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Connaissance, Développement, division internationale du travail. Quelle place pour les pays émergents? Le cas de la Chine et l'Inde

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par Erick ATANGANA
Université Paris 1 Panthéon Sorbonne - Master Economie de l'industrie et des services 2006
  

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1.2. QUELQUES PROBLEMES POSES PAR LE DEBAT SUR LA NOUVELLE D.I.T BASEE SUR LA CONNAISANCE

En effet, le pilier central sur lequel se situe l'approche de Mouhoud (2003) est le passage d'une division technique du travail à une division cognitive du travail. Mais ce constat ne fait pas consensus chez les économistes. Pour certains la crise du Fordisme marque plutôt la naissance du modèle Néo-taylorien de la division du travail.

De même, en ce qui concerne le transfert technologique, beaucoup d'auteurs (Grossman et Helpman, 1991 ; Coe, Helpman, et Hoffmaister, 1995 ; Keller, 2002 et Keller, 2007...) s'accordent pour dire que le commerce de biens intermédiaires pourrait être un canal important de transmission de technologie. Dans le cas des pays émergents, l'importation de composants pour assemblage peut être le moyen le plus facile d'acquérir de la haute technologie.

En plus ces analyses ne prennent pas en compte, les critères de minimisation des coûts d'exploitation et de production. Quand on sait que les ingénieurs et scientifiques de certains pays émergents (Inde) présentent à peu près le même niveau de compétences que ceux des pays développés et sont employables à des salaires compétitifs.

1.2.1. LE MODELE NEO-TAYLORIEN

Pour les auteurs issus de cette thèse, la mutation principale née de la crise du Fordisme est le passage du modèle Fordien de la production de masse rigide au modèle Néo-Taylorien de la production de masse flexible. C'est le caractère de plus en plus instable et versatile de la demande qui expliquerait la transition vers un modèle de la production de masse flexible. Selon ces auteurs, la crise de Fordisme serait la conséquence de l'incapacité de la chaîne de production fordienne à satisfaire une demande de plus en plus diversifiée.

Les nouvelles technologies jouent un rôle essentiel dans cette approche parce-que leur introduction dans la division du travail a permis, grâce à l'automatique et la robotique, de rendre la production beaucoup plus flexible. C'est-à-dire un modèle capable d'associer à la fois économies d'échelles et économie de variétés (Vercelone, 2007). Ici l'efficacité ne se trouve pas dans la mobilisation des savoirs des travailleurs, elle se retrouve plutôt dans la capacité des firmes à respecter les contraintes de qualité et de délais.

Cette logique Néo-taylorienne est basée sur des localisations fondées sur la minimisation des coûts. Même si certains pensent que les entreprises concernées par ce type de division du travail exercent leurs activités dans des secteurs de production de biens de consommation faiblement intensifs en connaissances (Mouhoud, 2003a), cela ne représente en rien un frein à l'extension de la logique taylorienne de minimisation des coûts à des secteurs intensifs en connaissances. Puisque Mouhoud (2003a) stipule que l'utilisation intensive des nouvelles technologies est propice à la mise en place d'une division technique du travail flexibilisée.

En outre l'auteur admet en frôlant la contradiction que l'une des principales caractéristiques de la polarisation actuelle de l'économie mondiale est l'implication des nouveaux pays industriels à capacité technologique dans la dynamique des échanges entre les trois blocs de la Triade. Pour l`auteur la mondialisation même si elle n'est pas vraiment un véritable processus d'échanges de biens et de capitaux et de technologies à l'échelle planétaire, « Elle se traduit en réalité par un processus de polarisation de ces flux entre et à l'intérieur des pays riches de la Triade, selon une logique qui, tout en impliquant certains pays émergents, aboutit pour la plupart des pays à dotations naturelles à une déconnexion forcée, les seuls avantages de ces derniers résidant dans la disponibilité de ressources naturelles ou de main d' oeuvre à bas prix. » (Mouhoud, 2003a).

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