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La politique maritime algerienne apres la liberalisation du commerce exterieur

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par mohamed kheyar et nourdine zerouklane
université de bejaia - licence en sciences economiques 2008
  

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Conclusion générale :

L'Etat intervient sous différentes formes ; en tant que puissance publique, rôle qui lui est dévolu quelque soit son orientation politique, c'est l'Etat législateur, l'Etat est aussi partenaire d'autres Etats dans le cadre international. Il peut également agir en tant que agent économique, c'est le cas de l'Algérie avant l'intervention du FMI au début des années 90.

Le transport maritime en Algérie a évolué à l'image de l'économie nationale, dans un contexte « étatiste »et « socialiste ».l'Etat a conservé un rôle hybride, il est à la fois acteur et régulateur rôle qu'il a des difficultés à tenir. Dans cette ambiance les sociétés nationales, principaux chargeurs, sont devenues par leur gigantisme de véritables «Etat dans l'Etat ». Le secteur maritime demeure partagé entre les réalités économiques, maritimes et les volontés des « politiques ». On croyait que la réglementation permettrait d'éviter la confrontation avec les règles de marché maritime.

Le bilan fait sur la qualité de l'activité maritime et portuaire de l'Algérie s'avère particulièrement préoccupant, cette constatation s'applique notamment pour le transport des marchandises hors hydrocarbures. L'Algérie a fait porter son effort uniquement sur le secteur des hydrocarbures en se dotant d'une flotte méthaniere et en construisant une infrastructure portuaire adaptée à ce trafic. Mais l'Algérie qui voit 96% de son commerce extérieur emprunter la voie maritime a besoin aussi de ports efficaces et d'une flotte performante pour assurer l'acheminement de ses produits (biens d'équipements, produits alimentaires), à ce niveau, elle a un retard important à combler.

Un pays qui a une culture maritime est celui qui a su valoriser sa façade maritime (pèche, tourisme, cabotage etc.), ce n'est pas le cas de l'Algérie qui a abordé l'espace marin avec un aspect continentaliste. L'absence de cabotage, situation paradoxale lorsqu'on sait que ce pays dispose de 13 ports. Valoriser sa façade maritime signifie aussi adopter une politique active qui consiste à créer un trafic de transbordement dans un port national dont l'avantage est multiple : valeur ajoutée pour le port, emplois, réduction des taux de frets, etc. Ces obstacles ont fait apparaitre les limites et les incohérences de la politique maritime de l'Algérie.

Après le désengagement graduel de l'Etat entamé le début des années 90, ou les échanges ont connu une faible amélioration, vient le tour des réformes qui ont mis de l'huile dans les rouges du commerce extérieur algérien. On a d'ailleurs assisté à un accroissement de plus en plus important des échanges internationaux de marchandises qui ont dépassé, pour la première fois, les 100 millions de tonnes et cela à partir de 1999 et atteignent 108 millions de tonnes en 2002 et dépasse les 115 millions de tonnes en 2005. Cet accroissement est soutenu en grande partie par la flotte étrangère qui accapare 80% du volume des échanges extérieurs algériens au détriment du pavillon national, qui malgré l'ouverture des activités liées au transport, aux opérateurs privés locaux et étrangers, reste très faible (10%). En effet, la loi 98-05 portant sur le transport maritime a stimulé un accroissement sans précédent de transport maritime.

Enfin, si l'Algérie veut atteindre son ambition maritime, elle doit oeuvrer pour une cohésion mer-ports. Pour réaliser cette mesure, elle doit s'appuyer sur une communauté portuaire soudée et une fonction armatoriale revalorisée.

De grands défis attendent donc les responsables.

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery