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Microfinance et bien etre des ménages dans la ville de Mbanza Ngungu

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par Bienvenu Konde
Université Kongo - Licencié en Sciences Ecomique et de Gestion 2015
  

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I0. LES BANQUE EN MICROFINANCE

Ce phénomène est connu sous le concept « downgrading ». L'arrivée des banques sur le marché de la micro finance devrait être propice à un grand nombre des pauvres parce que les banques disposent généralement des ressources importantes.

Les banques entrent sur le marché de la micro finance pour plusieurs raisons :

· Certaines banques s'investissent dans la micro finance parce que le secteur est devenu sain.

· Les banques commerciales espèrent accroître leur marge, autrement dit la micro finance offre des perspectives de profit pour les banques commerciales.

Les banques commerciales sont de plus confrontées à la concurrence sur le marché de détail. Conséquence, leurs marges ont tendance à baisser ; les banques commerciales font de la micro finance pour améliorer leurs marges et donc sont à la recherche continuelle de nouveaux clients.

· Certaines banques commerciales font de la micro finance pour redorer leur image dans un aspect philanthropique.

SECTION 2. GENERALITES SUR LE BIEN-ETRE

2.1. APERÇU D'ENSEMBLE

Partant d'un point de vu global, le bien-être peut se traduire par la réalisation des besoins d'un agent économique quelconque. Cela stipule l'état de réjouissance dans un cadre où il atteint ses objectifs (Accompli ses désirs).

Le « bien-être » est une notion complexe. Sa définition est différente d'un dictionnaire à l'autre, mais elle fait généralement intervenir les concepts de prospérité, de santé et de bonheur. Le bien-être n'est pas chiffrable avec précision. Il existe des indicateurs numériques qui permettent de mesurer différentes composantes du bien-être et on peut à juste titre faire valoir que le bien-être général dans l'ensemble d'une société a probablement augmenté ou diminué si un indicateur ou un ensemble d'indicateurs évoluent dans une certaine direction. Mais lorsque les différents indicateurs n'évoluent pas dans la même direction, il n'est pas possible de déterminer si le bien-être s'améliore ou se dégrade, à moins que tous les indicateurs utilisent la même unité (OCDE, 2006).

En son acception la plus large, le bien-être réside dans un sentiment général d'agrément, d'épanouissement suscité par la pleine satisfaction des besoins du corps et/ou de l'esprit. Le terme anglais de well-being est plus compréhensif puisqu'il ajoute la dimension de la richesse et de la prospérité. Cette plurivocité introduit une ambiguïté dans la compréhension du bien- être, dont la signification oscille entre le revenu et les biens, d'une part, et l'«utilité» ou le bonheur, d'autre part. Toutefois une conception objectiviste du bonheur suppose une certaine diversité de biens humains, qui ne consistent pas seulement en biens matériels, mais également en talents, relations personnelles, estime de soi, capacités et biens privés ou personnels, comme la réflexion, l'imagination, le sens esthétique, etc. Le bien-être dépend donc de la satisfaction de désirs et de pratiques mais également de biens relatifs aux formes de vie commune et enfin de biens liés à des dispositions inhérentes à la nature humaine.

A. Le bien-être est-il un état de bonheur ?

Platon comme Aristote s'accordent à voir dans le bonheur, conçu par le premier comme une manière d'être, un état de l'âme et une forme de « bien agir », la fin de toute action. Le Souverain Bien, ainsi interprété dans la tradition antique, serait une voie privilégiée d'accès au bien-être et à sa jouissance.

B. Le bien-être se confond avec le plaisir

CALLICLES, dans le Gorgias de Platon, défend la thèse du bonheur-plaisir faisant dépendre le bien-être de la maximisation des plaisirs. Le plaisir serait alors le seul critère, indépendant et neutre, de ce qui est intrinsèquement le meilleur. Le bonheur, le bien-être est alors moins conçu comme un état subjectif ou un sentiment de satisfaction que comme relatif à la poursuite de biens réels, dotés d'une valeur objective (Lafaye, 2007).

2.2. QUELQUES NOTIONS ASSOCIEES AU BIEN-ETRE

2.2.1. L'économie du bien-être

Il a beaucoup évolué au cours du XXème siècle, jusqu'à entrer, disent certains, dans une impasse qui lui est fatale. Les controverses sur la possibilité et la pertinence des comparaisons interpersonnelles de bien-être sont réputées permettre d'expliquer cette évolution. Nous opposons à cette lecture standard une autre explication, essentiellement épistémologique et liée à la qualité opérationnelle de l'utilité. Des conséquences importantes découlent de cette option, notamment quant au rôle de l''économie du bien-être dans l'action publique.

L''économie du bien-être est une théorie économique au service de l''évaluation des situations sociales et de la décision publique. Son étude porte sur les moyens et les critères qui permettent de juger et de comparer la qualité des situations sociales. Son approche est essentiellement téléologique en ce qu'elle évalue les conséquences des actions individuelles et des décisions publiques sur les états sociaux. En outre, cette téléologie est essentiellement welfariste puisque les conséquences dépendent le plus souvent des préférences individuelles des membres de la société. Ses ambitions d'évaluation et de prescription nécessitent à la fois de prendre en compte les relations entre phénomènes ainsi que les normes que l'on souhaite voir respecter. Cette définition ne rencontrerait toutefois pas l'assentiment des tenants des déférents courants de l'économie du bien-être. Plusieurs d'entre eux excluent en effet certains éléments de la définition, tels que le rapport aux jugements de valeur ou le lien avec l'action publique (Baujard, 2011).

2.2.2. La Croissance économique et le bien-être

La mesure du bien-être d'une société et de son évolution est une question qui reste ouverte. On propose ici un indicateur nouveau fondé sur la prise en compte du caractère « relatif » du niveau de bien-être d'une génération et de l'impact « absolu » de la croissance du revenu en cours de vie. L'hypothèse de base retenue considère que chaque individu est doté, à la naissance, d'un niveau de bien-être initial proportionnel au revenu relatif dont dispose sa famille. Par la suite, le bien- être de chaque individu évolue comme le revenu réel dont il dispose.

A long terme, cet indicateur dépend de la répartition du revenu (une réduction des inégalités augmente le bien-être social) et du taux de croissance de l'économie, la hausse du revenu par habitant conduisant à une augmentation durable du bien-être, puisque les générations en cours de vie bénéficient d'un bien-être plus élevé. Il évolue également positivement en fonction de la durée de la vie et du vieillissement, car la part des générations ayant bénéficié d'une hausse du bien-être au cours de la vie augmente.

La croissance économique et le bien-être matériel collectif sont généralement associés. À court terme, il est assez peu discutable que la croissance économique détermine le niveau du bien-être social; si la croissance est faible, le chômage augmente, les revenus ont tendance à stagner, les contraintes sur la consommation deviennent plus fortes et, au total, le niveau de bien-être est en moyenne plus faible que dans les périodes de croissance forte de l'économie et des revenus. Pourtant, on peut discuter la pertinence de l'utilisation du PIB par tête pour mesurer l'évolution du bien-être sur longue période.

2.3. LES INDICATEURS DU BIEN-ETRE

Pour les ménages et ceux qui tentent de mesurer l'influence d'autres composantes du bien-être (comme les loisirs et la distribution du revenu) en termes monétaires. Seront ensuite étudiés divers indicateurs non monétaires (reflétant par exemple la situation sociale et la qualité de l'environnement), ainsi que des enquêtes mesurant subjectivement le bonheur et la satisfaction de la vie (OCDE, 2006).

2.3.1. Indicateurs monétaires du bien-être

2.3.1.1. Le Produit Intérieur Brut

Les économistes évaluent souvent le bien-être au moyen du PIB par habitant. Dans le cadre des comptes nationaux, cependant, il existe de meilleurs indicateurs du niveau de vie matériel que le PIB par habitant, même si la disponibilité et la ?abilité des données restreignent les possibilités de comparaisons internationales et inter temporelles.

Le PIB par habitant est avant tout un indicateur de production. Son objet n'est pas la mesure du bien-être, de la société, mais la mesure des productions économiques, marchandes et non marchandes (mais résultant d'une activité économique formelle et mesurable) réalisées au cours d'une période donnée.

Le produit intérieur brut (PIB) est de très loin l'agrégat le plus connu de la comptabilité nationale, il est même plus connu que la comptabilité nationale elle-même. Depuis des années, il est reconnu comme le meilleur indicateur de l'activité économique, si bien que ce sont ses évolutions que l'on suit pour surveiller l'état de santé de l'économie, mesurer sa croissance ou détecter les récessions. Il est vrai que le lien entre l'évolution du produit intérieur brut en volume et des variables aussi fondamentales pour tous que l'emploi en fait un indicateur dont il est difficile de se désintéresser totalement.

Le PIB est calculé sous trois approches, à savoir :

A. L'approche Production :

Dans l'approche production, le produit intérieur brut est calculé à partir de la valeur ajoutée, c'est-à-dire de la différence entre la production et la consommation intermédiaire. En effet, la production mesure la création de richesse et la consommation intermédiaire sa destruction au cours du processus de production. La valeur ajoutée mesure donc la richesse effectivement mise à la disposition de l'économie par le système productif.

Toutefois, pour calculer le produit intérieur brut, il faut tenir compte des conventions de mesure de la production adoptées par la comptabilité nationale. La production est, en effet, mesurée aux prix de base, c'est-à-dire à un prix qui exclut les impôts sur les produits et inclut les subventions sur les produits. Or, le produit intérieur brut doit être évalué aux prix du marché, c'est-à-dire au prix effectivement payé par l'acheteur, puisque la comptabilité nationale considère que le prix du marché constitue la meilleure mesure objectivement disponible de la valeur d'un produit. Mais, contrairement au prix de base, le prix du marché comprend les impôts sur les produits et exclut les subventions sur les produits. Il convient donc de faire une correction pour passer des valeurs ajoutées au produit intérieur brut. Le produit intérieur brut selon l'approche production est donc calculé de la manière suivante :

Produit intérieur brut = somme des valeurs ajoutées + impôts sur les produits - subventions sur les produits

B. L'approche Revenu :

La production est également l'occasion d'une répartition de la richesse produite entre les salariés, les entreprises et l'Etat. L'approche revenue met en évidence cette répartition. Le calcul du produit intérieur brut selon cette approche dérive directement de la précédente, il suffit d'utiliser la décomposition de la valeur ajoutée provenant du compte d'exploitation :

· Valeur ajoutée = Rémunération des salariés + autres impôts sur la production - autres subventions sur la production + excédent d'exploitation/revenu mixte

En remplaçant dans le calcul du PIB selon l'approche production la valeur ajoutée par ses différents éléments on obtient :

· Produit intérieur brut = Rémunération des salariés + impôts sur les produits + autres impôts sur la production - subventions sur les produits - autres subventions sur la production + excédent d'exploitation/revenu mixte

En constatant, d'une part, que la somme des impôts sur les produits et des autres impôts sur la production correspond aux impôts sur la production et les importations, d'autre part, que la somme des subventions sur les produits et des autres subventions sur la production correspond aux subventions, on obtient :

· Produit intérieur brut = Rémunération des salariés + impôts sur la production et les importations - subventions + excédent d'exploitation/revenu mixte

C. L'approche utilisations ou dépenses :

L'approche demande montre comment la richesse créée a été utilisée. Le calcul du produit intérieur brut qui lui correspond peut se déduire du compte de biens et services. Celui-ci se présente sous la forme suivante :

· Production Impôts sur les produits - Subventions sur les produits Importations

Consommation intermédiaire Consommation finale Formation brute de capital fixe Variation des stocks Acquisitions moins cessions d'objets de valeur Exportations

Il suffit de faire passer les importations dans la colonne de droite et la consommation intermédiaire dans la colonne de gauche pour faire apparaître dans la colonne de gauche le PIB selon l'approche production. Ainsi, le calcul du produit intérieur brut selon l'approche demande se présente ainsi :

· Produit Intérieur Brut = Consommation Finale + Formation Brute De Capital Fixe + Variation Des Stocks + Acquisitions Moins Cessions D'objets De Valeur + Exportations - Importations

D'une manière synthétique, on peut dire que le produit intérieur brut est égal à la somme des emplois finals, c'est-à-dire des emplois excluant la consommation intermédiaire. Il faut comprendre dans cette formulation que les importations sont associées négativement aux exportations1(*).

2.3.1.2. Les autres indicateurs des comptes nationaux

A. Le Produit National Brut

Le Produit national Brut ou PNB mesure la richesse produite, pendant une année, à l'intérieur ou à l'extérieur du territoire, par les facteurs de production résidents.

B. Le Revenu National Brut

Le produit intérieur brut mesure la richesse créée sur le territoire national, il ne tient pas compte du fait qu'une partie de cette richesse a été créée par des non-résidents et, qu'à l'inverse, des résidents ont créé de la richesse dans le reste du monde, c'est ce qui explique le qualificatif "intérieur". Pour déterminer le revenu tiré par les résidents de l'activité de production, il faut donc déduire du PIB le revenu distribué aux non-résidents et ajouter le revenu issu de la production que les résidents ont tiré du reste du monde. Ces revenus sont les revenus des facteurs de production, c'est-à-dire le travail et le capital. Les impôts et subventions sur la production peuvent également être assimilés à des revenus des facteurs de production.

Cet agrégat qui mesure le revenu des résidents issus de la production prend le nom de revenu national brut, il se calcule de la manière suivante :

· Revenu national brut = Produit intérieur brut + Rémunération des salariés reçue du reste du monde - Rémunération des salariés payée au reste du monde - Impôts sur la production et les importations versés aux reste du monde + Subventions reçues du reste du monde + Revenus de la propriété reçus du reste du monde - Revenus de la propriété payés au reste du monde

C. Le Revenu National Net

· Le Revenu National Net =Revenu National Brut-Amortissements ou Consommation de Capital Fixe

2.3.2. Indicateurs non monétaires du bien-être

Pour compléter l'évaluation du bien-être, on utilise des indicateurs fournissant des informations sur certaines de ses composantes. Par exemple, on peut essayer de voir si les pays de l'OCDE se caractérisant par un PIB par habitant plus élevé (et une croissance plus soutenue du PIB par habitant au ?l des ans) ont connu une amélioration plus prononcée (ou plus rapide) des conditions sociales, ou examiner la relation entre le PIB et des indicateurs environnementaux. Enfin, on peut examiner de quelle manière les gens répondent à des questions concernant le bonheur et comment leurs réponses sont liées au revenu monétaire.

2.3.2.1. Indicateurs sociaux du bien-être

Des facteurs sociaux comme l'autonomie, l'équité, la santé et la cohésion sociale entrent en jeu dans le bien-être.

2.3.2.2. Bien-être et environnement

La qualité de l'environnement influe sur le bien-être. Un environnement de mauvaise qualité (air et eau pollués, par exemple) peut se traduire par des problèmes de santé, et certaines formes de pollution peuvent réduire la valeur d'agrément du milieu naturel. Et même si l'état actuel de l'environnement n'a pas pour le moment d'effets nocifs sensibles, il peut en avoir pour les générations futures, et donc être préjudiciable au bien-être des individus d'aujourd'hui qui sont soucieux des conditions de vie des générations à venir. Les préoccupations concernant le changement climatique illustrent bien cet aspect inter- temporel du bien-être.

2.3.2.3. Bien-être et bonheur

Au lieu d'essayer d'évaluer le bien-être au moyen d'indicateurs objectifs, on peut utiliser des indicateurs subjectifs. Pour déterminer si l'individu est heureux et satisfait (ou insatisfait) de sa vie, une solution consiste à lui demander son avis (OCDE, 2006).

2.3.2.4. Le bien-être des ménages

Nous pouvons en outre présenter le bien-être comme l'état d'équilibre de tout ce qui constitue l'homme, donc tout ce qui fait sa personne, l'entoure et ayant ou pas de relation directe avec celui-ci. Alors, de cet optique, il nous faudrait partir d'une vue d'ensemble de tout ce que peut voir, toucher, sentir ou même penser un homme et voir si ceux-ci le satisfait pour pouvoir déterminer l'existence du bien-être.

Les ménages étant au centre de cette affaire, ce sont les agents économiques principaux auxquels le bien-être doit répondre. Les ménages, en leur qualité d'agents économiques, le bien-être doit répondre à la satisfaction des éléments qui contribuent à leurs fonctions ou à leurs responsabilités dans le circuit économique.

On regroupe sous le terme « ménages » l'ensemble des individus partageant le même domicile et dont l'activité est essentiellement la consommation : célibataires, familles, collectivités (casernes, hospices...).

Les ménages jouent un double rôle dans l'économie :

Ø Ils fournissent le travail et, en échange, perçoivent un salaire.

Ø Ils consomment des biens et services et, en contrepartie, donnent ce que l'on nomme "la dépense des ménages" et qui est en fait le prix des biens et services.

Les consommateurs sont classés en un nombre de catégories socio-professionnelles présentant chacune une certaine homogénéité sociale :

Ø les agriculteurs exploitants ;

Ø les artisans, commerçants et chefs d'entreprises ;

Ø les cadres et professions intellectuelles supérieures ;

Ø les professions intermédiaires ;

Ø les employés ;

Ø les ouvriers ;

Ø les retraités ;

Ø autres personnes sans activité professionnelle.

Il ne faut pas confondre ménage et famille : une personne vivant seule constitue un ménage ; et il n'existe pas nécessairement de lien familial entre les personnes appartenant à un même ménage. L'ensemble de personnes vivant dans un logement séparé ou indépendant forme un ménage ordinaire. Le logement peut être mobile. Quand différentes personnes vivent ensemble dans une institution (hôpital ou hospice, prison, communauté religieuse, cité universitaire, caserne, ...), on les considère comme constituant un seul ménage (ménage collectif), mais l'institution qui les héberge est traitée comme une unité institutionnelle à part.

Tous les ménages ont la consommation comme fonction principale. Certains d'entre eux exercent par ailleurs une fonction de production, marchande ou non (entreprises individuelles) [Kamiantako, 2014].

L'activité de production des entrepreneurs individuels s'effectue au sein d'une unité économique qui ne possède pas de personnalité juridique distincte de la personnalité physique de son exploitant. De ce fait, le patrimoine de l'entreprise et celui du ménage se confondent. Et les opérations relevant de l'activité professionnelle ne sont pas toujours distinctes de celles relevant de l'activité domestique. C'est pourquoi les entreprises individuelles sont classées dans le secteur de ménages. Cependant dans certains comptes des ménages, les opérations réalisées par les entreprises individuelles sont isolées en colonne et dans certains nombres de tableaux les entreprises individuelles sont regroupées avec les SNF afin de mieux analyser leur fonction de production, leur investissement productif...

En adaptant la notion du bien-être dans les deux fonctions principales des ménages, nous pouvons agir de la manière suivante :

Puisse que d'une part les ménages fournissent du travail, ils devront s'attendre aux conditions de travail adéquates (Climat de travail, etc.) et à un salaire favorable pour répondre à leurs obligations ; et d'autre part devront maximiser l'utilité et cela à moindre cout. Alors, tout ceci devra répondre aux exigences des ménages (à ses besoins) afin de lui en procurer la satisfaction qui appellera son bien-être.

2.3.2.5. Le bien-être dans le travail

De plus en plus, le bien-être au travail a la cote dans les organisations. Bonheur au travail, mieux-être, santé, équilibre personnel, bien-être psychologique sont autant d'expressions qui font partie du vocabulaire courant d'un nombre croissant de cadres. L'essoufflement du personnel est palpable, et les cadres se rendent compte qu'ils ont besoin d'une main-d'oeuvre en bonne santé pour atteindre et maintenir des niveaux de productivité concurrentiels. L'explosion des coûts directs et indirects liés aux problèmes d'ordre psychologique en sensibilisent plusieurs à l'urgence d'agir. Il a été démontré que les employés vivant un niveau accru de bien-être psychologique sont plus performants au travail (Cropanzano et Wright, 1999; Judge et al., 2001), adoptent plus de comportements de citoyenneté organisationnelle (Lee et Allen, 2002) et sont plus autonomes dans leurs fonctions (Staw et al., 1994). Qui plus est, le bien- être des employés influe favorablement sur des indicateurs de performance organisationnels tels que le roulement du personnel, la satisfaction et la loyauté de la clientèle, la sécurité au travail (Harter et al. 2002), la productivité (Patterson et al., 2004) de même que les gains en Bourse (Schneider et al., 2003).

Dans ces conditions, il devient impossible, pour les organisations soucieuses de leur efficience et de leur responsabilité sociale, de négliger le bien-être psychologique de leurs employés. Mais comment passer à l'action? Au-delà des approches curatives, praticiens et chercheurs s'accordent à dire que le fait d'agir en amont des problèmes, sur un mode préventif, peut contribuer positivement à la santé mentale des employés. La promotion de la santé mentale au travail n'est pas complète si elle fait porter ses efforts uniquement sur la guérison ou sur la réduction de la maladie.

Malgré une tendance lourde dans les organisations à investir essentiellement dans des services ciblant les problèmes de santé mentale au travail, il semble y avoir une réelle valeur ajoutée à la promotion des aspects positifs de la santé mentale. En effet, la majorité des employés ne sont pas à proprement parler malades et ne feront pas appel aux mesures curatives, telles les programmes d'aide aux employés. Au Québec, les taux d'utilisation de ces programmes sont d'environ 4 % à 8 % seulement (Courte manche et Bélanger, 2000), ce qui laisse un très grand nombre d'employés n'éprouvant pas une détresse dite «clinique». De plus, même les personnes souffrant d'une dépression grave peuvent améliorer leur condition.

* 1Francis Malherbe, Le produit intérieur brut (PIB) p.2 et 3

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"L'imagination est plus importante que le savoir"   Albert Einstein