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Les facteurs influençant le comportements sains des personnes vivant avec le VIH/sida du district Nyaruguru cas du centre de sante Muganza et Nyantanga

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par Jean Bosco MANIRAKIZA et Josee DUSABE
ISPG (Institut Superieur Pedagogique de Gitwe) - Graduant en Science Infirmiers A1 2010
  

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3.3.2 COMPORTEMENTS SAINS DES PVVIH DU DISTRICT NYARUGURU CAS DU CENTRE DE SANTE NYANTANGA ET MUGANZA

Signalons que par comportement sain, on sous attend l'utilisation des préservatifs lors de chaque rapport sexuel, l'absence de l'alcool et l'absence du Tabac dans la vie courant et quotidien des PVVIH. D'après le résultat de notre étude 22,5% des PVVIH adoptent une vie saine est comportement est statistiquement associé au membre des associations (p<0,001).

NDUWIMANA au Burundi affirme qu'après l'intégration des PVVIH dans des associations, les gens changent des comportements et que les association ont des éléments clé de prise en charge psychologique et médicales des personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA, par la réduction du stigmatisation et la dramatisation de tout ce qui est relative au VIH. Ces résultats concordent à ceux de notre étude où le comportement à moindre risque est statistiquement associé à l'appartenance à une association des PVVIH (p<0,001.)

Une étude mène par Corps de paix sur 500 personnes séropositifs pendant 14 ans, a montré que 32% n'ont pas développé le SIDA et 9 % étaient sans symptômes et qu'il ya bien de choses que les gens peuvent vivre longtemps et se sentir à l'aise quand bien même ils seraient VIH positif. Il y a aussi beaucoup de comportements et d'autre facteurs qui peuvent accélérer le temps de séropositivité comme ne pas avoir une alimentation équilibrée, peu de repos, les fumeurs, buveur de l'alcool, se réinfectée d'avantage avec le VIH en ayant des rapports sexuels sans préservatifs (4).

L'utilisation du préservatif est courante dans de nombreux pays de l'Europe depuis plusieurs décennies alors que dans les pays en développement, les préservatifs ne sont pas facilement disponibles et leurs utilisations est encore faible (25%), Selon l'ONUSIDA, 40% des femmes séropositives en consultations prénatale ont déclaré que leurs partenaires utilisaient les préservatifs bien que toutes aient indiqué avoir informé leur partenaires sexuels de leurs statuts sérologique VIH positive (24,25).

Une étude qui a été réalisée en Suisse en 1994 en milieu scolaire sur l'utilisation du préservatif chez les étudiants, 39% des personnes évaluées utilisaient cette méthode de prévention contre les IST/VIH/SIDA régulièrement (24).

Au Rwanda en 1998, KIBILITI a mené une étude sur la prostitution et le VIH et dans son étude 3,1% des prostituées ne recourent à aucunes stratégies de protection alors que 50,6% faisaient l'usage de préservatif pour ce protégé mais pas régulièrement.

Les résultats d'un travail de recherche sur l'accès aux préservatifs menée en 2005, montrent que la majorité des Rwandais connait les préservatifs d'autant plus que 97% ont entendu parler et 84% les a vus. Cependant, seul 29% ont utilisé les préservatifs au moins une fois avec la disparité considérable entre le milieu urbain et les milieux ruraux. Les raisons invoquées sont manque d'information sur l'utilisation correcte, la disponibilité du préservatif, rumeurs autours du préservatif, moins de 10% (8,5%) considère le prix des préservatifs comme obstacle à l'utilisation et 18% des informateurs invoquent les obstacles liés aux pratiques sexuelles dans le contexte Rwandais (26).

Mr HALINDINTWALI, a montré au District de Burera, que le préservatif est mieux utilisé dans la zone couverte par le programme de VCT/PMTCT à une proportion de 58,8% contre 20,7% dans la zone non couverte. Selon la même étude, l'exposition au risque de transmission du VIH/SIDA demeure élevée dans le District car 79,3% et 41,2% respectivement dans la zone non couverte ont eu des relations sexuelles à risque de transmission du VIH sans utilisation de préservatif durant les douze mois ayant précédée l'enquête (16).

Conclusion, nous remarquons bien que certains facteurs sont statistiquement associés aux modes de vie saines chez les PVVIH à savoir l'âge, niveau d'étude, connaissances des PVVIH, le fait d'être membre d'une association.

3.4. CONLUSION ET RECOMMANDATION

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"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote