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Utilisation de la discrimination isotopique du carbone comme critère de sélection du blé dur ( triticum durum desf ) en relation avec le bilan hydrique

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par Nadjim SEMCHEDDINE
Université de Setif - magistère 2008
  

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Conclusion

La production des céréales dépend des conditions climatiques, des caractéristiques morpho physiologiques, phénologiques et agronomiques du génotype et en très grande partie des interactions génotype environnement. Les différents facteurs climatiques et nutritionnels du milieu agissent d'une part sur le développement et d'autre part sur le potentiel de croissance. Ils conditionnent l'intensité de la compétition et déterminent le nombre, la taille et le devenir des organes (Triboï & Ntonga, 1993).

Dans cet essai, les résultats du bilan hydrique mettent en évidence trois phases de stress hydrique. La première relativement courte observée dès le semis et ne semble pas affecter la végétation. La seconde phase du stress qui est plus longue (60 jours), va de la levée jusqu'au début montaison. La simulation du bilan hydrique par le modèle BUDGET pour cette phase, montre que le stress hydrique est identique pour tous les génotypes. Ainsi, le cumul de la transpiration potentielle et réelle est le même à ce stade. En revanche, la troisième phase de stress qui coïncide avec un stade phénologique très important (l'épiaison) s'est répercutée d'une façon différente sur les génotypes. Les résultats montrent que les génotypes qui ont subit moins de stress hydrique à l'épiaison sont plus précoces (Mexicali, Altar, Waha...etc.). Contrairement aux génotypes tardifs (Oued zenati et Polonicum) qui ont subit plus de stress hydrique. Les génotypes précoces ont réalisé les meilleurs rendements en grains et ils ont une meilleure efficacité d'utilisation de l'eau pour la production de grain.

On note que le nombre de grains produit par unité de surface est la composante la plus corrélée au rendement. Aussi, Les résultats indiquent qu'une meilleure production de biomasse aérienne n'est pas forcément synonyme d'un meilleur rendement. Par contre, l'indice de récolte qui est très bien corrélé au rendement (r= 0,97) semble être un bon critère pour la sélection des génotypes à haut rendement en grains.

De nombreuses études ont montré l'existence d'une variation génotypique pour Ä 13C chez le blé pendant l'épiaison et la floraison. La plupart de ces expériences ont été effectuées dans les régions méditerranéennes ou dans des régions similaires en culture pluviale. La plupart du temps, la relation entre le rendement et la discrimination isotopique du carbone s'est montrée plutôt positive (Condon & al., 1987; Condon & Hall., 1997 ; Morgan & al., 1993; Merah & al., 2001 ; Sayre & al., 1995).

Globalement, les résultats indiquent que la discrimination isotopique du carbone 13C est positivement corrélée à la précocité, à l'efficacité d'utilisation de l'eau et au rendement. En effet les génotypes précoces ayant des rendements élevés en raison d'une meilleure utilisation de l'eau ont des valeurs de Ä13C plus élevées. En revanche, la hauteur et la production de biomasse sont négativement corrélées à la discrimination isotopique du carbone.

De nombreux chercheurs proposent la recherche de critères intégrateurs pouvant associer plusieurs caractéristiques de tolérance, telles que la mesure des mécanismes d'ouverture stomatiques, la mesure de la température du couvert végétal et la discrimination isotopique du carbone. (Araus & al., 2003).

Ce travail tente de décrire l'état hydrique d'un type de sol par simulation en utilisant le modèle Budget pour mieux comprendre le comportement des génotypes face aux différents scénarios climatiques. Ces premiers résultats obtenus sont encourageants; Ils peuvent servir comme base pour d'autres travaux afin d'apporter quelques corrections dans le calcul de l'évapotranspiration et réduire ainsi l'écart observé entre les paramètres estimés et réels.

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