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Les relations sino-européennes: enjeux et perspectives

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par Honoré Sami86 EBENGO ALFANI
Université de Lubumbashi - Graduat 2009
  

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§2. La puissance politico-économique de la Chine

a) La sortie d'une puissance économique

Depuis vingt ans, la Chine est à une croissance économique rapide. Cette croissance est dite par les reformes économiques internes très progressives. D'après les estimations de l'historien de l'économie ANGUS MADDISON, au XIIIe siècle, la Chine était déjà le pays du monde le plus peuplé, mais il était aussi le plus riche avec un revenu par habitant supérieur à celui de l'Europe occidentale.

Par la suite, alors que l'Europe entrait dans une ère du développement économique, la Chine entrait dans une phase de stagnation puis ... déclin.

Au tournant du 19e siècle et du 20e siècle, des tentatives de modernisation sporadique comme celle de Shanghai ont eu lieu à l'ombre des puissances étrangères qui avaient imposé leur présence ; mais la Chine n'a pas connu de véritable décollage économique22(*). En 1979, la Chine adopte une nouvelle stratégie de développement économique s'inspirant de l'ex de ses voisins. La croissance économique, que la Chine a connue il y a vingt ans passée a permis son revenu par habitant d'être multiplié au moins par cinq.

Les rebonds de cette croissance économique seraient d'une part dit des réformes politico-économique interne très pragmatique qui ont d'abord de collectivisé l'agriculture, puis fait place aux mécanismes de marché et aux initiatives de centralisées dans le reste de l'économie. D'autre part une politique d'ouverture sur l'extérieur qui a délibérément tiré parti de la globalisation23(*).

b) A sa trompe de l'économie

Cette trompe économique chinoise serait tirée des bénéfices des investissements étrangers massifs (la plupart en provenance de l'Asie) qu'elle a canalisée vers l'industrie exportatrices et industrie des nouvelles technologies. La grande part des exportations des entreprises à capitaux étrangers proviennent des activités d'assemblage de composant importé. Ainsi, les articles qui arrivent de chine sur les marchés étrangers portent des marques étrangères et sont fabriqués par les entreprises étrangères avec des technologies et de composantes importées.

Beaucoup d'observateurs sont d'avis sur la thèse selon laquelle, les sociétés chinoises perdent du terrain dans le marché interne tout comme externe. Alors, on marque si la trompe en puissance de l'économie chinoise sur les marchés mondiaux, y compris de haute technologie masque la forme dualiste de son industrie, car à côté de secteurs très compétitifs existent des secteurs traditionnels dominés par des entreprises entièrement chinoises et qui prennent du retard dans leur développement.

Par ailleurs, en 2001, il y avait seulement douze entreprises chinoises dans le classement de cinq cents plus grandes entreprises du monde établies par la Magazine fortune et encore la première de ces douze entreprises chinoises occupait le soixante-troisième rang et était une entreprise pétrolière, China national Petroleum Corporation et non pas l'entreprise de l'industrie manufacturière.

c) Le commerce de la Chine vers l'extérieur

Les autorités encouragent les grands groupes chinois de mener une politique d'investissement à l'étranger afin d'acquérir des capacités de production et d'innovation dans des secteurs de nouvelle technologie. Vers les années 1990, les autorités multiplièrent les stratégies politiques commerciales pour une sortie de la dépendance technologique, celle de renforcement de potentiel propre du pays. Ces stratégies auraient permis à la Chine de mettre au point et de faire adopter ses propres standards dans les domaines de nouvelles technologies, notamment téléphones portables, lecteurs DVD, Internet, afin de réduire le taux de leur dépendance. Cette politique a permis à la Chine de continuer à promouvoir ses industries nationales.

Signalons que la richesse créée par la Chine est passée de 4 à 14 % du total mondial, ce qui équivaut à un rattrapage d'un tiers du terrain perdu sur les deux cents années qui ont précédé.

La production du ciment a été multipliée par 8, l'électricité par 5, l'acier par 4, etc. La richesse par habitant continue d'augmenter sur la tendance de 7 à 8 % par ans, malgré la croissance démographique, (+320 millions d'habitants depuis 1978), le PIB de la Chine occuperait déjà le 6e rang mondial et dépassera vraisemblablement la France et la Grande-Bretagne d'ici deux ou trois ans. Les volumes d'échanges augmentent plus vite : la Chine développe de plus en plus son commerce extérieur qui serait passé de 21 à 850 milliards de dollars entre 1972 et 2002 et représenterait désormais 5 % du commerce mondial.

La priorité à la modernisation économique dans la stabilité politique, symbolisée par son adhésion à l'O.M.C. fin 2001 est des thèmes le plus développé au sein de l'exécutif chinois. Le soubassement de l'économie chinoise serait alimenté d'un côté par des investissements étrangers, dès les premières étapes de la réforme industrielle et d'un autre côté, par l'émergence des activités de la population dans l'agriculture.

L'acquisition accélérée des compétences étrangères d'abord à partir de la diaspora chinoise, puis l'ensemble des industries asiatiques et occidentales, a fait pour la Chine un avenir meilleur. Les entreprises à capitaux étrangers réalisent plus ou moins 20 % de la production industrielle et 54 % du commerce extérieur. Les restructurations industrielles et un manque des perspectives dans les campagnes ont sensiblement décliné depuis la fin des années 90.

La sortie d'une puissance économique a été provoquée par une croissance rapide qui a été favorisée par les reformes économique interne très progressives. La trompe de l'économie chinoise tirée des bénéfice des investissement étrangers massifs canalisés vers les industries exportatrices et industrie des nouvelles technologies. Le commerce de la Chine vers l'extérieur préoccupe les autorités chinoises afin d'acquérir des capacités de production et d'innovation dans les secteurs de nouvelle technologie.

La vitesse qu'a pris l'économie chinoise n'est pas sans conséquence sur la scène internationale. Ainsi, l'étude de la percée chinoise en relations internationales est inévitable.

* 22 . ANGUS MADDISON, cité par François Lemoine « La percée chinoise en Afrique » in Etude, n° 4026, janvier 2005, p. 739.

* 23. François, L., Lemoine « La percée chinoise en Afrique » in Etude, n° 4026, janvier 2005, p. 740.

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway