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L'OTAN face aux nouveaux défis sécuritaires de l'après guerre froide

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par Erick-Levi Libende mibolu
Université Cardinal Malula (U.C.M) - Licencé en Relations Internationales,Option: Politique Internationale 2009
  

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Section 2. LE PLAN D'ACTION POUR L'ADHESION A L'OTAN

Les pays candidats a l'OTAN participent au programme « plan d'action pour l'adhésion » afin de les aider à avancer dans le processus conduisant à une future adhésion formelle. Ce qui favorise de facto et de jure l'élargissement progressif de l'OTAN dans toute l'Europe. Ces Etats ont en effet besoin de réformer en profondeur leurs forces armées, et même une certaine conception de la défense :

1. Entretien durable de relation pacifique avec les pays voisins ;

2. Assurance de la paix intérieure par rédaction d'un cadre légal régissant les minorités ethniques éventuelles ;

3. Le commandement en chef de l'armée doit être entre les mains d'un civil, c'est la démilitarisation de l'armée qui met fin a des héritages totalitaires ;

4. Généralisation de la langue anglaise, (une force hégémonie culturelle)

5. Réalité structurelle de la croissance économique ;

6. La normalisation et standardisation tactiques, techniques dans l'instruction, armements charrois utilisés, y compris l'adaptation commune de langage militaire des armées de l'OTAN.

Pays participants : les pays ayant adhéré en juin 2004 (voir pays participants au partenariat pour la paix) faisant partie de ce programme ainsi que les pays candidats (2008) ;

* La Macédoine

Pays candidats au programme plan d'action d'adhésion ;

* L'Ukraine * La Géorgie

Ce qui est a retenir ici et que l'adhésion a l'OTAN des ex-Républiques soviétiques menace la sécurité de Moscou (Russie) sur le plan géopolitique et géostratégique, raison pour laquelle des menaces et guerres provoquées par celle-ci pour interpeller l'attention des Etats-Unis, la France et l'Angleterre. Nous pouvons évoquer la sécession de la province d'Ossétie du Nord (en Géorgie) favorisée par la Russie en réponse à l'adhésion de la Géorgie a l'OTAN, la non fourniture du gaz par Moscou dans certaines provinces d'Ukraine en forme de protestation, car c'est leur sécurité qui reste menacée, il faudrait également évoquer la reconnaissance de la province Serbe du Kosovo, comme Etat souverain par les Etats-Unis, et la liste ne fait que s'allonger.

2.1. Le programme de partenariat pour la paix (PpP)

Le partenariat pour la paix ou PpP ; l'OTAN a signé de nombreux accords de coopération avec la plupart des Etats européens non membres et tous les pays de la CEI (Communauté des Etats Indépendants). Ce sont des accords bilatéraux et extrêmement souples : chaque Etat souhaitant participer au partenariat décide, en collaboration avec les Etats membres, du niveau de collaboration qu'il souhaite entreprendre avec l'OTAN. L'objectif est avant tout de maintenir des échanges d'informations avec les anciens Etats membres de l'URSS.

Les pays adhérant au PpP sont :

Arménie, Azerbaïdjan, Autriche, Biélorussie, Bosnie-Herzégovine, Finlande, Géorgie, Irlande, Kazakhstan, Kirghizistan, Macédoine, Moldavie, Monténégro, Ouzbékistan, Russie, Serbie, Suède, Suisse, Ukraine, Tadjikistan, Turkménistan.

Les seuls Etats européens qui ne font pas partie du PpP, en plus des microétats (Andorre, Liechtenstein, Monaco, Saint-Martin et Vatican), sont Chypre et Malte. D'autres partenariats généralement plus distendus existent : C'est le cas par exemple du dialogue méditerranéen qui réunit la Mauritanie, le Maroc, l'Algérie, la Turquie et l'Egypte.

La coopération s'élargie également dans l'espace de l'UPM (Union pour la Méditerranée), structure politico-économique regroupant les pays d'Europe, de Moyen-

Orient asiatique et d'Afrique du Nord, ayant la mer Méditerranée comme espace liquide commun. C'est ainsi qu'il a été entendu que chaque Etat organise avant tout une surveillance efficace de son territoire. A ce titre, chaque Etat a sa propre spécificité géopolitique. Par exemple, la Roumanie est une sorte de pont entre l'Europe centrale et l'Europe du Sud-Est. A ce titre, elle lutte contre les trafics de stupéfiants, le crime organisé, les risques de prolifération d'armes de destruction massives (ADM) ; sa flotte même réduite se modernise et contribue à la surveillance de la mer noire et des abords des Dardanelles ; les forces fluviales roumaines participent la sécurisation du Danube en accord avec les autres Etats riverains.

2.2. Le développement du partenariat Union Européenne et OTAN

Dès l'origine, la question des relations UE-OTAN a été dominée par des craintes opposées des chevauchements et des divergences entre les deux institutions. Ainsi, Madeleine ALBRIGHT, alors Secrétaire d'Etat du Président Bill CLINTON a évoqué les « 3D », a savoir le risque de découplage (des actions de l'OTAN et de l'UE), de doubles emplois (s'agissant des capacités, et de discrimination a l'encontre des pays membres de l'OTAN, mais non intégrés a l'UE).

Au sommet de Prague en novembre 2002, les pays membres de l'OTAN se déclarent disposés a donner a l'UE un accès aux moyens et aux capacités de l'OTAN pour des opérations dans lesquelles l'Alliance ne serait pas engagée militairement. L'UE et l'OTAN publieront ensuite en décembre 2002, une déclaration commune sur la politique européenne de sécurité et de défense (PESD), qui ouvre la voie à une coopération politique et militaire plus étroite entre les deux organisations. Elle énonce les principes politiques de cette coopération et garantit a l'UE, pour ses propres opérations militaires, un accès aux moyens logistiques et planification de l'OTAN.

Les accords ou les arrangements dits Berlin plus, adoptés le 17 mars 2003, posent le fondement et la coopération OTAN-UE dans le domaine de la gestion des crises en donnant a l'UE un accès aux moyens logistiques et capacités collectives de l'OTAN pour des opérations dirigées par l'Union Européenne. Ils permettent a l'Alliance (c.-à-.d les accords de Berlin plus) de soutenir des opérations dirigées par l'UE dans lesquelles l'OTAN dans son ensemble n'est pas engagée. Ces arrangements ou accords dits Berlin Plus comportent notamment :

1. L'accord de sécurité OTAN-UE (couvrant l'échange d'information classifiée en vertu de règles de protection réciproque) ;

2. L'accès garanti de l'UE aux capacités de planification de l'OTAN en vue d'une utilisation effective dans le cadre de la planification militaire d'opération de gestion de crise obligées par l'UE ;

3. La disponibilité de capacité et de moyens communs de l'OTAN (Unités de Communication de capacité généraux, etc.) pour des opérations de gestion de crise dirigées par l'UE ;

4. Le mandat de l'Adjoint au commandement suprême des forces alliées en Europe (SACEUR) de l'OTAN qui commandera l'opération dirigée par l'UE (et qui est toujours un Européen) ;

5. L'intégration dans les système OTAN de l'établissement des plans de défense, qui existe de longue date, des besoins et capacités militaires pouvant être requis pour des opérations militaires dirigées par l'UE, de façon a garantir la disponibilité de forces bien équipées, entraînées en vue des opérations dirigées soit par l'OTAN, soit par l'UE.

La question de la nature de la capacité commune de planification de l'UE et de son éventuelle duplication avec les structures de l'OTAN est réglée par la décision de création de deux nouvelles structures, lors du Conseil Européen de Bruxelles des 12 et 13 décembre 2003. Une cellule permanente de planification et de conduite des opérations civiles et militaires de l'UE menées sans recours aux moyens de l'OTAN sera placée auprès de l'état-major de l'Union Européenne, une cellule autonome et distincte des structures de l'OTAN ; une cellule de l'Union Européenne est créée au sein de l'état-major de l'OTAN, le SHAPE, afin d'améliorer la préparation des opérations de l'Union menées avec les moyens de l'OTAN, dans le cas des arrangements de Berlin Plus. Nous joignons par surcroit le deux schémas évocateurs de la collaboration OTAN, ONU et UE, depuis sa création sous la guerre froide, la période d'après guerre froide marquant la transition pour les Etats sortis de l'effondrement de l'ex-pacte de Varsovie et la tendance ou l'adaptation de celles-ci dans le 21ème siècle.

2.3. Le schéma de la création évolutive et de collaboration (partenariat) de l'OTAN avec des organisations internationales, régionales et autres programmes de défenses

17 mars 1948 signature du Traité de Bruxelles ou
pacte occidentale

28 septembre 1948 création de l'Organisation de
l'Union Occidentale

10 décembre 1948 ouverture à Washington des
négociations sur le traité de l'Atlantique Nord

04 avril 1949 signature à Washington du traité de
l'Atlantique Nord qui entre en vigueur le 24 août 1949

L'organisation militaire de l'Union Occidentale L'organisation du traité de l'Atlantique Nord

Réorganisation du conseil de l'Atlantique Nord qui absorbe le comité de défense
et du comité de défense économique et financier (en date du 03 mai 1951)

21 décembre 1991, fin de l'URSS avec la
création de la CEI entérinée à Alma-Ata
(Kazakhstan) par le 11 ex-républiques
soviétiques dont la Russie.

