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Analyse de la structure concurrentielle et comparative des institutions de microfinance face au système bancaire

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par Gates AGANZE KAHASHA
Universite officielle de Bukavu - Licence en Economie Publique 2011
  

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4.Les Institutions de Micro-finance (IMF)

Pour les institutions de micro-finance, la loi portant sur la réglementation des activités des micro-finance en R D Congo stipule que « la micro-finance »est une activité exercée par des personnes morales qui pratiquent des opérations de crédits et /ou des collectes d'épargnes aux profits des populations évoluant pour l'essentiel en marge du circuit traditionnel.

Dans la ville de Bukavu, il existe plusieurs structures et organisations des micro-finance. Certes, la plus part de ces organisations se retrouvent dans une phase de croissance et d'autres de pleine expansion et c'est ce qui justifie leurs esprits concurrentiels et innovateurs.

A titre d'exemple nous trouvons la Coopec Nyawera, la Coopec KAWA,la Coopec Cahi , la Coopec IMARA,lA MECREBU,etc.......

1. Conditions d'éligibilité aux crédits par les IMF

Pour bénéficier du crédit dans les IMF de la ville de Bukavu, il faut :

· Disposer d'une activité économique génératrice de revenus viables et rentables (celle-ci exclut une partie des pauvres car les plus pauvres n'ont généralement une activité économique qui puisse générer un quelconque revenu) et càd que les pauvres n'ont pas droits aux crédits,

· Soit faire partie d'un groupe de caution d'au moins 3 personnes ; soit être entrepreneurs ou soit encore promoteurs d'une activité géré par la famille ;

· Accepter au moins une visite à domicile et ou sur le lieu de travail d'un agent Crédit de l'institution ;

· Adhérer aux closes du contrat de prêt après l'avoir lues et comprises ;

· Avoir une résidence fixe et connue

· Pour les femmes mariées ; une autorisation maritale est souvent exigée.

2. Garantie exigées par les IMF

Avant de considérer la garantie matérielle, les IMF doivent s'assurer principalement si le membre est solvable moralement .Ensuite, il doit prouver qu'il est en possession des ressources suffisantes pour assurer le minimum vital pour sa famille et rembourser le prêt ;

En ce qui concerne la garantie matérielle, les IMF consentent les prêts après avoir méticuleusement cérifié le titre de propriété (certificat d'enregistrement, contrat de location) au cas où l'emprunt a fait l'objet d'une hypothèque.

Du coté des IMF des types `'associations de développement `' nous avons remarqué qu'aucune garantie n'est exigée aux bénéficiaires compte tenu de la nature des institutions qui oeuvrent pour le renforcement de l'intégration socio économique de la population.

5. Les Raisons Justifiant l'Emergence des Institutions des Micro-finance dans la ville de BUKAVU.

Parmi les raisons majeures justifiant l'émergence de la prolifération des IMF dans la ville e Bukavu, les conditions d'accès aux crédits du système bancaire prennent la première place.

On a toujours l'habitude de dire que les banques ne prêtent qu'aux riches ; et cette formule étant encore vérifiable dans notre contexte actuel, en plus que le système bancaire se caractérisant par un réseau peu étendu s'adressant généralement aux grosses unités de secteurs publics et privé, par une faiblesse des capitaux nationaux et une domination des filiales des maisons étrangères

Les paysans, les groupes des femmes, les petits entrepreneurs, les artisans et ceux pratiquant des petites activités génératrices des revenus et des jeunes qui n' ont pas des garanties à donner n'ont aucune chance d'accéder aux crédits accordés par des banques commerciales ou de développement.

Les prêts bancaires exigent des nombreuses conditions nécessitant chacune des affranchissements nécessaires officiel onéreux.

Il faut aussi ajouté que les banques ne s'intéressent généralement pas aux crédits qu'elles estiment trop modestes.

Les banques dont il est question dans cette section sont de deux Catégories, La 1erecatégorie est constituée de deux banques dites commerciales ou de développement et la 2nde catégorie est celle de la banque Centrale

Suivant les rôles joués par l'Etat lors de leurs créations, des banques de la première catégorie que sont les banques de développement ;La banque Internationale pour l'Afrique Centrale(BIAC)et la Banque internationale de Crédits(BIC) se classent parmi les banques dites privées car elle sont dues à l'initiative privée,dirigée et crées par les particuliers ou sociétés,sans ingérence de l'Etat dans leur administration.

Ce genre des banques sont des succursales des banques des dépôts établies sur l'ensemble du territoire national.

Elles possèdent pratiquement tous les services nécessaires à l'accomplissement de tout ce que qui peut être demandé à une banque. Cet aspect leur confère les caractères des banques dites générales

En outre, les moyens d'actions de ces banques sont surtout représentés par des fonds confiés par la clientèle .Elles collectent des fonds là où ils dorment pour les injecter là où ils peuvent les fructifier.

Eu égard à cette brève classification,il sied de rappeler que la banque centrale du Congo reste différente des toutes les autres banques surtout du fait que ces ressources proviennent essentiellement des subventions de l'Etat

Ceci étant, les conditions d'octroi de crédits de ces banques bien que nommées de développement étant également à la base de l'émergence des institutions de micro-finance qui, par ailleurs elles présentent des conditionnalités moins réduites à l'accès des crédits

II.2 SITUATION DE L'EPARGNE ET DU CREDIT ET SON IMPACT SUR L'ECONOMIE EN GENERAL

Dans le point précèdent, nous venons d'analyser la structure du système financier dans la ville de Bukavu,il ressort de cette analyse que cette structure est trop étroite ;qu'il y a absence de la politique de localisation des institutions financières,et que par rapport à l'étendue du territoire national et du nombre des provinces,le nombre d'agences (concernant les banques ) est trop insignifiant.

Il ressort aussi de cette analyse que bon nombre d'institutions de micro-finance sont concentrées dans les activités du grand centre urbain.

A présent, nous allons analyser comment cette structure n'est pas de nature à favoriser la culture de l'épargne ,mais aussi nous allons étudier d'autres problèmes qui bloquent l'épargne et qui à travers elle,bloquent le crédit qui devrait ;par la fin ,financer l'activité économique,le développement .

En effet, le système financier de la ville de Bukavu n'est pas proche des épargnes potentielles. La culture de l'épargne y est réduite .Il ne s'intéresse, tant du point de vue de la collecte de l'épargne que de la distribution des crédits, qu'aux petits épargnants ou aux activités génératrices des recettes pourtant son champ d'action.

L'ouverture d'un compte bancaire n'était pas accessible à toutes les bourses. Les conditions d'ouverture des comptes étant trop sélectives et l'éducation sur l'épargne étant presque inexistante ; un nouveau courant des banques et des IMF se partagent aujourd'hui le marché de l'épargne et de crédit.

Evidement pour épargner,les petits épargnants doivent avoir des revenus suffisant pour assurer leur consommation de sorte que le reste puisse aller à l'épargne .Mais là n'est pas le problème car la culture d'épargne peut être ancrée dans la tête e l'épargnants même si leurs revenus sont dérisoires.

A coté de cela ;il y a aussi la perte de confiance des épargnants à l'égard du système bancaire et financier qui ne disposait plus des liquidités pour payer les épargnants qui souhaitaient retirer certains de leurs montants de leurs compte à vue ou à terme. ; Maintenant qu'il y a redynamisation du système bancaire et implantation des nouvelles banques, la course vers l'accroissement des membres et du plus grand nombre d'épargnant semble être ouvert

Le manque de confiance des épargnants aux systèmes bancaires et financiers s'étaient accentué depuis le depuis des années quatre vingt-dix.

Ceci avait obligé les épargnants à pratiquer un système des bas de laines excessif au lieu de garder leurs avoirs dans les banques et dans les institutions financières pour financer, a travers les crédits, l'économie.

A l'état actuel,le développement économique par le système bancaire et financier devrait être difficile à réaliser en raison de l'absence de culture d'épargnes,du manque de confiance des épargnants à l'égard des institutions financières et du manque d'agences financières dans les zones rurales,le défi que les institutions de micro-finance essayent des relever en mettant en milieu rurale des guichets ouverts de leurs maisons et institutions mais aussi en instituant le système de crédits agricole ;

Par conséquent ; il est connu que la promotion de l'activité économique doit aller de pair avec la capacité du système bancaire et financier fonctionnelle à drainer l'épargne populaire et accorder des crédits populaires « à toutes la population »pour améliorer ses conditions de vie.

D'où l'intérêt de rapprocher le système financier des épargnants acquis et ceux jugés potentiels ; Ainsi des institutions de micro-finance dans tous les coins de la province et de la ville de Bukavu .D'où également la nécessité d'éduquer la population à la culture d'épargne populaire. Ce sont donc les dépôts à vue et à terme qui permettront de développer l'activité économique à travers les crédits accordés.

CONCLUSION PARTIELLE

Le système financier veillant à la mobilisation et à la mise du public des moyens financiers,nous avons essayer par ce chapitre de passé en revue la structure du système financier à Bukavu par les institutions de micro finance faisant partie de plate forme financière de la ville.

Vu la situation économique et financière de la Ville de Bukavu,il est reconnue que dans ce dernier,cette structure est en plaine expansion et en pleine croissance vu le nombre et la diversité des services mises à la disposition des la population par les banques et les Coopecs.

Chapitre Troisième : ANALYSE ET TRAITEMENTS DES RESULTATS

Dans ce chapitre présents, nous voulons présenter la lecture et l'état actuel des institutions des micro-finance quant à leur évolution ainsi que les mesures mises en marche visant à rétablir la confiance du public dans le système financier bancaire classique car réputée de même en croissance dans la même ville de Bukavu.

Section 1 : ETAT ACTUELS DES BANQUES DANS LA VILLES DE Bukavu

Dans le chapitre précédent, nous avons analysé la situation des institutions bancaires et non bancaire ainsi que ceux de la micro-finance dans la ville de Bukavu. Celle-ci connaît aujourd'hui un essor et une montée simultanée dont les causes principales sont macro économiques et celle de la modernisation du système financier face aux besoins exprimés par la population.

Malgré la crise économique vécue, il y'a peu, on assiste encore à de nouvelles implantations des banques de développements et à des nouvelles créations des instituions de micro-finance au sein de la ville de Bukavu.

Selon la loi bancaire congolaise, à son article 32, la banque centrale du Congo doit faire, régulièrement pour chaque fois qu'elle juge nécessaire,par l 'intermédiaire d'une ou plusieurs personnes mandatées à cet effet ;l'inspection de toutes les banques et institutions de micro-finance agrées .

L'objectif de cette inspection se fait en vue d'examiner si la situation de la banque ou de l'institution est saine et si elle respecte les dispositions légales et réglementaires régissant la protection de l'épargne et les contrôles des intermédiaires financiers.

A la BCC, Direction Provinciale du sud Kivu, « les services d'étude et de supervision bancaire » ;il a été crée par ordre des services n° 1135 du 27 décembre 1997 ,mais depuis son installation,ce service se heurte à des problèmes

Vu la désarticulation aigue du système bancaire, les contrôles des banques à Bukavu reste théoriques car même au sein de la banque centrale du Congo ; l'instruction n°09, du 24 Avril 1990, portant sur la transmission des contrôles périodiques n'a jamais été appliqué.

Plusieurs raisons explicitent les irrégularités et absences des contrôles des institutions bancaires et micro financière à Bukavu.-

-les banques étant confronté à des sérieux problèmes d'ordre macro économiques, sont incapables de respecter les règlements en la matière bancaire

-la banque centrale elle-même ne sachant pas assurant cette responsabilité en la matière de refinancements des banques et des institutions de micro-finance est en quelques sortes limitées dans ces pouvoirs de contrôle

Face à cette situation, il convient de proposer et d'analyser des mesures qui peuvent être applicable à la situation actuelle sans compter plus sur l'autorité monétaire,la BCC,aussi en difficulté.

1. STRATEGIES DES IMF DANS LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETE ET LE DEVELOPPEMENT A BUKAVU

La finance des IMF est axée principalement sur les montants d'épargnes et de crédit relativement faibles, s'adressant principalement aux exclus de secteur bancaire et assimilé afin de réaliser notamment la création et /ou l'amélioration des activité économique productives ainsi contribué au développement économique de la ville de Bukavu.

Signalons en passant que les stratégies appliquées par les IMF de la ville de Bukavu reposent sur un certain nombres des paramètres quand à penser aux déterminants de maintien des membres dans leurs institutions en se basant sur le taux d'intérêt débiteur, l'échéances des crédits accordés, la fréquences des crédits servies ; les conditions moins réduits d'accès aux crédits

Ø Les raisons de l'implantation de la finance informelle à Bukavu.

Parmi les raisons qui font que la finance informelle puisse être aussi présente en grandeur sur le marché financier à Bukavu, on voit bien aussi qu'il émerge bien visiblement en marge de la réglementation existence, on peut évoquer :

-le faible volume des transactions observées vers les banques,

-le caractère souvent prévalant sur les finalités lucratives ;

- la volonté des intervenants de ne pas tout exposer au grand public,

-la tolérance légale observée au sein de cette structure

Exploitant seulement l'aspect « faible volume des transactions de l'informel » on parlera alors de la « micro-finance » dans la stricte cautions que celle-ci répondent aux exigeantes et à la réglementation à la matière, bien attendu être officiellement reconnue à la banque centrale et alors là, l'on devient alors « institution de micro-finance » qui ne sont plus dans l'informel malgré la modicité de leurs transactions.

A Bukavu, la répression financière aboutit au renforcement du dualisme financier ; voir à l'émergence simultanée des banques de développement ainsi que des coopératives d'épargne et de crédits.

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus