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Les activités réalisées à  la salle d'opération de gynécologie-obstétrique des cliniques universitaires de lubumbashi du 1 janvier 2017 au 31 decembre 2018 : fréquence des interventions, profil des patientes, profil des opérateurs et complications


par Trésor Kanonge Malenge
Université de Lubumbashi - Docteur en medecine  2019
  

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V.2.3.Statut matrimonial

Notre étude rapporte 86.97% des mariées, Makwa S. rapporte 90% des patientes mariées [19]. Camara M. rapporte 86.5% des mariées. Togora M. rapporte 96.6% des mariées. Alors que Cisse B., Diallo C. et Teguete tous au Mali ont rapporté respectivement 8.7%, 5,6% et 9,4% [21, 25, 26]. La différence entre les études pourrait simplement être justifiée par la diversité de définitions apportées aux termes utilisés en fonction des différentes cultures.

V.2.4. Profession

Notre étude rapporte 45.55% des patientes ménagères, Makwa S. a rapporté en 2015 au complexe médical SNCC de Lubumbashi 60% des patientes qui n'avaient pas de profession spécifique[19], Camara M. a rapporté en 2008 à Bamako 66% des femmes qui exerçaient une profession libérale informelle [16]. Kayaté et Teguete ont rapporté respectivement 82.6% et 86% de femmes exerçants aussi une activité professionnelle libérale informelle [27,25]

La divergence des résultats est dues probablement au fait que nous avons procédé différemment dans le regroupement des malades en fonction des leurs occupations et par la diversité de définitions apportés aux termes.

V.3. DONNÉES CLINIQUES ET PARACLINIQUES

V.3.1. Parité

Les nullipares ont représenté 25.38% de patientes opérées, ceci est supérieur aux résultats rapportés par Coulibaly M. au Mali qui était de 20.3% [22] et par Makwa S. au complexe médical SNCC de Lubumbashi qui était de 13.2% [19]

Les grandes multipares ont représentées 9.76% des patientes ce taux est nettement inférieur à celui rapporté par Makwa s. qui a rapporté 32.0% [19] et Coulibaly M. qui a rapporté 13.4%

V.3.2. Antécédents

Notre étude rapporte 97.17% des patientes sans antécédent médical et 2.17% de patientes avec HTA, ces résultats sont superposables à des ceux rapporté par Makwa S. [19] ceci pourrait s'expliquer par le fait que nous avons travaillé dans le même milieu

V.3.3. Diagnostic de l'intervention

Notre étude révèle que 79.39% des interventions ont été indiquées pour des affections obstétricales alors que 20.61% l'ont été pour des affections gynécologiques. Nos résultats se rapprochent des ceux de Makwa S. qui a rapporté dans son étude au complexe médical de la SNCC 62.24% d'interventions indiqué pour des affections obstétricales et 37.76% indiquées pour des affections gynécologiques [19]. Dans une étude réalisée à GOMA en 2005 Muzaliwa B. rapporte 92.48% d'interventions indiquées pour affections obstétricales contre 7.52% indiquées pour des affections gynécologiques [28].

V.3.4. Bilan paraclinique

99.13 % des patientes ont réalisé un bilan préopératoire (GS, hémoglobine, TS et TC), l'échographie a été réalisée chez 13.23% de patientes. ILUNGA B. rapporte 92.87% des patientes ayant réalisé un bilan préopératoire et 79.82% l'échographie à l'hôpital JasonSendwe dans une étude en 2012[30].

Cependant MEYE J. dans la série de 153 cas de GEU trois examens paracliniques viennent compléter la clinique : l'échographie 75.2%, la culdocenthese 67.9% et le dosage de la béta HCG [31]

V.4. DONNÉES SUR LES INTERVENTIONS CHIRURGICALES

V.4.1. Intervention chirurgicale

Dans notre étude la césarienne représente l'intervention la plus réalisée soit 60.09% des toutes les interventions et 75.68% des interventions indiquées pour des affections obstétricales, Muzaliwa B. rapporte dans son étude 67.67% des césariennes sur l'ensemble de toutes interventions et 73.17% des interventions indiquées pour les affections gynécologiques [28], des taux proche des ceux que nous rapportons.

La myomectomie représente 23.16% des interventions gynécologiques réalisées, une étude réalisée au Maroc sur 7 ans a rapporté 15.10% des interventions chirurgicales gynécologiques réalisées [29] un taux rapproché de celui que notre étude rapporte alors que Ilunga B. dans une étude menée à l'hôpital Jason Sendwe de 2008 à 2012 a rapporté 3.87% des myomectomies [30], un taux de loin inferieur au notre.

V.4.2. Durée de l'intervention

Notre étude rapporte en générale une durée moyenne de 67.60 minutes #177; 41 avec un mode de 45 minutes, une maximum de 235 minutes, un minimum 7 minutes, l'intervention la plus longue était une myomectomie et la plus courte un curetage. Une étude réalisé à Libreville a rapporté une durée moyenne des interventions au bloc opératoire du service de gynécologie de 66 #177; 43 minutes avec des extrêmes entre 10 et 198 minutes[32].

Quant à notre étude la durée moyenne concernant les interventions indiquées pour les affections obstétricales est de 112.08 minutes cette durée est de 52.77% supérieure à celle des interventions indiquées pour les affections obstétricales qui est de 59.14 minutes.

V.4.3. Incident peropératoire

Notre étude rapporte 1.52% de survenu d'incident peropératoires avec 85.71% de ces incidents en obstétrique (césarienne sur placenta praevia, HRP,...) et 14.29% en gynécologie, une étude réalisée à Bamako a rapporté 3.4% d'incidents opératoires cette étude ne s'est intéressée qu'aux césariennes [33].TOGORA M. (2000-2002) a trouvé 2.2% d'incident [34].

V.4.4. Transfusion peropératoire

Notre étude rapporte 10.19% des patientes transfusées en peropératoire, les interventions qui ont nécessité le plus la transfusion sont la césarienne, la laparotomie exploratrice (indiquées pour GEU, ruptures utérines...) et l'hystérectomie dans des proportions respectives de 27.66% et 21.28% pour les deux derniers. KOUAKOU F. rapporte dans une étude dans le service de gynéco-obstétrique du CHU d'Abidjan un taux de 33.47% de transfusion peropératoires avec 51.59% pour GEU rompue et 12.70% pour rupture utérines[38].

Le placenta prævia, la rupture utérine et la GEU sont les accidents hémorragiques dramatiques fréquents dans notre milieu entrainant un tableau d'urgence chirurgicale impérieux.

V.4.5. Type d'anesthésie

Notre étude rapporte 93.49% d'interventions chirurgicale ont été réalisés sous AG, 6.29% sous ALR (rachis anesthésie).

ESSOLA L. a rapporté dans son étude au bloc opératoire de gynéco-obstétrique du CHU de Libreville 72.5% d'interventions réalisées sous AG et 27.4% réalisées sous ALR (rachis anesthésie et péridurale) [32]. KANDJO M. a rapporté dans son étude à l'hôpital général de référence de Kinshasa en gynéco-obstétrique 77.1% d'interventions réalisées sous AG [39]

En France en 2003 une étude avait rapporté que 1.7% l'AG réalisée lors des interventionschirurgicales en obstétrique [40].

Cette différence peut être expliquée par la différence des plateaux technique et des compétences entre les pays en voie de développement et les pays développés.

V.4.6. Équipe chirurgicale

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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle