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Fréquence et evolution de la co-infection VIH uberculose chez les adultes à  l'hôpital presbytérien de Mbujimayi.

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par Josue NZONGOLA ILUNGA
ISTM/Mbujimayi - Techniques Médicales 2015
  

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CHAPITRE III : RESULTATS ET DISCUSSION

III.1. PRESENTATION DES RESULTATS

Tableau I : Répartition des cas selon la fréquence de la co-infection

Pathologies

Effectif

%

Tuberculose

217

47

VIH

97

21

Co-infection VIH-tuberculose

150

32

Total

464

100

Ce tableau montre que la fréquence de la co-infection est de 32%.

Tableau II : Répartition des malades selon l'âge

Tranche d'âge (années)

Effectif

%

18-24

31

20.7

25-31

48

32

32-38

28

18.7

39-45

23

15.3

46-52

9

6

53-59

4

2.6

60 et plus

7

4.7

Total

150

100

L'analyse de ce tableau montre que la tranche d'âge de 25 à 31 ans (soit en moyenne 28 ans) est la plus touchée par la co-infection VIH-tuberculose avec 32% suivi de celle de 18 à 24 ans avec 20.7%.

Tableau III : Répartition des malades co-infectés selon le sexe

Sexe

Effectif

%

Masculin

51

34

Féminin

99

66

Total

150

100

Il ressort de ce tableau que le sexe féminin est plus touché par la co-infection que le masculin soit avec 66% contre 34.

Tableau IV : Répartition des malades co-infectés selon leur niveau d'étude

Niveau d'étude

Effectif

%

Sans niveau

49

32.7

Primaire

34

22.7

Secondaire

64

42.6

Supérieur et universitaire

3

2

Total

150

100

La lecture de ce tableau montre que la majorité des malades co-infectés sont du niveau secondaire avec 42.6% suivi de ceux qui sont sans niveau avec 32.7%.

Tableau V : Répartition des malades co-infectés selon la provenance

Provenance

Effectif

%

Bipemba

4

3

Dibindi

92

61

Diulu

0

0

Kanshi

7

5

Muya

41

27

Hors ville

6

4

Total

150

100

De ce tableau, nous constatons que la majorité de malades co-infectés proviennent de la commune de Dibindi avec 61% de cas suivi de ceux qui proviennent de la commune de la Muya avec 27%.

Tableau VI : Répartition des malades co-infectés selon leur état civil

Etat civil

Effectif

%

Célibataires

45

30

Mariés

92

61.3

Divorcés

2

1.3

Veufs

11

7.3

Total

150

100

Au Regard de ce tableau, nous constatons que la co-infection a beaucoup plus touchée les mariés avec 61.3% suivi des célibataires avec 30%.

Tableau VII : Répartition des malades co-infectés selon leur évolution

Evolution

Effectif

%

Amélioration

111

74

Décès

23

15

Abandon

10

7

Référés

6

4

Total

150

100

Il ressort de ce tableau que la plupart des malades ont évolués vers l'amélioration soit 74% suivi de ceux qui sont décédés avec 15%.

Tableau VIII : Répartition des cas selon le stade clinique

Stade clinique

Effectif

%

I

2

1.3

II

29

19.3

III

101

67.3

IV

18

12

Total

150

100

La lecture de ce tableau démontre que beaucoup des malades sont co-infectés au 3ème stade clinique du VIH avec 67.3% suivi de ceux qui sont co-infectés au 2ème stade clinique avec 19.3%.

Tableau IX : répartition de cas selon le traitement reçu

Traitement

Effectif

%

Antituberculeux

32

21.3

Antirétroviral

16

10.7

Antituberculeux + antirétroviral

102

68

Total

150

100

Ce tableau montre que la majorité de malades co-infectés ont reçu le traitement combiné d'antituberculeux et d'antirétroviraux avec 68% suivi de ceux qui n'ont bénéficié que les antituberculeux avec 21.3%.

III.2. DISCUSSION

Notre travail a consisté à estimer la fréquence ainsi que décrire l'évolution de la co-infection VIH-Tuberculose chez les adultes à l'hôpital presbytérien de Mbujimayi. A l'issue de nos investigations nous sommes arrivés aux résultats ci-après :

La fréquence de la co-infection VIH-Tuberculose est de 32% (tableau I). Ces résultats sont supérieurs à ceux trouvés par MALANDALA MUKANAYI (2013) selon lesquels la fréquence de l'infection à VIH chez les malades tuberculeux était de 13.2%.Ces résultats vont dans le même sens avec la déclaration du projet pilote IHC, selon laquelle chez les tuberculeux laséroprévalence varie entre 13 et 47% ceci serait dû à la taille de l'échantillon de MALANDALA MUKANAYI qui est inférieur à la nôtre.

Quant à l'âge, nous voyons que la tranche d'âge de 25 à 31 ans (soit en moyenne 28 ans) est la plus touchée par la co-infection VIH-tuberculose avec 32% (tableau II). Ces résultats sont inférieurs à ceux trouvés par HYGENS.R (2012)selon lesquels la co-infection VIH-Tuberculose prédomine dans la tranche d'âge de 25 à 35 ans avec 39%

Concernant le sexe, le sexe féminin est plus touché par la co-infection VIH-tuberculose avec 66% (tableau III) ces résultats sont inférieurs à ceux de MALANDALA MUKANAYI (2013) selon lequel le sexe féminin était le plus touché avec 76.9% ces résultats sont appuyés par l'observation nette de HYGENS. R (2012) selon laquelle la co-infection VIH-Tuberculose prédomine chez les femmes avec 57.8%. Ceci serait un fait du hasard,car aucune raison scientifique ne justifie ceci.

Pour ce qui est du niveau d'étude, nous avons trouvé que la majorité des malades co-infectés sont du niveau secondaire avec 42.6% (Tableau IV) alors que la majorité des malades co-infectés proviennent de la commune de Dibindi avec 61% (tableau V). Ceci se justifie par le fait que notre milieu d'enquête est implanté dans cette commune. Ceci permet l'accessibilité facile aux habitants de cette dernière.

61.3% des malades co-infectés sont des maries (tableau VI). Ceci se justifie par la prostitution élevée qui caractérise les pays en développement comme le nôtre et en rapport avec l'âge des personnes actives aux rapports sexuels.

En ce qui regarde l'évolution des malades co-infectés, 71% ont évolué vers l'amélioration (tableau VII). Ceci serait dû aux effets des ARV qui, une fois le traitement instauré, améliorent la qualité de défense immunitaire et réduisent la prévalence des infections opportunistes, ainsi l'évolution vers le stade maladie est retardée.

67.3% des cas de la co-infection sont survenus au 3ème stade de l'évolution de l'infection à VIH (tableau VIII). Ces résultats sont supérieur à ceux de MALANDALA MUKANAYI (2013) selon lesquels 54.4% de cas de la co-infection VIH-Tuberculose étaient survenus au 3ème stade clinique de l'infection à VIH. Ceci serait dû à la destruction massive des éléments de défense de l'organisme par le VIH à ce stade, ce qui entraine la vulnérabilité aux infections opportunistes comme la tuberculose pour le contexte actuel.

En fin, la majorité des malades co-infectés soit 68% ont bénéficié d'un traitement combiné d'ARV et d'antituberculeux (tableau IX). Ceci est appuyé par les résultats de l'étude de FLORIAN et CALMY (2011) selon lesquels pour des stratégies combinées le risque de décès a été réduit à 5.45% par rapport au groupe traité de manière séquentielle avec un risque de 12.1%.

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon