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La problématique de la parité fille-garçon et son impact sur la scolarisation des enfants du groupement Kamuronza.

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par Rodrigue BOZI SAMBILI
ISDR/GL - Graduat 2014
  

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0.2. PROBLEMATIQUE

Le développement d'un pays est un processus qui requiert la participation des opérateurs économiques qui pour réaliser les objectifs ne peuvent jamais s'écarter de l'éducation. C'est ainsi que l'éducation joue un rôle important dans le développement économique d'un pays ainsi elle est considérée par tout comme un service public d'intérêt national. Etant un facteur qui contribue à l'amélioration de la productivité du travail aux progrès économiques du pays et dans le développement du capital humain, elle constitue un secteur d'activité et qui se classe comme l'un de plus important dans le pays tant pour la valeur ajoutée que pour l'emploie N. Gregory MANKWIN (1992). Elle suppose l'amélioration des ressources humaines ainsi qu'à l'assistance de la population aux décisions économique et politiques envues d'aboutir à ses objectifs. (M.GILLIS et ALL ,1997).

En effet, les milieux sociaux d'origine éducatif semblent beaucoup moins importants dans les pays en développement que dans le pays développés. Dans les pays en développement les facteurs scolaires, les variables familiales et socio-économique sont moins efficaces par contre dans le les pays développés, la loi de rendement à déjà jouer sur les variables scolaires.

Depuis quelques dizaines d'années, le taux d'inscriptions à l'école primaire à augmenter dans le monde entier et la proposition des garçons et des filles commence à s'équilibrer au niveau primaire, mais il en vatout autrement pour l'enseignement secondaire, la proportion des garçons inscrits dans les établissementsscolairesdépasse 10% celle des filles dans 25 pays,la différence était même supérieurs à 20% dans cinq d'entre eux : Inde, Togo, Turquie et Yémen aussi Népal. (UNESCO, 1997)

Dans plus de 40 pays, moins de 25% des filles sont inscrites dans une école en faveur de 75% des garçons.

En Afrique subsaharienne les taux de scolarisation pose toujours problème sur la parité car sur 100% d'enfants scolarisés il ya 64% des garçons et 36% des filles.

Selon l'enquête de l'UNICEF (2004) sur le plan mondial les garçons sont plus scolarisé que les filles, 55% des garçons pour 45% des filles en 2001 (en 1995, les taux nets étaient respectivement de 59% et 41%). cette différence s'observe plus à partir de 9 ans car beaucoup des filles quitter l'école à ces âges

Cette inégalité s'observeaux plus bas niveaux dans les écoles de la RDC et pire encore dans les milieux ruraux où la fille est considérée comme étrangère dans la famille que d'ici là peut s'orienter ailleurs. Etant donné que nos milieux ruraux nécessaire d'enregistreles guerres de tout genre, dans tous les cas, cesont les filles qui sont les plus vulnérables et qui paient le plus chers en terme de vie et de misères humains. C'est pour quoi la parité des enfants dans l'éducation reste l'un des problèmes qui préoccupe toujours l'humanité tout entiers son importance à été prouver en mainte reprise à cet effet la conférence mondiale sur l'éducation pour tous (EPT), tenue du 5 au 9 mars 1990 à Jantiers (Thaïlande) a reconnu comme priorité des priorités l'accès et l'amélioration des préjugés de favorable à leurs regard. Au court de cette conférence il a été rappelé que 40 années s'étaient écoulée depuis qu'ils étaient affirmés dans la déclaration universelle de droit de l'homme que « toute personne à droit à l'éducation ». KOFFI ANNAN a ouvert le forum mondial sur la parité de l'éducation des enfants à DAKAR en avril 2000, ce forum a adopté un cadre d'action engageant le gouvernement à atteindre le but et l'objectif de l'éducation pour tous. Les participants se sont collectivement engagés à atteindre six objectifs spécifique en faveurs de l'éducation pour tous (L'EPT) dont le 2 ci-après portent essentiellement sur les filles :

Faire en sorte que d'ici 2015, tous les enfants en difficultés et ceux appartenant à de minorité ethnique aient la possibilité d'accéderà un enseignement primaire, obligatoire et gratuit de qualité et de le suivre jusqu'à son terme ;

Eliminer les dispositions entre les sexes dans l'enseignement des enfants d'ici en 2005 et instaurer l'égalité dans se domaine en 2015 en veillant notamment à assurer aux filles un accès équitable et sons destruction à une éducation de base de qualité avec les même chances deréussite. (UNESCO, 2000).

Retenons que, plusieurs organisations tant publiques que privées dans le monde mettent tout en oeuvre pour combattre l'imparité des enfants dans l'éducation plutôt de préconiser la parité entre les sexes dans l'enseignement. Parmi les principales organisations nous citons UNICEF quia comme mission de protéger les droits de l'enfant » pourtant l'éducation est un droit pour tous sans discrimination aussi UNESCO... cependant ces organisations n'aboutissent toujours pas à la satisfaction de ce problème car elles n'atteignent pas les milieux ruraux souvent enclavé ou la parité fille-garçon dans l'éducation reste encore un mot nouveau pour eux.

Cette situation qui reste un frein au développement intégral et intégré dans le monde entier n'épargne pas la RD Congo notre pays et en particulier le groupement KAMURONZA où nous observons sensiblement l'imparité entre les filles et les garçons dans l'éducation, les gens oublient que l'éducation reste un droit pour tout enfant et non pas un droit pour les garçons et faveur contre les filles car l'éducation pour les filles constituent un développement durable pour la nation. Car selon les différentes recherches la parité des enfants filles-garçons dans l'éducation est une équation pasque la participation dans l'éducation des femmes reste très faible soit 61% d'enfants garçons sont scolarisés contre 39% des filles selon la publication de ministère de l'EPSP, également au Nord-Kivu l'UNICEF nous a montrés qu'en 2003 l'initiative de l'accélération de l'éducation des filles avait le slogan « toutes les filles à l'école »

Dans le groupement KAMURONZA le système éducatif reste intégrale car l'UNICEF nous à donné les statistiques sur les différentes écoles parcourues que sur 100% des élèves qui fréquentent les études il ya 63% des garçons et 37% des filles. UNICEF (2009) c'est dans cet angle que nous avons voulus mener une étude sur la problématique de la parité fille-garçon et son impact sur la scolarisation des enfants de groupement KAMURONZA pour y arriver nous nous sommes posés trois questions à savoir :

ü Pourquoi les filles de KAMURONZA sont-ellesdiscriminées dans le système éducatif ?

ü Quelles sont les conséquences socio-économiques de la non scolarisation des filles dans le groupement de KAMURONZA ?

ü Quelles sont les stratégies à mettre en place pour qu'il y soit la parité dans l'éducation des enfants à KAMURONZA ?

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