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Analyse critique des outils de l'audit interne dans la performance d'une entreprise publique, cas de l'OCC Mwene-Ditu

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par Léonard KAYUMBI KAYUMBI
Université de Mwene-Ditu - Licence 2013
  

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PRÉMIÈRE PARTIE : APPROCHE THÉORIQUE

CHAPITRE PREMIER : CONSIDÉRATIONS GÉNERALES

Dans les lignes ci-dessous, nous clarifierons les différents termes et variables de notre sujet afin de permettre à nos lecteurs d'être dans la pensée de notre thématique.

SECTION 1 : NOTIONS SUR L'ENTREPRISE

1.1. Définition

Plusieurs définitions d'une entreprise existent. Nous avons choisi celles qui nous semblaient plausibles :

1) Pour CAMPION, une entreprise : « est avant tout un organe de coordination des activités humaines, coordination qu'elle réalise par une mise en oeuvre combinée des facteurs de la production »17(*)

2) Pour DE WOOT, « l'entreprise apparait comme un ensemble de ressources productives, acquises, combinées et orientées en vue de projeter des occasions du marché ou de créer celles-ci. »18(*)

3) Pour CAPET, CAUSSE et MEUNIER, une entreprise « est un groupe autonome des hommes avec pour finalité la production (biens et/ou services) disposant d'un patrimoine, exerçant sur son environnement un effet d'attraction et dont le devenir dépend de la vente du produit de son activité »19(*)

De ces définitions, nous y relevons, en plus de la fonction économique d'une entreprise, celle de la production qui vise la maximisation des profits basée sur la rationalité économique (juxtaposant à la fois l'efficacité et l'efficience), aussi l'intervention humaine ; par là, l'entreprise devient non seulement une cellule économique mais encore une cellule sociale qui tient compte des aspects humains, sociaux et psychologiques.

En fait, actuellement, on reconnait trois fonctions économiques à une entreprise.20(*)

· La Production et la Création de la Valeur Ajoutée

· La répartition des revenus

· L'investissement et le Financement

Pour Octave GELLINIER, aujourd'hui, il existe trois phases dans l'évolution d'une entreprise21(*) :

· L'entreprise marchande : ici, n'est considérée comme telle qu'une entreprise commerciale qui achète et revend ;

· L'entreprise classique : à l'ère industrielle, ce sont des entreprises créant des recettes abondantes par la production des biens et/ou services et dont la gestion devient de plus en plus difficile avec la prise en compte de l'incertitude ;

· L'entreprise émergente : à l'ère moderne, elles combinent plusieurs activités dont la gestion est très complexe. Elle est commerciale et industrielle dans la mesure où elle commercialise ce qu'elle fabrique. Son émergence est du fait de sa compétitivité sur le plan de la concurrence, par la qualité et le prix de son produit.

En dehors de ces trois phases dans l'évolution d'une entreprise, Y. BONGOY expose la triple réalité de l'entreprise : réalité économique, réalité humaine et réalité publique.22(*)

1. Réalité économique

Rappelant la définition de l'entreprise par De WOOT, « Un ensemble de ressources productives... »23(*) - 2ème définition retenus dans ce travail - ces ressources sont fort différenciées d'ordre matériel (capital monétaire et/ou réel, matières premières, infrastructures) ou immatériel (rôle de l'entreprise, travail de la main d'oeuvre, ...)

Ainsi, les dirigeants de l'entreprise devraient être suffisamment libres pour agir, pour combiner - faire combiner - les facteurs de production. Le rôle de l'entrepreneur suppose que celui-ci ait une certaine liberté d'action et de conception.

G.L. CAMPION affirme, de son côté, que l'une des conditions générales de l'existence des entreprises est que celles-ci aient un minimum de liberté et d'autonomie.24(*)

Voici quelques ressources principales citées par De WOOT26(*)

a) Ressources de direction, de deux ordres :

a. Ressources « entrepreneuriales », qui confèrent à l'entreprise sa vision et son dynamisme ;

b. Ressources administratives qui lui assurent l'organisation, la coordination et le contrôle de ses activités. Nous soulignons, dans ce travail, que notre recherche, ressources administratives analysées, l'audit interne se portera sur ses outils ;

b) Ressources de connaissances, qui permettent à l'entreprise d'utiliser les données de la science, de la technologie, ...

c) Ressources de travail d'exécution ;

d) Ressources de capital ;

e) Ressources de matières premières et de possibilités diverses d'approvisionnement régulier et assuré ;

f) Ressources d'infrastructure, telles que la localisation et les possibilités de transport ;

g) Ressources de dimension et de pouvoir économique qui, au-delà d'un certain seuil, provoquent un processus d'accumulation et de développement d'autres comme les connaissances, la direction, les relations, les capitaux. A ce point, notre dissertation se focalise sur la performance d'une entreprise, atteinte grâce aux outils de l'audit interne ;

h) Ressources de relations commerciales, humaines, industrielles, juridiques, publiques qui assurent à l'entreprise une intégration dans le système économique et social tout entier.

Une fois encore, comme nous l'indiquerons plus loin, la performance n'est pas seulement quantitative, elle est aussi qualitative visant le personnel, les agents.

2. Réalité humaine

Toute entreprise, qu'elle soit petite ou grande, si mécanisée ou non, est contrôlée par des hommes. Ceux-ci la considèrent à juste titre comme « leur entreprise, leur usine ».

En tant qu'un lieu de rencontre, l'entreprise, ne supprime pas l'hétérogénéité des origines et classes sociales, des coutumes et attitudes des hommes, êtres complexes.

Mais, comme les objectifs poursuivis par l'entreprise ne coïncident jamais avec ceux de la société des hommes. Leurs motivations dépassent les buts de l'entreprise. Ainsi, l'entreprise devrait tenir compte de tous ces éléments.

De WOOT, du point de vue de l'homme définit l'entreprise comme étant « une organisation d'hommes, qui s'intègrent dans une société plus large, et dont l'entreprise doit obtenir la coopération »27(*)

3. Réalité publique

En tant qu'entité économique, l'entreprise possède un pouvoir d'action qui influence d'autres pouvoirs et est influencé par ceux-ci. A ce niveau, elle apparait comme étant une réalité publique.

Du point de vue public, « l'entreprise apparait comme la détentrice d'un pouvoir d'action qui se situe dans un réseau de forces et de pressions où l'entreprise tend à s'intégrer comme élément actif du jeu social tout entier »28(*)

La lutte menée, dès lors, par l'entreprise pour faire prévaloir son point de vue n'est pas, en soi, le but poursuivi ; la fonction économique est d'un autre genre : la production, la création de la valeur ajoutée, la répartition des revenus, l'investissement et le financement (le profit en un mot).

* 17 G. L. CAMPION, traité des entreprises privées, Paris, PUF, 1961, Tome I, p. 16

* 18 Philippe de WOOT, La fonction d'entreprise, LOUVAIN, Ed. Beatrice NAUWELAERTS, 1962, p. 24

* 19 Cité par SOCRATE KAPUKU, Cours d'entrepreneuriat, Inédit, G3 ECONOMIE, CUMD/UNILU, 2010-2011

* 20 Sorate KAPUKU, Op Cit

* 21 Idem

* 22 Y. BONGOY, Le rôle des entreprises dans le commerce extérieur du Congo, in Cahier n°4, Vol. V, IRES, 1967, pp. 482, 483

* 23 Philippe De WOOT, Op Cit, p.24

* 2425 G.L. CAMPION, Op Cit

* 26 Philippe de WOOT, Idem, pp. 25, 26

* 27 Philippe De WOOT, Op cit, P.33

* 28 Philippe de WOOT, Op Cit, p. 41

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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore