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Etude du comportement de trois variétés de colza (brassica napus) dans les conditions du Haut Cheliff

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par Ismail Guettaa
Centre universitaire de Khemis-Miliana  - Ingénieur d'état en Agronomie spécialité Phytotechnie  2010
  

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Partie II :

Expérimentation.

Chapitre 06 :

Matériels et

méthodes

1-1. But d'essai:

L'objectif de notre expérimentation est d'étudier la potentialité de trois variétés de colza en zone semi-aride ainsi que leurs principales performances agronomiques jugées sur les critères : de précocité, de productivité, et leurs adaptations vis-à-vis les facteurs biotiques et abiotiques de milieu.

1-2. Étude de milieu:

Notre essai est réalisé dans la station expérimentale du centre universitaire de khemis-Miliana durant la compagne 2009/2010.

1-2-1. Présentation de périmètre de haut Cheliff :

La station expérimentale du centre universitaire de khemis miliana se situe au niveau du périmètre du haut Chélif qui se situe à 40 km à vol d'oiseau de la mer avec une altitude moyenne de 300 m et une superficie de 39000 hectares.

Le périmètre de haut Cheliff se limite :

1' Du sud : le massif de l'Ouersenis

v' Du nord : Les montagnes de Dahra v' De l'est : La wilaya de Medea

v' De L'ouest : La wilaya de Chleff

Dans la région du Haut Cheliff, la nature du sol varie avec le relief, ce qui nous permet de distinguer trois principaux types de sol :

v' Les sols alluviaux sableux de la terrasse moderne. v' Les sols alluviaux limoneux de terrasse récente.

v' Les sols de la terrasse ancienne.

Ce dernier est divisé en deux plaines séparées par le massif de Doui:

v' La plaine de Khemis-Miliana : elle occupe la majorité de la superficie environ 28000 hectares ce qui représente 72 % de l'ensemble de la superficie.

v' La plaine de Kherba et Elabadia plus étroite et ne représente que 28% de la superficie totale du périmètre du haut Cheliff soit 11300 hectares. (Bradai, 1993 in Merouche, 1996)

1-2-2. Présentation de la station expérimentale :

L'essai qu'on a fait est mis sur la station expérimentale au niveau du centre universitaire de Khemis-Miliana avec une altitude de 283 m.

Source : Google earth Figure 07 : Localisation de la station expérimentale.

1-2-3.Données climatiques : 1-2-3-1. Pluviométrie :

La zone de Khemis-milana est caractérisée par des faibles précipitations irrégulières dans le temps. Les données pluviométriques de la compagne 2009-2010 sont présentées sur le tableau 08 :

Tableau 08 : précipitations, vents et gelée de la compagne 2009-2010.

Mois

Nombre
de jours
de pluie

Accidents climatiques
2009-2010

Précipitatio
n mm
2009-2010

Précipitation
mm 1979-
2008

Écart

vents

Gelée

Sep

7

3,76

0

27,7

39,92

-12,2

Oct

3

2,83

0

4,4

33,89

-29,49

Nov

7

3,03

0

53,1

58,22

-5,12

Dec

10

3,23

8

84,2

63,59

20,61

Jan

11

3 ,89

5

84,4

32,00

52,4

Fév

13

3,42

3

94,4

46,18

48,22

MAR

8

2,61

2

47,2

75,71

-28,51

Avr

3

2,28

0

18,3

35,49

-17,19

Mai

6

-

0

18

28,79

-10,79

Total

68

-

18

431,7

413,69

17,93

Source : ANRH Kkemis-miliana

D'après le tableau 08 la pluviométrie totale enregistrée durant la compagne 2009-2010 depuis septembre jusqu'à mai été 431,7 mm dont le mois le plus pluvieux est février avec 94,4 mm et le mois le plus sec est octobre avec 4,4 mm.

D'près ces données de précipitation on constate que la pluviométrie enregistrée durant le cycle de notre culture (dès le semis jusqu'à la récolte) été moins que les besoins totaux du colza (voir 346,5 tant que les besoins minimaux du colza sont de 400 mm) c'est pour cette raison on a procédé à l'irrigation comme complément des pluies.

Pluviom dtrie(m

100

90

40

30

20

80

70

60

50

10

0

Sept Oct Nov Déc Jan Fév Mar A vr Mai

Période sèche

Pluviom étrie (m m ) Température (C °)

M o is

Période
humide

Période sèche

35

30

50

45

40

25

20

5

0

15

10

Temp dratur (°

Figure 08 : Courbe Ombrothèrmique de la compagne 2009/2010. 1-2-3-2. Température:

Les relevés de la température pour la compagne 2009-2010 sont présentés sur le tableau 09 :

Tableau 09 : Température mensuelle moyenne maximale et minimale de la compagne 2009-2010.

T C°

Mois

T (C°) Min

T (C°) Max

T (C°) Moyenne

Sep

13,6

41,8

23,15

Oct

8,4

38

20,28

Nov

7

30,8

15,17

Déc

4,5

25,4

12,15

Jan

6

19,4

10,89

Fév

0

28,6

12,36

Mar

2,0

28,6

14,26

Avr

5,0

33,6

17,19

Mai

6

36

19,03

Source : ANRH Khemis-miliana

D'après le (tableau 09) on remarque que le mois le plus chaud durant le cycle de notre culture été le mois d'avril avec une température maximale de 33,6 C° et le mois le plus froid été le mois de février avec une température minimale de 0,0 C°.

1-2-4.Caractéristiques du sol:

Le tableau suivant présente les principales analyses qui ont été faites durant notre essai:

Tableau 10 : principales analyses physiques et chimiques.

Analyse

Méthode

PH

Méthode électrométrique (PH mètre)

Conductivité

Conductimètre

Calcaire total

Calcimètre de BERNARD

Les autres analyses n'ont pas été faites à cause soit de l'indisponibilité des réactifs chimique soit de matériels.

1-3. Protocole expérimental: 1-3-1. Matériels végétales :

Le matériel végétal de notre expérimentation est présenté par trois variétés de colza (Fantasio, Olindigo, Jura) dans le cadre d'un essai de comportement variétal.

Ces variétés sont des semences de groupe EURALIS (groupe coopératif agro-alimentaire du sud-ouest de la France) importé de la France pour voir leurs comportements dans les conditions pédoclimatiques de la région du Haut Cheliff.

Tableau 11 : principales caractéristiques des variétés étudiées.

Variétés

Type variétale

Précocité

Année d'inscription

Jura

Hybride

DP/P

1999

Fantasio

Lignée

DP/P

2002

Olindigo

Lignée

T/DT

1999

Source: CETIOM 2002

1-3-2. Dispositif expérimental:

Le protocole expérimental adopté pour notre essai est un bloc aléatoire complet avec 3 répétitions. Le choix de cette méthode repose sur son adaptation à ce type d'essai.

v' Nombre de facteurs: 1 (variété) v' Nombre de niveaux : 3

v' Nombre de répétitions : 3

1' Nombre de parcelles élémentaires : 9

La surface des parcelles élémentaires est calculée grâce à la formule suivante :

Surface des parcelles élémentaires = Nombre des lignes X écartement entre les lignes (m) X la longueur des lignes (m).

Les dimensions des parcelles élémentaires sont de 5 m pour la longueur et 1,6 m pour la largeur, d'où 8 m2 de superficie pour chacune, pour les bordures on laisse 1 m de chaque côté de l'extérieur et entre les blocs, et 0,6 entre les parcelles élémentaires.

0,6 m

19 m

N

O E

S

1 m

Olindigo

Fantasio

Jura

Fantasio

Jura

Olindigo

Jura

Olindigo

Fantasio

8 m

Parcelle élémentaire :

0,4m

 
 

5m

1,6m

Figure 09 : Dispositif expérimental. 1-3-3. Conduite culturale :

1-3-3-1. Précédent cultural:

Le précédent cultural de la parcelle dont on à fait notre essai étant une graminée fourragère « avoine » Avena sativa qui est considéré comme étant une culture appauvrissante et salissante (grâce aux grains laissés après la récolte).

1-3-3-2. Travail du sol:

Selon ANONYME (1992), le colza exige un travail de sol profond de 30 à 40 cm, avec une charrue ou un chisel, immédiatement après la récolte du précédent pour améliorer la structure en profondeur et favoriser le développement des racines.

Selon BOYELDIEU (1991), une levée rapide et homogène du colza exige un lit de semence constitué d'un mélange de terre fine et de petites mottes de 3 à 4 cm.

Au niveau de la parcelle expérimentale dont on à fait notre essai, le travail du sol est fait de manière conventionnelle, les différents travaux qui ont été réalisés sont les suivants :

v' Déchaumage après la récolte de précédent de l'année passée au mois de juillet.

v' Un labour avec une charrue a soc.

v' Recroisage avec un cover-croop.

v' Émiettement des grosses mottes.

1-3-3-3. Fumure du fond:

La fumure de fond a été épandue avant le recroisage pour un bon enfouissement, le seul engrais épandu était le TSP 46 (tri-superphosphate) à raison de 80u/ha qui contient 46% de P2O5 total dont 45% seulement est assimilable et qui contient d'avantage d'autres oligoéléments qui sont :

1' Le bore 60 ppm.

1' Le fer 3638 ppm.

v' Le manganèse Mn 114 ppm. 1' Le zinc Zn 170 ppm.

1' Le cuivre Cu 7 ppm.

NB :

En ce qui concerne le Potassium et la fumure organique, ils n'ont pas été épandus en raison de leurs indisponibilités.

1-3-3-4. Le semis:

Le semis a été effectué le 14/12/2009, il a été fait manuellement en ligne avec un écartement de 40 cm entre les lignes.

La dose de semis appliquée est de 7 kg/ha calculée sur la base de la faculté germinative, poids de mille grains, et la densité de peuplement recherchée tenant compte des conditions de semis (tout ce qui peut agir de manière indésirable sur la réussite de la levée).

1-3-3-5. La fertilisation azotée :

Le raisonnement de la fertilisation du colza doit prendre en compte les besoins de la plante au cours de son cycle ainsi que le niveau de fertilité du sol.

Les besoins en azote deviennent importants dès la reprise de la végétation au printemps environ 120 à 200 unités/ha selon les risques du lessivage.

La fertilisation azotée a été faite en raison de 160 U/ha par l'urée 46, cette quantité a été fractionnée en deux apports qui sont épandés comme suit:

v' Le premier apport a été fait le 06/01/2010 pour permettre aux jeunes plantules de se bien développer et de donner des feuilles vigoureuses ainsi pour constituer des réserves au niveau du pivot qui permet aux plantes de démarrer rapidement à la montaison.

v' Le deuxième apport a été fait le 01/03/2010 pour couvrir les besoins importants du colza à la reprise de végétation et à la floraison.

1-3-3-6. Entretien de la culture:

Les travaux d'entretien de la culture de colza a pour but de lutter contre les mauvaises herbes qui apparaissent pendant le cycle de développement du colza ainsi pour une bonne aération du sol. Les principaux travaux d'entretient effectués sont :

1-3-3-6-1. Le binage :

Le binage a été fait plusieurs fois au cour de cycle végétative de la culture (avant montaison) pour le but d'éliminer les mauvaises herbes ainsi pour aérer et ameublir le sol à la surface.

1-3-3-6-2. Le désherbage :

Pour les mauvaises herbes de pré-semis elles ont été éliminées par les travaux du sol (labour et recroisage), pour les autres de poste-levée elles ont été éliminées manuellement et grâce au binage.

Les principales mauvaises herbes observées sur notre parcelle sont présentées sur le tableau suivant :

Tableau 12 : Les principales mauvaises herbes observées.

Mauvaise herbe

Classe

Famille

Intervalle
d'appariation

Avoine cultivé (avena sativa)

Monocotylédones

Poaceae

Tout le cycle

La moutarde des
champs (sinapis
arvensis)

Dicotylédones

Brassicaceae

Tout le cycle

Vinaigrette
(oxalis pe-
carpae)

Dicotylédones

Oxalidaceae

Dès le début jusqu'à mai

Coquelicot
(papavera rhoas)

Dicotylédones

Papavéracées

Fin février-mai

Trèfle sauvage
(medicago
hispida)

Dicotylédones

Légumineuses

Janvier-récolte

Rumex

Dicotylédones

Polygonacées

Fin février-début
mai

Liseron des
champs
(convolvulus
arvensis)

Dicotylédones

Convolvulaceae

Janvier-récolte

Anacycle
(anacyclus
clavatus)

Dicotylédones

Astéracées

Mi-janvier-mai

Le désherbage chimique na pas été fait en raison de l'absence des herbicides sélectifs.

Le problème des mauvaises herbes reste toujours posé puisqu'on ne peut plus procéder au désherbage manuel surtout après la montaison (il devient impossible à cause de fort envahissement des plantes).

1-3-3-6-3. Filet anti-oiseaux:

L'installation du filet anti-oiseau a été faite au stade maturation, le 04/05/2010 pour éviter les pertes qui peuvent être occasionnées par les oiseaux durant la maturation des siliques.

1-3-3-7. Irrigation:

En raison de la faible précipitation de la compagne courante il été nécessaire d'irriguer la culture pour diminuer au maximum l'effet de stresse hydrique sur le rendement, à cet effet on a fait plusieurs apports d'irrigations.

Les dates et les doses d'irrigation sont présentées sur le tableau suivant : Tableau 13 : Dates et doses d'irrigation effectuées.

Date

Dose

26/03/2010

8 mm

09/04/2010

18 mm

21/04/2010

18 mm

03/05/2010

18 mm

Les deux premières doses ont été très faibles à cause des moyens limités donc ils ont été faits juste pour sauver la culture de stresse hydrique qu'elle subir.

1-3-3-8. Maladies et ravageurs observés: 1-3-3-8-1. Maladies:

En ce qui concerne les maladies elles sont faiblement remarquées avec des pertes négligeables. Les principales maladies remarquées sont présentées sur le tableau suivant :

Tableau 14 : Principales maladies remarquées.

Maladie

Stade

Photo

 

Dégâts
observés sur

Phoma

D1

 
 

Feuilles

Cylindrosporiose

E-G2

Feuilles

> Traitements effectués : aucun traitement n'a effectué car les degrés de manifestation de ces maladies sont très faibles et n'atteindre pas le seuil d'intervention.

1-3-3-8-2. Ravageurs :

D' après ANONYME, (2004) le principe de la lutte raisonnée est d'effectuer des traitements que si les deux conditions suivantes sont réunies :

v' Le colza doit être au stade sensible pour l'insecte concerné, c'est-àdire que les dégâts occasionnés par l'insecte risquent d'avoir des répercussions sur le rendement.

v' Le nombre d'insectes doit dépasser un seuil évalué soit par comptage
dans le champ, soit par piégeage, il est spécifique à chaque insecte.

Les principaux insectes observés sont présentés sur le tableau cidessous :

Tableau 15 : principaux ravageurs observés.

Ravageur

Stade

 

Photo

 

Dégâts
observés sur

Noctuelle

B2

 
 
 

Feuilles

Escargots

F1

 

Feuilles

Petites altises

D2

Boutons floraux

Grosses altise

G1

Fleurs

Criquets verts

F1

Feuilles

Puceron cendré

G1-G4

Fleurs et siliques

Puceron marron

G4

Mineuse des
feuilles

F1-G2

 
 

Feuilles

> Traitements effectués :

Deux traitements ont été effectués :

v' Premier traitement contre les noctuelles avec RELDAN 40 EC dont la matière active est Chlorpyriphos-méthyl (400 gr/l).

v' Deuxième traitement contre les pucerons avec la même insecticide RELDAN 40 EC dont la matière active est Chlorpyriphos-méthyl (400gr/l).

La dose mentionnée est de 1 litre par hectare. Et 20 ml par 20 litre d'eau. Donc l'équivalent de 0,36 ml d'insecticide dans 360 ml d'eau pour notre parcelle.

1-3-3-9. La récolte :

La récolte a été faite à deux temps:

v' Le 23/05/2010 une fois la moitié des plantes arrivent à la maturité on les faucher manuellement puis on les mit séparément dans des sacs de plastique pour quelles continuera leurs dessèchements (sénescence).

v' Le 26/05/2010 lorsque les plantes ont atteindre un taux d'humidité optimale pour le battage (de 9 à 10 %) le battage a été fait manuellement.

1-4. Méthode d'étude :

1-4-1. Détermination de déférents stades phénologiques :

Pendant tout le cycle de développement de notre culture, on a suivi et déterminé les différents stades phénologiques des trois variétés étudiés. On note un stade lorsque 50 % du peuplement ont atteint ce stade. Pour les différents stades phénologiques, voir annexes.

1-4-2. Paramètres étudiés :

Toutes les mesures biométriques sont réalisées sur 5 plants prélevés au hasard au seine de chaque parcelle élémentaire, d'où 15 plants par variétés, puis on calcule la moyenne.

> Nombre moyenne des plants par m2 :

Nous avons compté la densité de peuplement à l'aide d'un carré de 1 mètre carré de côté.

> Hauteurs de la première ramification fructifère :

La hauteur de la première ramification a été mesurée à partir de la base de la tige (sol) jusqu'à la première ramification qui porte les siliques.

> Nombre de ramifications fructifères par plantes :

Nous avons compté sur 5 plants prélevés au hasard de chaque parcelle élémentaire toutes les ramifications fructifères primaires et secondaires.

> Nombre des ramifications non fructifères par plantes :

Les ramifications non fructifères sont des ramifications qui ne porteront aucune silique. Elles sont des ramifications totalement avortées, cet avortement est dû le plus souvent aux conditions climatiques très sèches qui empêchent la formation des graines.

On compte leurs nombres dans chaque parcelle élémentaire sur 5 répétitions.

> Nombre des siliques par plante :

On compte manuellement le nombre des siliques existantes sur chaque plante avec 5 répétitions sur chaque parcelle élémentaire.

> Nombre des graines par silique :

10 siliques sur 5 plantes de chaque parcelle élémentaire doivent être prélevées et comptées.

> Taux d'avortement :

Le taux d'avortement est le pourcentage de siliques qui n'ont pas été fécondées déterminé par le nombre des siliques vides ou des pédoncules floraux sans silique par le nombre total des siliques qui sont avec et sans grains représenté en pourcentage et calculé par la formule suivante :

T.A. = (Nbre des siliques vides «sans grains» ou pédoncules sans siliques) / (Nombre total des siliques «avec et sans grains») x 100.

> Hauteurs des plantes à la récolte :

La hauteur des plantes à la récolte du colza a été mesurée sur 5 plantes choisies au hasard de chaque parcelle élémentaire, la mesure a été prise de la base de la tige jusqu'à formation des dernières siliques en haut.

> Diamètre des troncs à la récolte :

Ce paramètre consiste à mesurer le diamètre des troncs des trois variétés testées afin d'avoir une idée sur la vigueur de chacune, tenant compte d'autres facteurs tels que la hauteur et le nombre de ramifications.

> Rendement réel (Qx/ha) :

Après le battage et le nettoyage, les graines de chaque parcelle élémentaire elles sont conservées dans des sacs appropriés puis pesés, chaque sac porte la récolte d'un mètre carré. Puis cette masse sera convertie en Qx/ha grâce à la formule suivante :

Rdt (Qx/ha) = (rendement parcellaire x 10000 m2) / (surface d'une parcelle élémentaire)

> Poids de mille graines (PMG) :

Après le battage et le nettoyage on compte 1000 graines de chaque parcelle élémentaire (le comptage a été fait manuellement) puis on les pesés avec une balance de précision.

> Rendement biologique (Qx/ha):

Le rendement théorique est le rendement potentiel de chaque parcelle élémentaire de la variété dans les conditions de l'année, cependant les pertes pouvant avoir lieu à la maturation à la récolte et au cours du transport ne sont pas prises en considération. Le rendement est établi théoriquement à partir des composantes de rendement qui sont

v' Le peuplement (Nombre des plants par m2).

v' Nombre des siliques par plante (Nbre. Siliq./pL) v' Nombre des grains par silique (Nbre. Grs./sillq.) 1' Poids de mille grains (P.M.G.)

Il est déterminé par la formule suivante :

R.T. (Qx/ha) = (peuplement `pl. /m2') x (Nbre.siliq. /pl.) x (Nbre.Grs./siliq.) x (P.M.G.) x 10-4.

1-5. Les traitements statistiques des données :

L'analyse statistique est très exigée pour chaque étude de recherche expérimentale et cela dans le but de déterminer la différence existante entre les facteurs étudiés.

Le plus souvent ces analyses sont réalisées à laide des logiciels de traitement des données très professionnelles afin de faciliter la tâche d'analyse.

Les analyses de variance de notre expérimentation ont été faites à l'aide d'un logiciel dit STATCF.

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon