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La contribution de la fao à  la politique de la sécurité alimentaire du Togo

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par Tchein NINKABOU
ENA du Togo - Cycle 3 de l'ENA option: Diplomatie 2009
  

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A- Les facteurs limitatifs aux activités de la FAO au Togo

Ces facteurs peuvent être classés en deux à savoir les facteurs internes et les facteurs externes.

Les facteurs internes constituent un certain nombre d'éléments ayant une emprise négative sur la réussite du développement national. On note tout d'abord les impératifs naturels auxquels viennent s'ajouter les problèmes d'ordre techniques et de relations humaines.

Les facteurs externes sont relatifs à la crise économique mondiale et au manque de volonté des pays développés à travers leur réticence à la contribution au budget de la FAO.

S'agissant des facteurs internes, il faut souligner que la réussite ou l'échec des projets et programmes de développement agricole de la FAO au Togo est toujours conditionné par la faveur ou l'hostilité des conditions naturelles. A ces conditions naturelles, il faut ajouter le fait de certains animaux et oiseaux dévastateurs des semences et récoltes.

Il faut également noter qu'une défaillance est à relever dans l'organisation du

travail.

La réussite de l'exécution des projets FAO/Togo est subordonnée à une meilleure organisation du travail tant du côté gouvernemental que celui de la FAO.

La FAO déplore quelquefois le manque de la mise en place d'une structure nationale pour la réalisation des projets. Au Togo, la défaillance constatée dans le projet d'assistance à l'ODEF est liée au manque du cadre institutionnel, empêchant une bonne coordination entre les différentes divisions des services de l'office.

Un autre facteur limitant les activités de la FAO au Togo est que cette Institution très centralisée. Elle n'a pas créé les bureaux régionaux ou de liaison pour faire de véritables centres autonomes. Il est donc indispensable qu'il soit accordé plus de pouvoir aux représentants locaux dans les pays afin que ceux-ci prennent certaines décisions jugées opportunes sans attendre l'autorisation du siège à Rome.

Un autre problème qui mérite d'être mentionné est celui des crédits. Les crédits octroyés sont beaucoup plus utilisés pour les experts étrangers au détriment de l'économie nationale1.

Le problème de la communication est à mentionner dans les relations humaines. Les experts envoyés dans les pays en développement ont toujours éprouvé le problème de langage entre eux et leurs homologues nationaux d'une part, et entre eux et les populations rurales d'autre part.

Au plan national, le problème relationnel s'est posé dans le cas du déplacement des populations des régions pauvres vers les régions riches ou des régions surpeuplées vers celles à faible densité. Il y a le plus souvent une opposition entre ces populations.

Outre ces facteurs internes affectant l'assistance de la FAO au gouvernement togolais, il existe des éléments extérieurs dont l'influence sur la réussite des projets FAO/Togo est également sensible.

L'actuelle crise économique mondiale a un impact sur le développement socio économique des pays en développement dont le Togo. Nous avons signalé que pour une meilleure exécution des différents projets FAO/gouvernement, les retards dans des engagements contractés par les parties doivent être éliminés. Or, il existe un phénomène indissociable. Chaque économie nationale d'un pays donné est tributaire des fluctuations économiques mondiales. Autrement dit, il y a une certaine interférence dans les rapports économiques globaux. Il faut rappeler qu'avec cette crise actuelle, chaque denrée commerciale voit son prix s'augmenter. Les pays en développement comme le Togo importent une grande quantité de produits de l'extérieur.

Tous ces facteurs freinent la capacité d'investissement des pays dans leurs projets nationaux et dans divers projets d'assistance engagés avec les organismes d'intervention. Toujours avec la crise économique, nous avons la détérioration des termes de l'échange et le Togo n'en est épargné et ceci a des conséquences néfastes sur ses efforts de développement.

En ce qui concerne la réticence des pays développés, il faut retenir qu'il y a plusieurs raisons.

Les Etats développés s'abstiennent d'accorder des prêts et des aides aux pays du Tiers monde à cause de la crise économique mondiale. Une autre raison est d'ordre politique. La démocratie est devenue la condition primordiale pour les pays pauvres de bénéficier des aides de la part des pays nantis. L'application de la démocratie dans les pays en développement n'est toujours pas chose aisée, d'où les sanctions de la communauté internationale.

Eu égard aux facteurs limitatifs des actions de la FAO dans le monde en général, et au Togo en particulier, une réforme de l'institution s'avère indispensable.

1 - LARE BAMA :op cit, p. 68.

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus