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Evaluation de projet par la méthode des effets: le cas du programme prioritaire équipements marchands de la commune de Ouagadougou

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par Sylvain-Roger Bonkoungou
Institut de Formation Colbert( IFC) - Master2 en Management de Projet 2007
  

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Conclusion partielle

Le nombre de « marchés traditionnels » est important mais, ils étaient, tous dans un état de délabrement prononcé. Cette situation perdure de nos jours. Les sommes dégagées sont appréciables mais cependant, eu égard aux constats faits, il est avéré que la commune peut améliorer ses performances en termes de recettes si le secteur commercial est mieux organisé. La mise en place d'une Régie Autonome permettra de supprimer ces inconvénients. Cette structure consacrée aux seuls équipements marchands, permettra de mesurer les flux de recettes et dépenses induits par leur fonctionnement.

Dans un premier temps, cette nouvelle structure ne gérera que les équipements faisant l'objet d'une réhabilitation. Le nombre réduit des équipements marchands concernés sera l'occasion de définir les procédures, les outils et les règles de fonctionnement avant que la Régie Autonome n'étende sa gestion, à l'ensemble des équipements marchands de la ville de Ouagadougou.

La Situation des recouvrements des marchés, boutiques de rue, jardins de la Commune de Ouagadougou, de 1997 à 2000 selon les statistiques de la TRC donne les tableaux suivants :

Tableau n° 4 : Les marchés

Années

Prévisions

 

Recouvrement
(recettes)

Taux de recouvrement

1997

 

26

550

000

24

407

975

91,93%

1998

 

18

099

500

14

902

475

82,34%

1999

 

42

512

000

33

051

375

77,75%

2000

 

50

052

000

29

608

060

54,59%

Total

113

7213

500

 

101

969

885

74,31%

Source : TRC

Tableau n°5 : Jardins et squares

Années

Prévisions

 

Recouvrement
(Recettes)

Taux de
recouvrement

1997

4

500

000

6

465

000

143,66%

1998

6

900

000

7

100

000

102,9%

1999

12

600

000

9

440

000

74,92%

2000

8

910

000

7

800

000

 

Total

32

910

000

30

805

000

93,%

Source : TRC

Tableau n° 6 : les boutiques de rue

Années

Prévisions

Recouvrement (Recettes)

Taux de recouvrement

1997

10 344 000

4 690 000

45,34%

1998

10 272 000

5 029 5000

48,96%

1999

8 568 000

6 058 500

70,71%

2000

7 807 000

11 284 000

132,87%

Total

36 991 000

27 062 000

73,15%

Source : TRC

N.B : Les taux de recouvrement élevés ne traduisent pas la réalité En fait, beaucoup de commerçants ne sont pas identifiés

CHAPITRE II LE PROGRAMME PRIORITAIRE D'EQUIPEMENTS MARCHANDS(PPEM)

I- MISE EN OEUVRE DU PROGRAMME PRIORITAIRE

La mise en place d'un projet, qu'il soit ou non de développement, nécessite une

préparation. Cette préparation comprend au moins quatre étapes, que sont : l'étude d'identification,

l'étude de faisabilité, l'étude d'évaluation et l'étude de l'avant projet d'exécution. L'étude d'identification : elle correspond à la première maturation de l'idée

de projet ; on y fait l'analyse des besoins ou du marché, le diagnostic d'une situation

qui pose le ou les problèmes dominants ainsi que le ou les facteurs limitants. A la lumière des innovations possibles, elle dégage les premières esquisses de solutions :

- Pour la réalisation du PPEM, il faut dire, que les premières études d'identification se sont déroulées depuis 1995 à l'initiative du Maire ; et cela, à la faveur de la décentralisation qui mettait désormais le secteur du développement économique dans le champ des compétences des communes. . L'exécutif local installé en 1995, s'est alors consacré à l'élaboration d'un programme d'action qui sera adopté par le conseil municipal pour les cinq années d'exercice. Dans ce plan d'action figure un programme d'investissements pour la commune appelé « programme prioritaire d'équipements marchands ».

- Cette volonté a été traduite par les nombreuses études réalisées notamment par AfricConseil pour un Programme d'investissement marchand à Ouagadougou, par Inter-A.A F pour l'étude de faisabilité d'un programme d'investissement relatif à la construction de mobiliers urbains et parkings et de E. Acloque pour l'étude de faisabilité et de dimensionnement de gares routières voyageurs.

Nantie de ces premières études d'identification, la commune a commandité des études complémentaires pour la définition du PPEM. A l'issu de l'appel d'offres international le bureau d'étude « Groupe huit » a été sélectionné pour réaliser l'étude de faisabilité.

L'étude de faisabilité visait à prouver que les choix techniques et économiques

sont viables (c'est à dire faisables) et qu'ils sont les meilleurs (c'est à dire

optimaux). Dans le cas contraire, l'étude doit proposer des solutions mieux adaptées ou recommander purement et simplement l'abandon du projet. Les paramètres

sommairement estimés lors de l'étude d'identification doivent être justifiés.

Cette phase a donc été constituée essentiellement des opérations préalables à la définition d'une tranche prioritaire en concertation avec la Mairie de Ouagadougou et les principaux partenaires, des ébauches de recommandation sur le montage institutionnel et financier. Elle s'est déroulée du 24 septembre au 10 Novembre 1996, date de remise du rapport intitulé : « Equipements publics Marchands, Programme Prioritaire (Groupe huit) ».

Le déroulement de la mission aurait été la suivante :

1ère semaine : (1) L'équipe aurait dans un premier temps procédée à la définition d'une première liste des sites prioritaires selon les critères retenus pour cette sélection, (2) Elle a ensuite interviewer le Maire Central et les Maires d'Arrondissement, (3) avant d'aller visiter des équipements et s'entretenir avec les délégués et les représentants des commerçants, (4) Pour finir elle a rencontré les principaux partenaires de l'administration.

2ème semaine : (1) L'équipe a procédé à l'identification des sites à même de faire partie de la première phase d'intervention (marchés, gares routières, kiosques et parkings, (2) établi, un premier chiffrage, (3) et, élaborer des orientations pour la mise en oeuvre et la gestion.

Les résultats de la mission ont été présentés aux différents partenaires, notamment à la Mairie et à l'AFD, en octobre 1996. Une session du conseil s'est tenue le 17 octobre 1996 pour statuer sur les conclusions de l'étude. La lettre adressée par le Maire au principal bailleur de fonds ; l'AFD, confirme l'approbation des travaux du bureau d'étude. « A l'issu de l'examen de l'aide-mémoire déposé par lettre n° 1996/D/1856 du 07 octobre 1996 par le groupe huit, il apparaît que les conclusions de l'étude n'appellent pas de notre part, de réserve majeure, tant en ce qui concerne l'identification des sites à retenir en phase prioritaire que pour les orientations envisageables en matière de mise en oeuvre du programme et de gestion ultérieure des équipements concernés. »

On peut noter comme principal résultat, que le programme est conçu comme l'amorce devant générer à la ville des moyens de financement, d'où les stratégies suivantes :

· identifier et financer dans une première phase des investissements marchands susceptibles de générer des recettes;

· constituer avec l'aide de ces recettes un fonds d'investissement pour financer les équipements non pris en compte par le programme prioritaire.

Le champ d'intervention du projet devait porter sur 11 sites :

- Les marchés de Baskuy, Sankariaré, Paag-La-Yiri, Nabi Yaar, Waogd Nab Yaar.

-

Il faut citer en plus le marché de Zabré-Daaga non financé par le Programme mais réalisé dans la première phase du projet en vue de désengorger le Marché Central ;

- Les boutiques de rue de la Maison du Peuple, de la rue des Ecoles et de l'hôpital Yalgado ;

- Les parkings de la Maison du Peuple et de l'hôpital Yalgado ;

- Et la gare de l'Est.

L'approbation rapide des résultats par le conseil municipal a permis au bailleur de fonds qu'est l'AFD d'entamer les études d'évaluation. Ces évaluations auraient pris au moins une année puisque la convention de financement entre la Mairie et l'AFD a été signée en1997. L'étude d'évaluation permet de répondre aux questions suivantes:

Faut-il abandonner le projet ? Faut-il retarder sa décision ? Faut-il reprendre l'étude de faisabilité ? Faut-il financer le projet sous sa forme actuelle ou financer une variante du projet ?

L'accord du bailleur de fonds entraîne la réalisation de l'avant projet d'exécution

Cette deuxième phase consacrée aux études d'avant projet d'exécution fut conduite par le groupe SCO/ IROKO/BERD

L'étude de l'avant projet d'exécution, prépare la réalisation du projet : spécification détaillée des moyens de toute nature à mettre en oeuvre, évaluation, plus précise de leur coût, (d'autant que les délais entre l'étude de faisabilité et le projet d'exécution peut avoir entraîné des hausses de prix significatives prévues ou imprévues). L'étude de l'avant projet d'exécution doit s'accompagner d'un planning détaillé de la réalisation des travaux en s'appuyant le cas échéant sur un schéma d'ordonnancement.

Elle comprend enfin la préparation et le lancement de dossiers d'appel d'offre (ou la préparation d'un cahier de charges s'il s'agit d'un contrat de gré à gré), le dépouillement des appels d'offre ainsi que le choix des entrepreneurs.

Enfin, une troisième et dernière phase fut réservée à la préparation d'un dossier de consultation des entreprises (DCE) pour les aménagements complémentaire du marché RoodWooko. Cette tâche fut par conduite par le bureau d'étude français groupe huit.

Ces aménagements ne seront pas réalisés, à cause notamment du refus des commerçants de libérer les lieux.

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus