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Gestion communautaire des ressources en eau et conflits d'usage dans la basse vallée de l'Ouémé

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par Setondji Yacin Wilfrid BOKO
Université d'Abomey-Calavi - Diplôme d'Etude Supérieure Spécialisée 2009
  

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1-2 Objectifs

1-2-1 Objectif Général

L?objectif général de cette étude est de faire une analyse de la manière dont la gestion communautaire des ressources en eau est effectuée dans la basse vallée de l?Ouémé et de mieux cerner les sources des conflits y afférents.

1-2-2 Objectifs Spécifiques

L?objectif général sera atteint à travers les objectifs spécifiques suivants :

V' Identifier le mode et l?organisation pratique de la gestion

communautaire des ressources en eau ;

V' Analyser les problèmes qui entravent la mise en oeuvre efficiente des

stratégies de gestion communautaire ;

V' Identifier les sources des conflits d?usag e et proposer des approches de

solutions.

1-3 Hypothèses

La présente recherche est conduite sur la base des hypothèses suivantes :

- Dans le contexte actuel de décentralisation, les communautés villageoises n?ont pas changé leurs habitudes face aux ressources naturelles dont ils ont la responsabilité de gestion ; surtout l?eau qui s?avère rtre une ressource très importante ;

- Les populations ont adopté les principes d?une gestion communautaire pour un développement soutenu dans leur milieu

Les modes de gestion sont à l?origine des conflits entre les populations 1-4 Localisation du milieu d'étude

Le bassin de l?Ouémé est le plus important du Bénin. Le régime du fleuve et des rivières qui l?alimentent varie en fonction de la répartition spatio-temporelle des précipitations (Le Barbé et al. 1993).

Après sa confluence avec le Zou, l?Ouémé entaille profondément les formations du Continental Terminal. La pente de la rivière devient alors extrêmement faible (5 m de dénivelée sur 85 km) et la vallée OEl?Ouémé se présente alors comme une large zone inondable où le système hydrographique est très complexe. Une rivière, la Sô en rive droite, a un cours parallèle à l?Ouémé avec lequel elle est reliée par

différents bras tantôt défluents, tantôt affluents : le Zounga, l?Agbagbe, le Ouovu et le Zouvi. C?est cet ensemble qui forme le delta de l?Ouémé. La Sô et l?Ouémé se jettent dans le lac Nokoué respectivement aux environs de Ganvié et à l?Ouest de Porto-Novo.

Le lac Nokoué communique avec la mer par le chenal artificiel de la lagune de Cotonou et par les lagunes de Porto-Novo et celles du Nigeria à travers le chenal de Gbadagri au Nigéria.

Sur les plateaux de terre de barre très perméables, il n?existe quasiment pas de réseau hydrographique. Dans la dépression de la Lama très plate, le réseau hydrographique est très dégradé. Il existe de nombreuses zones d?endoréisme.

Carte 1 : Localisation du secteur d?étude

1-5 Milieu physique 1-5-1 Géologie

La structure géologique du secteur d?étude est constituée de terrains récents et anciens. Les terrains les plus anciens remontent au Crétacé (fin de l?ère secondaire). Cette partie s?inscrit dans le bassin sédimentaire côtier comprenant les grands plateaux et les plaines d?inondation alluviales. Le plateau d?Allada à l?est est formé par le continental terminal et la terre de barre qui surmonte des séries sédimentaires anciennes allant du Crétacé au Miocène (Oyédé, 1991). La plaine alluviale à l?Est est le siège de dépôts Quaternaires, récents et subactuels.

Le continental terminal désigne un ensemble associant des faciès argilo-sableux, parfois conglomératiques. Son épaisseur dépasse une cinquantaine de mètres au sud et décroit vers le nord. Il débute avec une formation en galets interprétée comme résultant d?une rupture d?équilibre en liaison avec les phénomènes climatiques (Lang et al. 1982 ; Oyédé, 1991).On assiste ensuite à une sédimentation argilo-sableuse parfois conglomératique, résultant des remaniements d?altérites à kaolinites formées en climat tropical humide.

La « Terre de barre » est un mélange assez homogène rouge d?argile kaolinique et de sable quartzeux fin à moyen qui couronne le « Continental terminal » sensu stricto des plateaux. C?est une formation provenant du démantèlement de sols latéritiques (Houéssou et Lang, 1979 ; Oyédé, 1991), c'est-à-dire un ensemble de formations sablo-argileuses présentant des caractères sédimentologiques accusés évoquant un ruissellement en nappe.

Les principales unités topographiques pouvant être distinguées sont les suivantes :

- le plateau d?une altitude moyenne de 40 et 50m , entaillé par des vallées
profondes ;

- le versant du plateau en pente douce vers la vallée de la Sô ;

terrasses fluviales.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille