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Systeme de transition sur les ordre Partiellement complet

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par Joseph Dongho
Yaoundé - DEA 2006
  

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1.1.5 Caractérisation des monos et épis dans la catégorie CPO.

Proposition 1.7. Les monos de CPO sont exactement les injections continues; alors que ses épis sont les surjections continues.

Preuve.

i) Monos de CPO.

* Soit m : A -? B une injection continue entre deux opcs A et B. Montrons que m est un monomorphismes.

m étant continue, il suffit de montrer que pour tout opc C et pour toutes applications continues f, g : C -? A, m o f = m o g implique f = g.

Supposons m o f = m o g. Pour tout c E C,

m o f (c) = m o g (c) par hypothèse m(f(c)) = m(g(c))

f (c) = g (c) car m est injective .

Donc f = g.

** Soit m: A -? B un mono.

Montrons que m est une injection continue.

La continuité de m découle du fait que m est un morphisme. Il suffit de montrer que m est injective. Soient a et a' deux éléments de A tels que m (a) = m (a'). Considérons l'opc trivial à un seul élément; {*}, et définissons les applications continues suivantes : f: {*}-?Apar f(*) = aet g: {*} -? Apar f(*)= a'. On a

m (a) = m (f (*)) et m (a') = m (g (*)). De m (a) = m (a'), on a m (f (*)) = m (g (*)). m étant un mono, f (*) = g (*). i.e, a = a'.

ii) Épis de CPO.

* Soit e : A -? B une surjection continue.

Montrons que e est un épimorphisme. e étant continue, il suffit de montrer que pour tout opc C et pour toutes applications continues f, g : B -? C, f o e = g o e implique f =g.

Supposons f o e = g o e. Pour tout b E B, il existe a dans A tel que b = e (a). (car e est surjectif. )

f(b) = f(e(a))

= g (e (a)) par hypothèse

= g(b) pour tout b E B.

D'où f = g.

Donc e est un épimorphisme.

** Soit e : A -? B un épimorphisme.

Montrons que e est surjective en montrant que Im (e) = B.

Pour cela, il suffit de montrer que Xe(A) = X13. XC désigne l'application caractéristique de C pour tout ensemble C. Il suffit de remarquer que {0, 1} muni de l'ordre ci-dessous représenté :

1 ee

0 //

est un opc, pour lequel la topologie grossière {{0, 1}, } est de Scott. Pour

Xe(A) : B :-? ({{0, 1}, {{0, 1}, }}) et X13 : B :-? ({{0, 1}, {{0, 1}, }}). On a pour tout a E A, Xe(A) o e (a) = X13 o e (a) = 1.

Donc Xe(A) = X13 .

1.2 Produits d'opcs .

Soient A et B deux opc. Munissons A x B de l'ordre point par point" défini par (x, y) = (x', y') si et seulement si x = x' et y = y'.

Il est clair que (A x B, =) est un ordre.

Nous nous proposons de montrer que A x B muni de la première et de la seconde projection est l'opc produit de A et B.

Lemme 1.5. Soient A et B deux opcs.

Soit D une partie dirigée de A x B. On pose :

D1 = {x1 E A tel qu' il existe x2 E B; (x1,x2) E D} et

D2 = {x2 E B tel qu' il existe x1 E A; (x1, x2) E D}. Alors,

(i) D1 (respD2) est une partie dirigée de A (resp B). (ii)VA×B D=(VA D1, VB D2)

Preuve.

(i) Soient x1 et y1 deux éléments de D1. Cherchons x E D1 tel que x1 = x et y1 = x. Comme x1 E D1, il existe x2 E D2 tel que (x1, x2) E D. De même il existe y2 E D2 tel que (y1, y2) E D. D étant dirigée de Ax B, il existe (x, y) E D tel que (x1, x2) = (x, y) et (y1, y2) = (x, y). Donc x1 = x et y1 = x. Ce qui montre que D1 est une partie dirigée de A.

De même, on montre que D2 est une partie dirigée de B.

(ii) * Montrons que (VA D1, VB D2) est un majorant de D. Soit (x, y) E D, alors x = VA D1 et y = VB D2. Donc (x, y) = (VA D1, VB D2). Ce qui prouve que (V A D1, VB D2) est un majorant de D.

** Montrons que (VA D1, VB D2) est le plus petit majorant de D.

Soit (a, b) un majorant de D. Pour tout x E D1 il existe y E D2 tel que (x, y) E D. (a, b) étant un majorant de D, (x, y) = (a, b). Donc x = a pour tout x E D1. Partant, a est un majorant de D1 et, VA D1 = a.

De même, on montre que VB D2 = b. Ce qui montre que (VA D1, VB D2) = (a, b). Donc (VA D1, VB D2) = VA×B D.

Lemme 1.6. Soient A et B deux opcs (i) Les projections

ð1: A x B ----> A (a, b) 1----> a

et

ð2 : A x B ----> B (a, b) 1----> b

sont continues .

(ii) Pour tout opc C, une application f :C ---> A x B est continue si et seulement si r1 o f et r2 o f sont continues.

Preuve.

(i) Soit D une partie dirigée de AxB. D'après le lemme(1.5), (VA D1, VB D2) = VAXB D. (VAXB D) = VA r1 (D).

Montrons que r1
Nous savons que

(VAXB D) = (VA D1, VB D2 )

=VA

D1

=VA r1 (D) .

Donc r1 est continue.

(ii) ) Si f est continue, r1 o f et r2 o f sont continues comme composées d'applications continues.

?)Supposons r1 o f et r2 o f continues et montrons que f est continue.

Soit D une partie dirigée de C. Nous allons montrer que f (VC D) VA X B f (D)

f (VC D) = ir1 o f (VC , r2 o f (VC D) )

VA r1 o f (D) , VB r2

o f (D)) car ri o f est continue pour i E {1, 2}

=

= VAXB f (D) d'après lemme (1.5)

On conclut que f est continue.

Remarque 1.2. Soit L un opc muni de deux applications continues q1 : L ---> A et q2 : L---> B , d'après la propriété universelle de A x B dans ENS, il existe une unique

application < q1,q2 >:L --> A x B

l 1---> (q1 (l), q2 (l))

rendant commutatif le diagramme suivant :.

Q2

//B

 
 

.

A< L

CCCC<Q1,Q2>
ð1V ð2

AxB

D'après lemme (1.6), < q1, q2 > est continue

De cette remarque et des lemmes (1.5) et (1.6), nous déduisons que : Corollaire 1.1. La catégorie CPO admet des produits binaires.

Remarque 1.3. L'opc trivial (réduit à un seul élément ) est un objet final de la catégorie CPO.

A présent, l'on désire montrer que CPO admet des produits finis. Pour cela, nous avons besoin du résultat classique ci-après.

Théorème 1.2. (f4J)Si une catégorie C admet des produits binaires et un objet final alors elle admet des limites finies.

De ce résultat et des lemmes et corollaires ci-dessus, nous déduisons que : Proposition 1.8. CPO est cartésienne.

Pour faciliter la compréhension de cette notion, construisons quelques exemples de produits.

Exemple 1.4. 1) A la remarque(1.1), nous avons défini sur A = {x, y, z} une structure

d'opc représentée par :

77

z qq hh

%%

x

33 y

ee

Le produit A x A est illustré par :

¼¼

(z,z)

't

AA

]]

R

¼¼

(y,x)

(x,y)

(y,y)

jj

77

Lt

]]

AA

(x,x)

YY

¼¼

77

MM

gg

(y,z)

(z,y)

XX

¼¼

(z, x)

(x,z)

JJ

Dans cette représentation, les flèches désignent l'ordre composante par composante.

2) Le produit N x N est illustré par :

·

>
·


·

(0, 2)

77

¼¼

··


·


·

//

77

77

(0,1)

(1,1) //

JJ

(2, 2)

··

··

(1, 2)

//

(0, 0)

Ji

(1,0)

''

11

''

//

(2,1)


·


·

· >
·

J'

''

(2, 0)

4

Proposition 1.9. Soient A, B et C trois opcs. Une application f: A x B ? C est continue si et seulement si ses applications partielles f (--, b) et f (a, -) sont continues pour tout a E A et b E B.

Preuve.

i) Supposons f (-, b) et f (a, -) continues pour tout a E A et b E B.

* Soient (x, y) et (x', y') deux éléments de A x B ; tels que (x, y) = (x', y') alors, f (x, y) = f (x, y') car f est monotone en son deuxième argument

= f (x', y') car f est monotone en son premier argument

Ce qui montre que f est monotone.

** Soit D une partie dirigée de A x B.

D'après le lemme (1.5), VA×BD = (VA D1, VB D2). Où D1 et D2 sont définies comme au lemme(1.5). Par ailleurs,

f (V- D)f VAD1, VB D2)

( -,

f

V

BD2)(

V

A

= WC n (f-VB D2) (a), a E D1o , carf (-, y) est continue

= WC nf (a, --) (VB D2) , a E Do , carf (x, -) est continue = WC nVC If (a, b) , a E D1, b E D2}o

= WC f (D1 x D2)

Comme D ? D1 x D2, WC f (D) = WC f (D1 x D2) .

Pour démontrer l'inégalité inverse, notons que tout élément (x, y) de D1 x D2 est inférieure ou égal à un élément de D.

D1)

= WC n f(a, VBD2) , a E Do

En effet, comme x E D1, il existe yf E D2 tels que (x; yf) E D. De même, il existe xf E
D1 tel que (xf, y) soit dans D. Comme D est une partie dirigée, il existe (xff, yff) E D

(xf y) < (x» y") ; ff et y =

tel que (x, yf) = (xff , , y") et ) en particulier, x = x yff.

\

i.e, (x, y) = (xff, yff ) . Comme tout élément (x, y) de D1 x D2, est majoré par un élément de D, et comme f est monotone, tout majorant de f (D) est aussi majorant de f (Doo x DE). On a donc We f (D1 x D2) = We f (D).

D'où We f (D) = f (y 'Ax8 D. Ce qui montre que f est continue.

ii) Réciproquement, supposons f continue de A x B dans C. Pour toute partie dirigée D de B, et pour tout x E A, la partie {x} x D de A x B est une partie dirigée de A x B. Soit f (x, -) l'application qui à tout y E B associe f (x, y). Comme f

est continue, f (\tAx8 {x} D) = We f ({x}

x D). Donc f (x, -) est continue. De

même, on montre, par un argument similaire que l'application f (-, y) qui à tout x E A associe f (x, y) est continue.

observation 1.1. Ce résultat est un cas particulier car en topologie générale, il est démontré que la continuité d'une application définie sur un produit implique celle de ses fonctions partielles. La réciproque de ce résultat est fausse. L'exemple type est le cas de la fonction f :118 xl -?R définie par :

½20)+y xy

f (x, y)=x 2 si (x, y) (0, 0)

(

0 les applications partielles f(0,--) et f(--, 0) sont des
, fonctions nulles et sont donc continues. En revanche, pour y = ax, a E IR et x =6 0, on a

f (x, ax) = 1%2 qui ne tend pas vers 0 avec x. La fonction n'est donc pas continue en (0, 0). C'est ce qu'illustre son graphe ci-dessous.

Nous allons à présent établir un lien entre la topologie de Scott sur les produits et celle de Tychonoff.

Théorème 1.3. La topologie de Scott sur les produits est plus fine que celle de Tychonof.

Preuve. Soit A et B deux opcs.

Soit U un ouvert de Tychonoff de A x B, il existe U1 (resp U2) ouvert de A

(resp ouvert de B) tels que U = 7r1-1 (U1) n 7r2-1 (U2)

Montrons que U est un ouvert de Scott.

* Soient (a, b) et (á, â) deux éléments de A x B tels que (a, b) = (á, â) et (a, b) E U. Nous devons montrer que (á, â) E U. Comme U = 7r1-1 (U1) n 7r21 (U2), alors (a, b) EU implique (a, b) E 7ri1 (U1) et (a, b) E 7r21 (U2) . Donc (á, â) E 7ri1 (U1) n 7r21 (U2) car chaque 7ri-1 (Ui) est filtrant pour i = 1, 2 . Partant, (á, â) E U.

.

** Montrons que U est inaccessible par suprema dirigés.

Soit D une partie dirigée de A x B telle que VA× B

D E U. Il faut montrer que D n U =6 ç Cependant, il existe D1 et D2 définis comme au lemme (1.5) tels que

.

VA×B (VA D1, VB D2) .

Ainsi

VA×B D E U équivaut à (VA D1, VB D2) E 7r1-1 (U1) n 7r2-1 (U2)

implique (VA D1, VB D2) E-1(U1) (VA D1,VB D2) E 7r2 (U2) implique VA D1 E U1 et VB D2 E U2

implique D1 n U1 =6 ç et D2 n U2 =6 ç

impliqu'ils existent d1 E D1 n U1 et d2 E D2 n D2

D'après la définition de Di, il existe a E D2 (resp b E D2) tel que (d1, a) E D et (b, d2) E D. D étant une partie dirigée de A x B, il existe (x, y) E D tel que (d1, a) = (x, y) et (b, d2) = (x, y) . Donc d1 = x et d2 = y. Comme di EUi et Ui est filtrant, d1 = x et d2 = y implique x E U1 et y E U2. Partant, (x, y) E 7r-1 (U1) n E 7r-1 (U2) n D.

Ce qui montre que U est inaccessible par suprema dirigés. Par conséquent, tout ouvert de Tychonoff est également ouvert de Scott.

Ce résultat était prévisible car la topologie de Tychonoff est la moins fine des topologies définies sur A x B rendant continues les projections 7r1 et 7r2. Or nous avons montré au lemme(1.6) que A x B muni de la topologie de Scott rendait continue ces projections. Donc par minimalité, la topologie de Scott est plus fine que celle de Tychonoff.

Pour démontrer la réciproque de ce théorème, nous allons utiliser la propriété universelle du produit A x B. C'est l'objet du théorème suivant.

Théorème 1.4. La topologie de Scott est moins fine que celle de Tychonof.

Preuve. Posons S (resp T) la topologie de Scott (resp Tychonoff) sur AxB. Le théorème précédent montre que T C S. Ce qui signifie que l'identité

idA×B : (A x B, S) -? (A x B, T) (que nous noterons idS?T) est continue. Il suffit de montrer que l'identité idA×B : (A x B, T) -? (A x B, S) (que nous noterons idT?S) est continue pour conclure que S C T. D'après la P.0 de (A x B, S) (resp (A x B, T)), il existe une unique application continue ? (resp ) rendant commutatif le diagramme ci-dessous. i.e, 7rio ? = 7ri et 7ri o = 7ri pour i = 1, 2. Comme idS?T est continue, on déduit l'unicité de ? que ? = idS?T. D'après la P.0 de (A x B, S) , idS?S est la seule application f continue de (A x B, S) vers (A x B, S) telle que 7ri o f = 7ri pour i = 1, 2. Cependant, 7ri o?o = 7ri pour i = 1,2. On conclut d'après l'unicité de idS?S que ? o = idS?S. Comme ? = idT ?S,

on déduit que b = idS?S. Ce qui montre que S Ç T. (A, SA)(A x B, T )

ð2 // (B, SB)

oo ð1

ça

OO

ø

²²

eeJJJJJJJJJJJJJ

ð1 JJJJJJJJ

9t9

ttttttttttttttttttt

ð2

(AxB, S)

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille