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La fonction commerciale dans les entreprises financières: Analyse des composantes des inter relations avec les autres fonctions (banque)

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par Issakha DIAKHATE
ISG Dakar -  2007
  

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1-2-3 Les contraintes.

- mise en place d'une infrastructure lourde.

Pour asseoir une bonne politique de collecte de ressources, les banques de réseau sont tenues de déployer un réseau d'agences et de guichets de plus en plus important. L'effort d'équipement (construction et équipement des agences) et les charges de fonctionnement sont élevés. Nous avons décrit plus loin les réseaux d'agences et l'effectif des grandes banques qui leur permettent de drainer des ressources. Les ressources sont pour l'essentiel à vue donc théoriquement à bon marché, néanmoins les charges d'infrastructure leur confèrent un coût, on parle de coûts implicites de la ressource. Ainsi la bonne maîtrise de l'infrastructure de production en général, en vue de son optimisation devient un enjeu crucial pour les banques sénégalaises. Toutefois, le coefficient net d'exploitation qui représente la proportion des frais généraux plus les dotations aux amortissements sur le produit bancaire, est convenable comparativement à la moyenne de l'ensemble des pays de l'UMOA. En fin 2000, le taux était de 66 % pour l'UMOA et de 55 % pour le Sénégal, donc bien en retrait.

- Le respect strict de la réglementation prudentielle (modifiée le 17 juin 1999).

La réglementation prudentielle applicable depuis 2000 est édictée par la commission bancaire sise à Abidjan. C'est l'agence de contrôle des banques et établissements financiers. Certaines normes pourraient limiter l'action des banques si leur application devenait stricte.

· la norme de couverture des risques par les fonds propres est fixée à un minimum de 8 % dans le nouveau dispositif prudentiel. Au Sénégal, trois banques étaient en règle au 31 décembre 2000.

· la représentation du capital minimum, soit à 1 milliard, soit au montant du capital retenu dans la décision d'agrément lorsque ce dernier est supérieur à 1 milliard. Au Sénégal deux banques étaient en règle au 31 décembre 2000.

· la couverture des emplois à moyen et long terme par des ressources stables. Cette norme vise à éviter une transformation excessive des ressources à court terme en emplois à moyen et long terme. Cette règle exige que les emplois d'une durée résiduelle supérieure à 2 ans soient couverts à hauteur de 75 %, au moins, par des ressources de durée équivalente. Au Sénégal deux banques étaient en règle au 31 décembre 2000.

- des contraintes technologiques

Elles se font jour au niveau de l'exploitation des fichiers clients. Ceux-ci sont saisis maintenant directement par l'ordinateur central de la banque et sont ainsi disponibles au niveau des terminaux. Mais les données qu'ils comportent sont celles relatives aux opérations courantes et ne sauraient servir à des applications marketing poussées. Aujourd'hui, il y a une décentralisation progressive des applications dans les grandes banques des pays développés avec l'apparition de nouvelles classes d'ordinateurs mais les coûts de traitement s'avèrent encore très élevés. Certaines de ces banques utilisent des mini ordinateurs pour effectuer des applications marketing, c'est une voie qui est ouverte à notre marché.

- L'environnement économique.

L'économie sénégalaise a enregistré une croissance soutenue ces dernières années. En 2000, le PIB a connu une croissance de 5,5 % contre 5,1 l'année précédente. Mais c'est une croissance qui est tirée par les produits agricoles de toutes natures qui sont dépendantes des aléas de la pluviométrie. L'activité industrielle progresse faiblement si elle ne fléchit pas comme en 2000 (- 1,2 %) et ce recul est imputable à la baisse de l'activité des industries manufacturières (-5,1 %) qui consomment l'essentiel des crédits bancaires. Le secteur tertiaire connaît un certain ralentissement avec 4,3 % de croissance en 1999 contre 8,5 % en 1998 qui se poursuit en 2000 avec 2,5 % seulement. Le commerce perd 2,1 points de croissance en 2000 à 2 % et le transport et les télécommunications se maintiennent. Au total, l'environnement économique ne recèle pas, pour le moment, de potentialités ou de ressources stratégiques qui pourraient placer l'économie sénégalaise sur une bonne rampe de développement. Et les secteurs qui sont exploités comportent beaucoup de contingences qui freinent leur bonne évolution. Ces paramètres étant des fondements importants de toutes décisions stratégiques, le champ d'intervention du marketing et des pratiques commerciales au Sénégal est très réduit, comme nous l'avons décrit.

1-3 Les objectifs commerciaux 

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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo