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Incidence du cout du risque de défaut sur les marges de taux des banques camerounaises

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par Joseph EVAGLE DIME
Université de Yaoundé II-soa - Diplome dà¢â‚¬â„¢Etudes Supérieures Spécialisées de Gestion Bancaire et des Etablissements Financiers 2007
  

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MARGES DE TAUX ET COUT DU RISQUE DE DEFAUT

CHAPITRE I : COUT DU RISQUE ET RENTABILITE BANCAIRE

Le risque représente l'essence de l'activité et la source principale du profit bancaire (Bouider, 2008). Dans le cadre des crédits, sa réalisation se traduit par des pertes en capital et en intérêts, qui représentent un coût pour la banque, qui doit à tout moment être en mesure de faire face à ses engagements vis-à-vis des déposants, des investisseurs et de ses autres partenaires. Par ailleurs, en tant qu'entreprise, les revenus de la banque doivent lui permettre de dégager un surplus après qu'elle ait couvert l'ensemble de ses coûts : coût des ressources, coûts de gestion, coût des fonds propres et coût des risques.

Le coût du risque (Section I) réduit la rentabilité de la banque comme le montrent les soldes intermédiaires de gestion (section II), et pour réaliser des profits, elle veille à réaliser des marges d'intérêt optimales pour couvrir notamment le coût du risque (section III).

Section I : Le coût du risque

La banque est souvent présentée comme un portefeuille de risques (Lamarque, 2003). En effet, les risques sont une réalité inhérente aux types de produits qu'elle propose et à la matière qu'elle manipule : l'argent.

Le principal impact des risques est de provoquer des pertes pour les banques, soit au travers d'une diminution du Produit Net Bancaire, soit au travers d'une augmentation des charges : coûts de réparation, de maintenance, dédommagements, sanctions financières ou provisions. Ils aboutissent à une altération des fonds propres qui peut conduire à la faillite de la banque et remettre en cause la stabilité du système bancaire dans son ensemble.

I-1- Taxinomie des risques bancaires

La taxinomie des risques bancaires distingue généralement les risques non financiers et les risques financiers traditionnels (Lamarque, 2003 ; Bouider, 2008).

I-1-1- Les risques non financiers

Les risques non financiers sont les risques qui n'ont pas leur origine dans les prises de position de l'établissement, mais plutôt dans son fonctionnement au quotidien et dans son processus de gestion. Ils relèvent aujourd'hui de deux familles : les risques opérationnels et les risques stratégiques.

I-1-1-1- Les risques opérationnels

Le Comité de Bâle16(*) définit le risque opérationnel comme le risque de pertes directes ou indirectes résultant d'une inadéquation ou d'une défaillance attribuable à des procédures, personnels, systèmes internes ou événements extérieurs.

Sont inclus dans les risques opérationnels :

- Les risques inhérents aux personnes et aux relations entre les personnes, qui concernent les pertes causées par des collaborateurs, intentionnellement ou non, et par les relations qu'un établissement entretient avec ses clients, ses actionnaires, les régulateurs ou des tierces parties ;

- Les risques inhérents aux procédures qui concernent les pertes issues de l'échec des transactions sur les comptes clients, les règlements ou sur tout autre processus de l'activité courante ;

- Les risques inhérents aux systèmes, qui recouvrent les pertes venant d'une interruption de l'activité ou d'une indisponibilité du système en raison d'un problème d'infrastructure ou technique ;

- Les risques inhérents aux tiers qui correspondent aux pertes dues aux actions d'éléments extérieurs, notamment la fraude externe, ou causant des dommages aux actifs meubles ou immeubles.

* 16 Le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire, institué en 1975 par les gouverneurs des Banques Centrales des pays du Groupe des 10 (G10), rassemble les autorités de contrôle des banques. Il est composé de hauts représentants des autorités de contrôle bancaire et Banques Centrales d'Allemagne, de Belgique, du Canada, d'Espagne, des Etats-Unis, de France, d'Italie, du Japon, du Luxembourg, des Pays-Bas, du Royaume-Uni, de Suède et de Suisse. Ses réunions ont habituellement pour cadre la Banque des Règlements Internationaux, à Bâle, siège de son Secrétariat permanent. Son but est la sécurisation des relations bancaires, au travers notamment de l'harmonisation des dispositifs de contrôle nationaux. Il n'a pas de pouvoir législatif supranational mais ses recommandations sont en général mises en oeuvre par les régulateurs nationaux.

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci