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Elaboration d'un plan de communication au profit du PNLMNT pour la prévention des maladies non transmissibles au Bénin

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par Vitalien ADOUKONOU
Ecole PIGIER BENIN - Master 2 2011
  

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3.18. Section 3 : Analyse des résultats

Afin de mieux comprendre la situation, nous allons analyser les résultats en premier lieu grâce à la matrice FFOM.

3.19. Paragraphe 1 : Matrice FFOM

Forces

Opportunités

o Personnel du programme compétent et qualifié

o Bonne circulation de l'information au niveau du programme

o Disponibilité du personnel

o Existence d'émissions télé et radio sur la santé

o Appui de la presse

o Soutien des partenaires techniques et financiers

o Existence d'autres programmes implantés sur toute l'étendue du territoire

o Disponibilité de fruits et légumes en quantité et en diversité

o Existence d'espace publique pour le sport

Faiblesses

Menaces

o Inexistence de structures déconcentrées

o Inexistence d'un plan de communication

o Inexistence de messages préconçus pour la sensibilisation

o Manque de matériels et outils de communication

o Etroitesse du budget du programme

o Manque d'un spécialiste de la communication pour le développement au niveau du programme 

o Siège peu accessible

o Inexistence de site internet

o Multiplicité des maquis, bars et restaurants offrant des repas trop gras et peu de fruits dans les grandes villes

o L'esprit « Il faut mourir de quelque chose »

o Manque d'intérêt des populations aux activités physiques

o Non connaissance des MNT par une grande partie de la population

o Pesanteur culturelle relatives à l'alimentation et à l'obésité.

3.20. Paragraphe 2 : Principaux problèmes de communication

Au regard de tout ce qui précède, nous pouvons relever les principaux problèmes de communication qui constituent un frein à la prévention des MNT au sein des populations. Il s'agit prioritairement de :

· Non connaissance des MNT par une grande partie de la population 

C'est le principal problème à régler pour faire adhérer les populations à la réalité et à la menace que constituent ces affections qui font des hécatombes autour d'elles. Cette situation du niveau de connaissance des populations ne devraient pas étonner. En effet, comme l'a fait ressortir l'enquête à l'interne, très peu d'actions de communication sont menées par le programme. En conséquence, ni le programme, ni les MNT qu'il doit combattre ne sont connus. Les actions à mener seront donc pour relever le niveau de connaissance des MNT par une forte partie de la population. Pour faire prendre conscience aux populations, il faut que les MNT soient aussi, sinon mieux connues que les IST et autres affections comme le paludisme.

· Non connaissance des comportements à risque par une grande partie de la population 

Ce problème découle naturellement du problème précédent. En effet, tant qu'elles n'ont pas connaissance des MNT, elles ne pourront pas faire le lien entre leurs habitudes de vie et ces maladies. Une information intense sur les MNT n'occultera pas les comportements à risque fréquents au sein de la population. Pour faire prendre conscience aux populations, il importe de mettre en lumière les conséquences de chacune de leurs habitudes sur leur santé.

· Adoption de comportements à risque par une grande partie de la population 

Les résultats de l'enquête ont confirmé la forte proportion des populations à l'adoption de comportements qui favorisent la survenance des MNT. Entre autres, on peut retenir :

- Consommation occasionnelle de fruits et légumes

La consommation de fruits et légumes est essentielle pour prévenir les MNT. Cependant, les populations n'ont pas le réflexe d'en consommer bien que les fruits et légumes existent en quantité suffisante et sous diverses formes. Il s'agit plus d'un manque d'intérêt à ces produits par méconnaissance de leurs bienfaits. C'est aussi un problème culturel parce que très peu de parents connaissent et font connaître à leurs enfants la valeur nutritive des fruits. Il importe donc d'informer toute la population sur les bienfaits des fruits et légumes.

- Consommation d'aliments gras au diner

L'enquête a révélé que la majorité des personnes interrogées mangent riche au dîner et beaucoup ont tendance à négliger le petit déjeuner. Cette situation relève d'une conception culturelle qui priorise le dîner, repas du soir. En effet, il faut être prêt à mourir et on ne doit pas mourir le ventre vide. Pour ce faire, il faut se doper la nuit et dormir. Ce comportement répandu est à fort risque de MNT. Il faut une information continue pour montrer aux populations les inconvénients d'un tel comportement et les inviter à plutôt manger très copieusement et systématiquement le matin qu'à manger riche le soir.

- Manque d'activités physique

La pratique de l'activité physique n'entre que très peu dans les habitudes. La majorité des enquêtés reconnaît ne pas en pratiquer souvent. Ceux qui affirment pratiquer une activité sportive, ne le font dans leur grande majorité qu'une fois la semaine, le weekend. Ce qui est toutefois conseillé, c'est d'avoir une activité physique régulière par jour : au moins 20 à 30 minutes d'activités continues. Comme les autres habitudes évoquées plus haut, il faudrait informer les populations des bienfaits de la pratique de l'activité physique et leur présenter les différentes formes d'activités adaptées à leur situation socio-économique et culturelle.

- Consommation d'alcool et de sucrerie

La majorité des enquêtés avouent consommer souvent soit de l'alcool (bière, whisky et vin), soit de la sucrerie comme boisson. C'est une habitude qui est caractéristique des personnes ayant un minimum de moyens financiers. Pour beaucoup, c'est un signe d'aisance. Cette habitude est pourtant préjudiciable à leur santé et constitue un facteur majeur de risque des MNT. Il est conseillé tout au plus une petite bouteille de bière ou un petit verre de whisky par jour, mais il est fortement déconseillé la consommation de sucrerie. Peu de gens savent que les sucreries sont aussi, sinon plus nocives à la santé que l'alcool. Elles sont l'ennemi numéro 1 des nutritionnelles car une chose est sûre « le sucre y est représenté en grande quantité puisqu'un litre de ces boissons en contient entre 90 et 120 grammes, soit l'équivalent d'une vingtaine de morceaux! Un des principaux dangers réside dans le fait qu'elles affichent une densité calorique majeure et une forte valeur énergétique mais aucune satiété. De plus, elles apportent à notre organisme une grande quantité de glucides simples qui risquent de se transformer en lipides, donc en graisses! ». 19(*)Il est donc essentiel de porter cette information à la population pour qu'elle prenne ses dispositions.

* 19 http://www.tendancemag.com/article-sante/2116/Sante-au-quotidien/Boissons-sucrees-a-consommer-avec-moderation.html

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"Le don sans la technique n'est qu'une maladie"