01 juillet 1991 dissolution du pacte de Varsovie

21 janvier 1993 : création du corps européen ou Eurocorps mis en
place depuis mai 1992 dans le cadre de l'alliance.

04 juin 1991 (domaine maintien de la paix : Coopération
avec le DOMP/ONU et la CSCE/CEE)

Les 07, 08 novembre 1991 : conseil atlantique de Rome ; les
Chefs d'Etats et des gouvernements définissent le nouveau
concept stratégique de l'Alliance sur la gestion des crises et
publient la déclaration de Rome sur la paix et la
coopération avec les pays l'Est, création du CCNA/COCONA
rassemblant les membres de l'OTAN et les anciens
membres du pacte de Varsovie.

07 février 1992 : signature du traité de Maastricht, qui par le titre
V, met en place le deuxième pilier de l'Union européenne, créant
une politique étrangère et de sécurité commune (PESC)

10-11 janvier 1994 : au sommet de Bruxelles, les Chefs
d'Etats et des Gouvernements de pays de l'Alliance
lancent le PpP programme de coopération militaire avec
les membres de la CCNA et de CSCE.

- Adoption du concept de GFIM, ainsi que d'autres mesures, dans le cadre de développement de l'identité européenne de sécurité et de défense (IESD).

MINUEY, KFOR, ISAF et différentes
opérations collaboration ONU -
OTAN - UE

Charte des N.U/chapitre VII

Différentes résolutions de
conseil de sécurité/DOMP

ONU OTAN UE

Organisation de l'Union
occidentale (OUE)

Traité de Bruxelles

Traité de Maastricht/Titre V

IESD/Accords Berlin Plus

PSDC/2008

PESC

PESD

CCNA/COCONA

GFIM, NRF, DCI

Plan d'adhésion à
l'OTAN

PpP, Plan d'action pour l'adhésion et élargissement
de l'OTAN vers l'Europe de l'Est.

Source : Les éléments constitutifs de ce deux organigrammes ont été tirés de : http://www.nato.int

http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/maintien.paix/otanacteur.html http://www.monde-diplomatique.fr/2010/11/liberti/19867

Légende :

*GFIM : Groupes de forces internationales multinationales

*DOMP/ONU : Département des opérations de la paix des Nations Unies

*CCNA ou COCONA : Comité de coopération Nord Atlantique *CEI : Communauté des Etats indépendants

*IESD : Identité Européenne de la sécurité et défense *NRF : Force des réactions de l'OTAN

*DCI : L'initiative sur les capacités de défense de l'OTAN

*PESC : Politique étrangère et de sécurité commune en Europe *PESD : Politique Européenne de Sécurité et de Défense *PSDC : Politique de Sécurité et de Défense Commune

*PpP : Programme de partenariat pour la paix

Section 3. PROPOSITIONS ET SUGGESTIONS 3.1. L'espace sécuritaire Maghreb Islamique

La Mauritanie, le Mali, le Sud de l'Algérie, le Sud du Maroc constituent des espaces oü des enlèvements accompagnés des demandes de rançons avec mort d'homme qui s'en suit ; cet espace constitue et démontre a suffisance l'incapacité pour les pouvoirs politique s'y trouvant de réagir promptement, car le terrorisme se trouve être un tentacule, qui de fois manque de nom. Les transfuges de l'ex FIS (Front Islamique du Salut) en Algérie, le groupe Sala-Fis, le GISPC (Le Groupe Islamique pour le Salut, la prédication et le combat, travaillant de concert avec les éléments migrants d'Al-Qaeda, désormais installer au Nord du Mali, exerce l'activisme terroriste d'un Islamisme déviant, qui s'attaque aux occidentaux, leurs alliés, leurs intérêts et éventuellement des victimes innocentes.

Loin de considérer l'idée évoquée par le Président Libyen au sommet Afrique et Amérique latine (27-29 septembre 2009/Venezuela) l'idée qui était celle de créer l'OTAS (Organisation du Traité Atlantique Sud, en réplique de l'OTAN, qui néglige au fait les différents problèmes que eux ont crée dans les pays du Sud, les dirigeants de l'OTAN feront mieux d'apporter expertise, matériels, finances, bref, appuyer les gouvernements de la région indiquée pour combattre ces phénomènes, ce qui est quand même encourageant, quand le Ministre français des Affaires Etrangères est venu voir le Président AMANI TOUMANI TOURE pour apporter la contribution de la France dans cette lutte contre le terrorisme qui concerne tout le monde.

3.2. L'espace sécuritaire d'Afrique de l'Est et centrale

Les événements terroristes sur l'ambassade américaine du Nairobi en 1996, précurseur de ceux du 11 septembre 2001, ont eu à afficher un signal fort aux américains, car c'est leurs intérêts et ceux de leurs alliés qui restent menacés. Ainsi, le pré-carré Américain du triangle Soudan, Kenya, Ouganda et le Rwanda, constitue actuellement un foyer potentiellement menaçant pour la sécurité et stabilisation de l'Afrique au sud du Sahara. Les Chebab somaliens, entrainés par la branche Al-Qaeda africaine, procède aux opérations terroristes a l'instar des événements du 11 juillet 2010 en plein capitale Kampala en Ouganda, où fut déploré près de 80 morts et une centaine de blessés.

L'Al-Qaeda étant manifestement envahissant en Afrique de l'Est, par la porte d'entrée incontrôlé de la Somalie, il est (Al-Qaeda) déjà à la porte de la RDC, qui est un épicentre stratégique pour l'Afrique et les intérêts des grandes puissances membres de l'OTAN. C'est ainsi nous aurions souhaité, que l'OTAN installe une représentation en terme de bureau liaison, pour une coordination politico-sécuritaire pour le contrôle et pacification de l'espace évoqué, si on y prend jamais garde, la pauvreté avec ses corolaires, favorisera l'implantation et l'occupation en force des entreprises terroristes qui apporteraient des capitaux frais pouvant contribuer au décollage masqué des économies des Etats tiers mondistes de la région, fort sera de constater le blanchissement d'argent par ces dernières en tenant compte de la déchéance de certains pouvoirs politiques au centre de l'Afrique, qui sont au début de leur consolidation en terme démocratique.

L'OTAN et ses moyens pour lutter contre le terrorisme dans le cas de la RDC par exemple qui a une position stratégique au centre de l'Afrique et qui comporte des instabilités militaires dans sa partie Est à l'instar de la LRA (Lord Resistance Army) de Joseph KONI qui occupe le Sud du Soudan, la partie Sud-Est de la République Centrafricaine et le l'extrême Nord-Est de la RDC, les FDLR (Les Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda), les Interhahamwe et autres fractions armées nationales dont différents groupes Maï-maï dans le grand Kivu et le Nord du Katanga y compris les forces négatives opérant dans le district de l'Ituri. Si l'OTAN pourrait mettre ses moyens, potentiels humains et logistiques pour la stabilité militaires qui a des effets sur la vie politique internationale, les intérêts qu'elle tirerait en terme d'échange économique et de coopération lui seraient profitables, puisqu'il n'y a rien pour rien, considérant ce principe de droit qui dit : « pas d'intérêt, Pas d'action ... »

Si seulement, la machine dissuasive militaire de l'OTAN récupérait certaines bases militaires comme jadis en RDC par exemple (Kamina, Mura, Kitona, Lukando, Nyaleke etc.) pour ne citer que celles-là, dans le cadre d'une coopération bi et multilatérales, pour combler les failles et lacunes des forces armées des Etats des sous-régions africaines évoqués en général, mais surtout en particulier la RDC, en réalité constitue un espace non contrôlé et inquiétant la sécurité internationale.

Certes, le budget ou le coût en terme de soutien financier ne serait pas moindre pour l'OTAN en plus de ce qu'elle a comme mission en Asie centrale, mais la sécurité au même titre que la santé n'ayant pas du prix, cet espace d'Afrique de l'Est et central constituera bientôt un havre non inquiétant pour les sociétés terroristes paramilitaires, se camouflant derrière des firmes transnationales, structures de bienfaisances et philanthropiques, soudoyant des populations pauvres et non instruites des Etats qui s'y trouvent a adhérer a leurs causes.

Bien qu'il y ait certaines missions de Nations-Unies qui s'y trouvent, a l'instar du MONUSCO (RDC), MONUB (Burundi), MINUS (au Darfour au Soudan), l'élargissement des programmes d'information pour le partenariat pour la paix, ne pourra-t-il pas s'adapter dans cet espace ? Car les différents mandats des troupes des Nations-Unies qui s'y trouvent a peine on changé de vocable observation, pour le maintien de paix et d'autres exceptionnellement ont eu mission d'imposer la paix, comme la MONUSCO (anciennement MONUC), mais qui en réalité doit s'acclimater.

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"L'imagination est plus importante que le savoir"   Albert Einstein