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Les ratings financiers et l'inflation

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par Igor Topic
Université libre de Bruxelles - Licence en sciences économiques 2004
  

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V.1 Les critères du rating

Le risque business est évalué suivant plusieurs critères.

L'environnement dans lequel évolue l'entreprise est pris en considération. Ceci est réalisé par une mise en situation de l'entreprise dans le(s) secteur(s) dans lequel(s) celle-ci est active.
Ceci est représenté par les caractéristiques de l'industrie dans laquelle évolue l'entreprise. Ensuite, la position compétitive de l'entreprise est analysée. Les points importants sont l'analyse du marketing, de la technologie, de l'efficience ainsi que la régulation. Suit une analyse du management des sociétés considérées ainsi qu'une analyse financière. Dans l'approche du mémoire, je reclasse, ci-dessous, des éléments afin de toucher à des aspects théoriques.

Illustration 6 : Risque Business

Business risque

Risque Business

Caractéristiques

Industrielles

Technologie

Efficience

Position Compétitive

Régulation

V.1.2 Technologie

Un travail de Wendy Carlin and Colin Mayer, intitulé «Finance, Investment and Growth»16(*) analyse les relations existantes entre l'activité industrielle et les structures financières, propriétaires et législatives des pays considérés. Ils évaluent ceci en comparant l'activité industrielle et l'intéraction entre les structures du pays et les caractéristiques industrielles.

Ce travail indique un lien entre le taux de croissance de l'industrie et la part allouée à la recherche et développement. La R&D serait un canal de transmission plus important des marchés financiers sur l'activité économique que la formation de capital fixe. De plus, la littérature économique considère les dépenses de recherches et développements comme facteur déterminant de la variable technologique.

Ce résultat, concernant l'impact des marchés financiers sur l'activité économique, permet des interprétations sur le niveau de développement désiré par les acteurs du marché des capitaux.

En prenant en considération que la technologie permet une évolution des biens produits ou services prestés dans le sens de la différenciation de ceux-ci, le modèle de Krugman sur l'hétérogénéité des produits est intéressant, car il analyse les effets de cette différenciation sur la demande des consommateurs. Ce modèle explique que les consommateurs, en présence de différenciation, restent plus fidèles à leurs produits, rendant ainsi la demande auquel fait face l'entreprise moins élastique. D'après ce modèle, la technologie permettrait une différenciation ou une spécialisation rendant les revenus de l'entreprise plus stables jusqu'à ce qu'une nouvelle innovation, changeant les préférences des consommateurs, apparaisse.

De même, suivant les travaux de Carlin et Mayer, les marchés financiers, en finançant l'activité de recherches et développements, rendraient les entreprises moins sensibles à des chutes de demande qui risqueraient de mettre en péril les investissements réalisés. En combinant le modèle de Krugman et l'hypothèse de Carlin et Mayer, on arrive à la conclusion qu'une partie des acteurs des marchés financiers seraient plus en clin à rechercher des améliorations des biens existants.

« Il est d'un commun accord » que la recherche de base ou la recherche servant à appliquer les résultats de celle-ci sont les plus coûteux. C'est d'ailleurs de ces recherches que découlent les produits totalement nouveaux. Dans ce contexte de produits totalement innovants, d'autres modèles sont certainement plus appropriés comme par exemple le modèle de Von Stackelberg ou celui de Cournot avec de nouveaux entrants. Le premier considère les aspects de leader et de poursuivants. C'est ainsi que l'on peut imaginer que le leader est celui créant le nouveau marché (non encore segmenter) et le poursuivant étant celui bénéficiant également de la technologie mais ne pouvant pas dépasser la croissance de la première entreprise. Ce système de leader-poursuivant permettrait de développer le marché du nouveau produit.

Dans ce type de modèle, le prix est une composante essentielle, celui-ci est contrôlé d'une certaine manière par le leader qui peut avoir des avantages dans la connaissance de la technologie et ainsi bénéficier d'une plus grande notoriété ou simplement parce que cette connaissance lui permet de créer un produit de meilleure « qualité ».

Ensuite, lorsque le marché devient conséquent, que la technologie commence à beaucoup plus se développer, on constaterait une spécialisation des entreprises essayant chacune d'améliorer les produits ou services existant afin de se différencier de la concurrence et rendant ainsi plus fidèle une partie de leur clientèle (consommateurs), ce qui conduirait au modèle de Krugman.

Le second modèle considère un duopole avec une concurrence dans les quantités produites. C'est-à-dire que le bien serait produit par une technologie dont les économies d'échelle revêtiraient une plus grande importance que dans le modèle de Von Stackelberg. Ces économies seraient le fruit d'une meilleure connaissance dans le processus de production permettant ainsi des gains d'efficacité ou simplement parce que la taille de l'entreprise permettrait de mieux maîtriser son environnement.

Dans le cadre du rating, l'information sur la technologie requiert une importance grandissante car il est nécessaire de connaître les effets de celle-ci sur les coûts de l'entreprise. Les modèles ci-dessus supposent que la production ou la mise en oeuvre de la technologie ne se fait que lorsque la demande est présente (avec certitude). Dans la réalité, on peut supposer que ceci n'est pas forcément le cas. L'approche des coûts engendrés par la technologie, permet de se faire une idée plus précise du besoin de financement nécessaire à l'activité de l'entreprise et du genre de produits financiers que celle-ci pourrait proposer aux investisseurs.

* 16 University College, London and Said Business School, University of Oxford, 1999

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"Ceux qui rêvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rêvent de nuit"   Edgar Allan Poe