WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Evaluation de la toxicité des moules (mytilus galloprovencialis) issues de Jorf Lasfar (JL) et Oualidia (OL) sur la moelle osseuse chez le rat

( Télécharger le fichier original )
par Mohamed BOUMHRAS
Université Hassan 1er, Faculté des Sciences et Techniques de Settat - DESA 2008
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

I.1. Choix des moules

Les organismes marins plus particulièrement les moules, concentrent les contaminants, en particulier les métaux, en fonction des concentrations présentes dans le milieu (Goldberg, 1975; Philips, 1977; Philips et Segar, 1986). C'est dans cette optique que Goldberg (1975) a proposé de suivre, à l'échelle internationale, les concentrations des contaminants dans les organismes vivants pour surveiller le milieu marin. En effet, ces bivalves présentent des caractéristiques, qui en font de bons bioindicateurs très largement utilisés dans divers programmes de surveillance de la pollution des milieux marins. Elles ont été choisies pour les raisons suivantes :

) Large répartition géographique allant des régions tempérées aux régions subarctiques; ? Mode de vie sessile et euryhalin ;

? Faculté d'accumuler des métaux présents dans le milieu récepteur

? Tolérance à différents stress ;

? Possibilité de les transplanter ;

? Consommation par l'homme donc elles sont un vecteur de contamination.

I.2. Anatomie

Les moules contiennent deux valves lisses ou coquilles extérieures protectrices (figure 2), ces coquilles sont sous forme subconique de couleur noire bleuâtre et sont maintenues ensemble par une petite charnière droite. Elles possèdent deux muscles adducteurs inégaux qui leurs permettent d'ouvrir et de fermer leur coquille (figure 3). La moule se déplace lentement à l'aide de son pied pour trouver le meilleur emplacement de fixation. Le byssus est faisceau de filaments soyeux secrétés par une glande situés au dessous du pied, il permet la fixation de la moule sur un support.

I.3. Mode de vie

La respiration chez les moules (figure 4) se fait en filtrant activement l'oxygène dans l'eau a l'aide des branchies, les mollusques filtreurs se nourrit principalement de phytoplancton et d'autres matières organiques, la croissance de moule est optimale dans un milieu où la nourriture est riche et abondante. Les moules vivent partout dans le monde, dans les eaux polaires, tempérées, peu profonds et légèrement saumâtres, elles se trouvent également dans des milieux très profonds a forte salinité en haute mer.

Figure 2 : Chaire et coquille d'une moules (Mytilus).

Figure 3 : Principaux éléments anatomiques interne d'une moules.

Figure 4 : Mode de vie des moules.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams