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Strategie d'optimisation des émissions de gaz a effet de serre de la mine d'or de Taparko au Burkina Faso

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par Hassane Massadé KASSA
2IE - Master en ingenierie de là¢â‚¬â„¢environnement 2012
  

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INTRODUCTION GENERALE

Pour la première fois, sur proposition du Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) et de l'Organisation Mondiale de la Météorologie (OMM), la première Conférence mondiale sur le climat de 1979 mettra en lumière les problèmes liés aux changements climatiques. Cette conférence permet de conclure que les émissions anthropiques de dioxyde de carbone pourraient avoir un effet à long terme sur le climat.

Les participants adoptèrent alors une déclaration commune qui montre que l'augmentation des concentrations de CO2, principale cause du changement climatique, résulte de l'utilisation des combustibles fossiles, de la déforestation et des changements d'affectation des terres. Les participants demandent à tous les gouvernements du monde entier de « prévoir et prévenir les changements climatiques d'origine anthropique qui pourraient nuire au bien-être de l'humanité »1.

La première conférence mondiale sur le climat a donc abouti à la création d'institutions comme le Programme Climatologique Mondial de l'Organisation Météorologique Mondiale (OMM), le Programme Mondial de Recherche sur le Climat ainsi que le Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat (GIEC) qui a reçu le prix Nobel de la paix en 2007.

Le Sommet de la Terre, à Rio en 1992, a marqué la prise de conscience internationale du risque de changement climatique. Les états les plus riches, pour lesquels une baisse de croissance ne semblait plus supportable et qui étaient en outre responsables des émissions les plus importantes, avaient pris l'engagement de stabiliser en 2000 leurs émissions au niveau de celles de 1990.

La convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), mise en place lors de ce sommet marque un début de questionnement sur l'application des mesures contraignantes, trois (03) principes sont retenus:

? principe de précaution ;

? principe de responsabilité ;

? principe du droit au développement.

1 http://www.actualites-news-environnement.com/21729-1979-2009-histoire-trente-ans-lutte-changements-climatiques.html

Mémoire de Master en Environnement KASSA Hassane Massadé 2011-2012

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Stratégie d'optimisation des émissions de gaz à effet de serre de la mine d'or de Taparko

au Burkina Faso

Le protocole de Kyoto adopté en 1997 a vu la mise sur pied des mesures contraignantes pour les pays riches quant à la quantification et à la réduction de leurs émissions de Gaz à Effet de Serre (GES), soit une réduction de 5,2% entre 2008 et 2012 par rapport au niveau de 1990.

Le Burkina Faso fait partie des 178 pays ayant ratifiés la Convention Cadre Nation Unies sur le Changement Climatique, pays en voie développement il n'est soumis à aucune contrainte de réduction de ses émissions de GES. Par contre, conformément à l'article 4 de la CCNUCC, il s'est engagé à la publication de ses notes de communications, qui renseigne sur ces émissions de GES, les secteurs d'activités qui contribuent le plus, et sur sa politique nationale de développement durable. De la note de communication de 2003 du Burkina Faso, il ressort que le secteur du transport émet plus de GES, suivi respectivement du secteur de l'industrie manufacturière, et de l'industrie énergétique.

Mémoire de Master en Environnement KASSA Hassane Massadé 2011-2012

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Stratégie d'optimisation des émissions de gaz à effet de serre de la mine d'or de Taparko

au Burkina Faso

CONTEXTE DE L'ETUDE

Le secteur minier au Burkina Faso est en pleine croissance. En 2008, le gouvernement prévoyait des revenus fiscaux annuels de plus de 100 milliards de francs CFA à partir de 2010 avec une extraction de 10 tonnes d'or par an , bien que l'industrie de l'or soit souvent présentée comme un «premier investissement étranger» ayant des retombées positives dans de nombreux pays en développement, il est clair que certaines de ses pratiques ont des conséquences négatives pour l'environnement.

Dans le cadre de l'évaluation des impacts environnementaux du secteur minier, le Bureau National des Evaluations Environnementales (BUNEE) a voulu se pencher sur un aspect des impacts environnementaux liés à l'activité minière : l'émission des GES.

En effet la consommation d'énergie dans le secteur minier au Burkina Faso repose essentiellement sur les énergies fossiles, d'où une production importante de GES. Comment concilier la production minière et la préservation de la nature à travers la maitrise des émissions de GES ? C'est à cette question que nous allons proposer des pistes de solutions.

PROBLEMATIQUE

Les émissions de GES qu'elles soient naturelles ou anthropiques ont un effet sur le climat. Le protocole de Kyoto issu du sommet de la terre de Rio de 1992 prévoit une réduction de GES de 5,2% entre 2008 et 2012 par rapport au niveau de 1990 pour les pays cités dans son annexe B.

Les pays africains, ne sont pas concernés par cette mesure, compte tenu de leur faible émission de GES. Aujourd'hui ils connaissent une industrialisation donc nécessairement une augmentation de leur émission de GES. Il s'avère crucial pour ces pays de mettre en place une politique nationale en matière de maitrise d'énergie, en vue d'une stabilisation et d'une réduction de leurs émissions.

Depuis 2002 le Burkina Faso est rentré dans le cercle des pays miniers avec l'entrée en exploitation de six (06) mines industrielles (Taparko, Youga, Mana, Kalsaka, Inata, Essakane). Le secteur minier constitue une source de diversification pour l'économie de beaucoup de pays, mais il faut noter que l'activité minière peut constituer un danger pour l'environnement avant, pendant et après l'exploitation de la mine. Il m'a été donc donné par le Bureau National de l'Evaluation Environnementale de traiter de la stratégie d'optimisation des émissions de gaz à effet de serre de la mine d'or de Taparko au Burkina Faso.

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Stratégie d'optimisation des émissions de gaz à effet de serre de la mine d'or de Taparko

au Burkina Faso

OBJECTIF GENERAL

L'objectif général de l'étude est de quantifier les émissions de GES liées à l'activité de la mine d'or de Taparko en vue de proposer des solutions de réduction.

OBJECTIFS SPECIFIQUES

Pour atteindre cet objectif, il nous paraît important et nécessaire :

> d'hiérarchiser le poids des émissions de GES en fonction des postes d'émissions ; > de mettre en place une stratégie de réduction des GES.

RESULTATS ATTENDUS

Les objectifs spécifiques permettrons de :

> proposer un plan d'action de réduction des émissions de GES ;

> d'inclure un objectif de réduction dans un système de management environnementale.

BENEFICIAIRES DE L'ETUDE

Les bénéfices de la présente étude pourraient intéresser :

> le Ministère de l'Environnement et du Développement Durable qui dans sa quête permanent de préservation de la nature pourra se faire une idée de la contribution en matière d'émission de GES de la mine de Taparko ;

> la SOMITA qui dans son engagement de préservation de l'environnement, pourra avoir une idée de ses émissions de GES et des mesures à mettre en place en vue d'une

optimisation de celles-ci.

Mémoire de Master en Environnement KASSA Hassane Massadé 2011-2012

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PARTIE I : ETUDE BILIOGRAPHIQUE

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Stratégie d'optimisation des émissions de gaz à effet de serre de la mine d'or de Taparko

au Burkina Faso

Stratégie d'optimisation des émissions de gaz à effet de serre de la mine d'or de Taparko

au Burkina Faso

CHAPITRE I : CONTEXTE GENERAL DE LA ZONE ETUDIEE I.PRESENTATION DE LA MINE DE TARPARKO

I.1 Localisation du site

La mine d'or de Taparko, est située dans le département de Yalgo, province du Namentenga, région du centre nord à quelques 200 km au nord de Ouagadougou. Avec une extension à Bouroum, située à 50 km au nord-est de Taparko. L'accès au site se fait par la RN 3(Route Nationale) entre Kaya et Dori et à partir du village de Taparko une piste en latérite carrossable sur environ 3 km permet de rejoindre le site de la mine. Le minerai est extrait de trois carrières à ciel ouvert (3/5,GT et 2N/2K) et traité à l'aide de la technologie CIL (carbone In Leach) à raison d'une moyenne de 1.000.000 de tonnes par an, soit une production totale d'environ 91 780 onces (2600 kilogrammes ) d'or doré en moyenne par an pendant huit ans (Roche,2003) .

Carte 1 : Localisation de la mine de Taparko

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand