ou développer une relation entre eux.

Types de négociation :

- Intégrative ou collaborative ou coopérative : les négociateurs collaborent fortement et sont animés d'un désir de gain collectif ou mutuel. C'est le type gagnant-gagnant.

- Distributive : les négociateurs ont une collaboration faible et sont animés d'un désir de gain propre. Le résultat est souvent le gagnant-perdant.

- Mixte : elle correspond à un dosage de deux premières.

Cas type de déroulement d'une négociation :

1. Déclenchement du processus d'information et de communication :

· Présentations et généralités ;

· circonscription rapide du problème ;

34 CSGL, Guide de l'animateur des jeunes pour l'éducation à la paix, Op Cit , p. 119

· exploration des négociateurs.

2. Traçage du terrain et ouverture des options :

· Examen des problèmes ;

· Argumentation.

3. Influence :

· Mise en évidence des divergences ;

· Recherche active des solutions.

4. Processus d'ajustement :

· Définition précise de la solution ;

· (ou constat des désaccords).

iii. La médiation

C'est un processus de négociation facilitée selon la volonté des parties en conflit et pour leurs intérêts. Elle est différente de l'arbitrage où les décisions sont imposées par une tierce partie. Le médiateur sert à assister les parties dans l'identification des leurs besoins et intérêts et à générer des options.

Processus de médiation type

Le médiateur désigné de commun accord entre les parties commence par faire des contacts séparés et finit par asseoir les protagonistes sur une même table en suivant les étapes ci-après :

1) Introduction : Création du climat de sécurité :

a. salutation, remerciements ;

b. explication du rôle du médiateur ;

c. établissement des règles de conduite...

2) Ecoute du récit pour identifier les différentes préoccupations des parties :

a. Description de la situation par chaque partie ;

b. Récapitulation résumée par le médiateur ;

c. Mise en évidence des problèmes clés, des responsabilités, des sentiments, des points communs.

3) Identification des problèmes pour une mise au point et l'établissement d'un diagnostic commun :

a. Énumération des problèmes par le médiateur ;

b. Valider la liste par les parties ;

c. Rappel du chemin parcouru ;

d. Redéfinition du conflit.

4) La recherche de la solution :

a. Recherche des circonstances et opportunités adéquates pour proposer les solutions communes ;

b. Encourager les parties à s'accepter et faire des concessions.

5) L'accord / la résolution ou le contrat : poser les bases pour une réconciliation solide et satisfaisante :

a. Etre claire sur les conclusions ;

b. Etre équilibré et ne point juger.

6) Prévoir la mise en application des solutions.

D'après NKUNDABAGENZI et SANTOPINTO35, les causes des conflits politiques sont :

- pluralité ethnique ;

- accumulation excessive d'armes ;

- pauvreté ;

- la prédation ;

- le processus de démocratisation.

3.2 Présentation des résultats de la recherche

Comme dit précédemment dans la partie traitant des méthodes, notre travail n'a pas faits des recherches avec interviews et donc nous n'utiliserons aucune méthode d'échantillonnage pour analyser les résultats. Nous donnerons les grandes tendances selon les visées de nos entretiens et échanges divers.

1. De l'ancienneté des membres dans les organes de la CSGL :

L'ancienneté des 12 membres de la coordination de la CSGL (commissaires généraux et provinciaux, commissaires au programme des jeunes, commissaires internationaux et aux relations publiques) varie entre 3 et 6 ans. Quant au Secrétaire Exécutif Permanent, il est en fonction depuis 1999, soit 9 ans déjà. Cette longue durée des membres des organes montre de la stabilité de l'organisation et une maîtrise du champ d'action.

2. Du jugement du fonctionnement et de la performance de la CSGL :

Vu par ses partenaires, l'organigramme de la CSGL est très flexible et sujette à des modifications selon les besoins des associations membres. Ainsi par exemple, les réunions ordinaires et la présidence sont rotatives, le siège est transférable, les associations sont égales. La confiance règne entre les associations et il y a une bonne cogestion.

3. De l'appropriation des activités de la CSGL par les associations membres :

Les associations membres de la CSGL n'avaient pas les activités d'éducation à la paix en priorité dans leurs programmes. Depuis qu'existe la concertation, elles les ont focalisées sur cette thématique et d'autres qui lui sont similaires ou pouvant le faire avancer. Les collaborations entre associations s'accroissent même avec des initiatives autres que celle de la concertation.

35Félix NKUNDABAGENZI et Federico SANTOPINTO, le developpement, une arme pour la paix, Ed GRIP, Bruxelles, 2003, p.48

4. De l'impact des activités de la CSGL sur les individus, les associations et la communauté :

La participation des scouts aux activités regroupant des personnes d'origines différentes est porteuse d'espoir dans le changement des comportements, des attitudes et pratiques des faiseurs des conflits à la base et de leur communauté. Les actions menées conduisent à une prise de conscience sur la nécessité de solidarité entre les hommes à la place de l'exclusion, de la tolérance au lieu de l'intolérance; du respect du droit des uns et des autres et de leur promotion.

5. L'intervention du scoutisme dans le développement :

La vision du scoutisme sur le développement est plus visible dans les travaux d'intérêt communautaire par la fantastique formule de Bonne Action quotidienne (B.A.). Avec la CSGL, la B.A. ne se limite plus à la communauté locale mais s'étend aux travaux de grandes envergures comme des camps chantiers, des camps de solidarité ;...

Avec le Projet Amahoro-Amani, les scouts sont parvenus à intervenir financièrement dans les projets des médiateurs communautaires qui ont été orientés vers :

· L'assistance matérielle aux victimes des conflits ou autres groupes des personnes (réfugiés, déplacés, malades, prisonniers, enfants de la rue, malades, prisonniers, vieillards, handicapés physiques, orphelins ...) ;

· La protection et amélioration de l'environnement (Reboisement,
assainissement,...) ;

· La sensibilisation des jeunes ou de la population sur la paix, l'hygiène, l'environnement,..) ;

· La promotion du don volontaire de sang ;

· Les visites avec dons et/ou animations éducatives aux personnes vulnérables et autres personnes marginalisées (malades, orphelins, prisonniers, enfants des rues, déplacés ou réfugiés) avec des cadeaux symboliques et des animations éducatives ;

· La construction des ponts, d'écoles et des maisons ;

· La culture des champs ;

· La collecte des habits au profit des déplacés.

Certains financements ont été totalement tournés vers des actions de développement comme le forum ouvert pour aider la population de Bukavu après l'intervention des rebelles Jules MUTEBUTSI et Laurent NKUNDA en 2004.

6. Des innovations aux associations membres :

Par la dynamique sous régionale, les associations membres ont fait des initiatives propres dans le cadre de l'éducation à la paix. Certaines associations, moins équipées, ont fait des efforts pour avoir une assise, ainsi l'ASNK et l'ASSK ont actuellement des bureaux bien qu'en location. L'ASNK construit actuellement ses propres locaux. L'ASSK a ouvert un partenariat avec des scouts européens...

7. Des leçons tirées par rapport à l'éducation à la paix: De l'intervention décennale de la CSGL, il a été remarqué que :

- Bien formés et informés, les scouts peuvent contribuer à l'implantation d'une culture de la paix dans la sous-région ;

- L'organisation des jumelages entre groupes scouts est un moyen efficace pour promouvoir le retour de la confiance entre les peuples ;

- Le travail en synergie pour le retour de la paix est possible même avec des faibles moyens ;

- Par leurs actions de grande envergure en faveur de l'éducation à la paix et la cohabitation pacifique, les scouts ont forcé l'estime des dirigeants et créé une confiance autour d'eux ;

- Les camps, jamborees, concours, rallye, ... sont des occasions idéales pour nouer des relations durables ;

- L'approche scoute dans l'éducation à la paix est un des meilleurs secteurs d'intervention dans ce domaine36.

8. De la circulation de l'information au sein de la concertation :

Au début la CSGL avait comme grand défi la circulation de l'information. Ce problème est déjà résolu par les moyens de communications modernes qui sont l'Internet et le téléphone. En plus la communication par voie routière facilite le transfert des colis étant donné qu'il y a des liaisons journalières entre les principales villes. La seule difficulté reste entre Goma et Bujumbura car les courriers et les personnes doivent transiter par Kigali ou Bukavu et cela donne une journée supplémentaire par rapport au programme. Des associations ont des émissions radios hebdomadaires qui diffusent les informations sur la situation des grands lacs africains en général et des particularités de l'association locale.

9. Des organes de la CSGL

La structure de la CSGL est très simple avec les trois organes qui sont le comité de coordination, le secrétariat exécutif permanent et les commissions spécialisées. Toutes les associations y envoient des délégués et les décisions sont toujours prises au profit de tous les membres.

10. Des grandes recommandations et propositions des nouvelles stratégies

Après étude sur la participation de la CSGL dans le programme d'éducation à la paix et lecture des documents adéquats dans ce domaine, il nous sied de recommander ce qui suit :

- le maintien du programme et renforcement des recherches de fonds par les associations locales ;

- qu'il y ait toujours des rapports (narratif, financier, administratifs...) pour fournir de base pour le futur et les expériences d'ailleurs ;

- que les activités génératrices de revenus soient soutenues pour les groupes locaux pour que les jeunes trouvent facilement des moyens de participer aux activités qui demandent des cotisations ;

36 MBAWA, Op Cit p.53

- que l'équilibre des sexes soit bien intercalé dans les conditions de recrutement des participants à différentes manifestations scoutes de la sous-région.

De la compilation des données reçues par-ci par là, nous déduisons que les actions de la CSGL ont permis à plusieurs jeunes de s'exprimer et de s'ouvrir. Elles ont donné des compétences aux jeunes et surtout l'espoir que la paix est possible et la certitude qu'elle règnera dans la sous-région des grands lacs africains. « Avec le scoutisme, c'est comique et amusant, et aisé à faire. C'est mieux de s'expliquer que de s'énerver, cela aide à résoudre le problème, à augmenter la confiance et à se faire des amis37 » comme l'ont montré plusieurs témoignages.

La CSGL, par ses camps, sorties, formations, forums ... a eu une cible idéale : les jeunes, et a dans la sous-région à faire preuve de détermination dans la cause de la paix.

Pour la socialisation, les jeunes sont convaincus que l'on peut construire un monde meilleur, il est essentiel qu'ils comprennent ce qui doit changer et trouver les alternatives nécessaires pour parvenir au vrai développement.

L'éducation de la CSGL est faite afin de participer au développement durable de la sous-région, lequel est irréalisable s'il n'y a pas de paix et laquelle est chimérique si les jeunes ne sont pas intégrés ou impliqués.

3.3 Analyse de la CSGL par le modèle intégré d'organisation

L'analyse de la CSGL par le Modèle Intégré d'Organisation (MIO) servira à décrire, analyser et diagnostiquer les organisations. Elle est une simplification de la réalité complexe dans laquelle tant d'aspects différents s'influencent tous mutuellement. Nous avons souhaité utilisé ce modèle car il est intégré et intégral et surtout car il met l'accent sur les relations entre les différents éléments d'une organisation.

Placée dans la sous région des grands lacs africains (environnement) et tenant compte de sa mission qui est celle de faire l'éducation à la paix pour un développement durable, ses ressources sont composées essentiellement des bénévoles et volontaires soutenus par des salariées qui constituent des inputs lui permettant d'assurer des sensibilisations et des formations de qualités (outputs, services). C'est enfin sa structuration (forme d'organisation spécifique) qui lui permet de garder un certain équilibre avec son environnement spécifique.

37 Entretien avec les médiateurs communautaires, Bukavu, 10 juillet 2007

Schématiquement la situation peut ainsi se présenter

Secrétariat

INPUTS :

- Personnels salariés,

- Bénévoles et volontaires - Mobiliers

- Documents et Finances

Coordination sous régionale

MISSION :
Promouvoir l'éducation à la paix
chez les scouts pour un
développement durable de la sous-
région des grands lacs africains

ORGANISATION

Commissions spécialisées

OUTPUTS:
Camps, Formations
Séminaires,
Sensibilisations
Jamborees, publications

ENVIRONNEMENT
(La sous-région des grands lacs africains)

3.4 Analyse SWOT de la CSGL

L'analyse SWOT permettra de faire une étude externe de l'environnement de la CSGL pour identifier les opportunités et les menaces ainsi qu'une dissection interne pour identifier les forces et les faiblesses existantes.

j. Analyse externe de la CSGL

Cette analyse est dynamique car elle prend en compte la situation réelle (les menaces existantes et les opportunités non exploitées) ainsi que les tendances et développements possibles.

Les OPPORTUNITES sont des faits externes pouvant être utilisés pour apporter une contribution substantielle à la mission de la CSGL. Elles sont les suivantes :

1. Fonctionnement dans une multi culturalité ;

2. Engagement politique des dirigeants pour la recherche de la paix ;

3. Utilisation des expériences porteuses ;

4. Relance probable de la CEPGL ;

5. Echanges des expériences ;

6. Existence de la conférence internationale sur la région des grands lacs et l'élargissement de la zone d'action ;

7. Possibilité de conclure le partenariat avec les ONG ou avec les Gouvernements ;

8. Jeunes ayant acquis des connaissances et des outils ;

9. Echanges d'expériences vécues avec les participants internationaux ;

10. Contexte de la paix est perçu de la même manière dans la sous-région.

Les MENACES du projet sont des faits externes pouvant influencer négativement les performances de la CSGL. Nous pouvons citer entre autres :

1. Apparition du mercantiliste dans l'esprit des jeunes et surtout les adultes ;

2. Poches d'insécurité et le manque de stabilité régionale et nationale ;

3. Désintéressement des associations scoutes membres ainsi que des bailleurs et partenaires ;

4. Manque de financement ;

5. Incompréhension de l'autorité politique ;

6. Inexistence de protection juridique ;

7. Multiplicité des organisations fantômes s'occupant des jeunes et de l'éducation à la paix ;

8. Inoccupation des jeunes qui constituent le groupe cible ;

9. Manque de temps pour les formateurs et autres responsables ;

10. Situation politique tendue dans les relations entre les pays de la zone d'action.

ii. Analyse interne de la CSGL

L'analyse interne tient compte de la situation existante, présente. Dans le cas d'espèce, nous chercherons les facteurs critiques internes déterminant les performances de la CSGL.

Les FORCES sont des caractéristiques internes qui contribuent substantiellement à la mission de la CSGL et du scoutisme en général. Elles permettent d'exploiter les opportunités et à combattre les faiblesses car elles sont des atouts existants.

1. scoutisme est un mouvement international et de grande renommée;

2. Partenaires multiples nationaux, internationaux, soutien des autorités politico - administratives ;

3. Acceptation et l'encadrement des filles et garçons à la fois ;

4. Acteurs suffisamment imprégnés des objectifs et engagés à leur réalisation ;

5. Dévouement des acteurs (adultes et jeunes) ;

6. Méthodologie spécifique du scoutisme et les valeurs scoutes ;

7. Présences des espaces médiatiques pour certaines associations ;

8. Production des supports audio-visuels et pédagogiques ;

9. Reconnaissance de la CSGL par la population ;

10. Découverte des potentialités des jeunes par les autorités ;

11. Culture du bénévolat et du volontariat ;

12. Coopération nationale, sous-régionale et internationale ;

13. Acceptation par la Société Civile ;

14. Transparence dans la gestion ;

15. Des multiples formations ;

16. Nombre accru des membres (plus de 60.000) ;

17. Diversité des compétences des adultes ;

18. Image positive du scoutisme dans la communauté ;

19. Sauvegarde du caractère non politique.

Les FAIBLESSES sont des caractéristiques internes influençant négativement et considérablement le fonctionnement de l'association. Pour la CSGL, nous pouvons citer :

1. L'absence des locaux propres ;

2. Le bénévolat de ses membres ;

3. La modicité des moyens ;

4. L'irrégularité des réunions de la coordination ;

5. La forte dépendance aux appuis externes ;

6. Le non payement des cotisations par les membres ;

7. La non standardisation des suivis des activités.

Ces faiblesses sont aussi à classer parmi les limites de la CSGL. D'ailleurs les menaces aussi sont des facteurs limitant les actions car il y a la peur qui règne et dans la peur on ne peut pas progresser.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault