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Diagnostic socio-economique initial des forets communautaires autour du parc national de Campo-ma'an, sud Cameroun : cas d'Arak, Biboulemam et Tya'assono

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par Carine OMOKO AMAGNE
Université de Dschang - Diplôme d'Ingénieur Agronome, Option: Economie et Sociologie Rurales 2099
  

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La non exploitation de l'Azobé fait partie des lacunes relevées lors de l'étude menée sur l'état des lieux des FCs au Cameroun. En effet ceci confirme les idées selon lesquelles certaines essences ne sont pas exploitées et les partenariats avec les opérateurs économiques ne sont pas toujours à l'avantage des communautés.

4.3.4. Facteurs techniques

Dans la communauté d'Akak, on note :

1. l'éloignement de la FC par rapport au village : les ouvriers doivent parcourir au moins un km pour se rendre au chantier et cela a un effet sur le rendement ;

2. la pénibilité du travail : le transport des débités de bois se fait sur la tête ;

3. le manque de personnel (scieur) qualifié. La communauté a été obligée de prendre les scieurs ailleurs (HEVECAM, Campo) ;

4. la population se plaint qu'il y a trop d'ouvriers pour un petit chantier ; certains membres du bureau n'assurent pas leur fonction correctement et que le délégué ne rend pas compte à la communauté des activités qu'il mène. 

Les trois communautés souffrent d'un manque de matériel de travail.

D'après le rapport sur l'état des lieux des FCs au Cameroun (MINFOF, 2006), l'un des acquis relevé est l'amélioration du personnel qualifié ; tout porte à croire que la FC d'Akak, n'a pas formé assez d'ouvriers.

Après deux années d'exploitation, la FC d'Akak n'a effectué aucune réalisation. Cela est en effet dû au fait que les revenus ont été utilisés pour les frais de fonctionnement, donc aucun bénéfice n'a été effectué. La non réalisation des projets communautaires fait également partie des lacunes observées dans le processus de FC. Les facteurs techniques et économiques ont des influences négatives à Akak. Ces facteurs sont pour l'instant inqualifiables dans les deux autres communautés car leurs FCs ne sont pas encore entrées en exploitation.

4.3.5. Facteurs environnementaux

La communauté de Biboulemam interdit aux populations de couper les essences telles que le Guibourtia demeusei (Bubinga), le Garcinia lucida (Essok) et le Garcinia kola (Biter cola) car ces espèces sont non seulement en voie de disparition et d'après la population, ces essences permettent également de soigner certaines maladies. D'après cette communauté, le Bubinga est un excellent médicament contre plusieurs maladies, l'Essok est un contre poison et le Garcinia kola soigne le mal d'estomac. Autre facteur environnemental identifié dans la communauté de Tya'assono, c'est la coupe illicite du bois. Certains paysans qui avaient certaines essences de grandes valeurs marchandes les vendaient aux exploitants forestiers à des coûts bas. D'après certains membres de la communauté, l'arrivée de la FC a diminué, voire même arrêté la coupe illicite du bois.

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