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Le personnel politique et diplomatique camerounais dans le fonctionnement et le processus de prise de décision à l'assemblée générale des nations-unies (1960-2017)


par Ezekiel ZANG NGBWA
Université de Yaoundé I - Master 2021
  

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8. Revue critique de littérature

Comme on l'avons souligné plus haut, la réalisation de ce travail nous a amené à recourir à de nombreuses sources écrites, au rang desquelles les ouvrages, les thèses et mémoires.

Adamou Ndam Njoya28(*) se propose de faire une étude panoramique de l'histoire du Cameroun dans les relations internationales, en s'attardant notamment sur l'évolution de son statut juridique, ainsi que sur ses incidences juridico-institutionnelles. Il nous a permis de nous faire une idée générale sur les différents acteurs du système diplomatique camerounais, en même temps qu'il nous a renseigné sur la diplomatie camerounaise face aux ingérences chinoises. Cependant, en se limitant à un esprit juridique, il ne permet pas de s'imprégner des profondes implications de certains faits et évènements de cet aspect de la diplomatie onusienne du Cameroun, en même temps qu'il ne renseigne pas sur les positions camerounaises sur les grandes questions internationales telles que la discrimination raciale (manifeste de Lusaka).

Narcisse Mouelle Kombi29(*) quant à lui étudie les fondements globaux et le déploiement de la politique étrangère du Cameroun d'abord en tant qu'entité spécifique, ensuite en tant que membre de la sphère géopolitique africaine, et enfin comme membre du système international onusien. Cet ouvrage très enrichissant nous a permis de comprendre les différents fondements et contours de la politique étrangère du Cameroun (fondements, acteurs et aléas). Il s'est également révélé enrichissant sur bien des aspects de la coopération Cameroun-ONU (politique, juridique, économique et financière) ; grâce à cet ouvrage, nous avons pu comprendre les stratégies et enjeux des positions camerounaises à l'Assemblée générale des Nations-Unies. Toutefois, il ne nous a pas renseigné sur les postes de responsabilité occupés par les ressortissants camerounais au sein dudit organe.

Pour sa part, Yves Alexandre Chouala30(*) s'attelle à faire une étude complète sur la politique étrangère du Cameroun, en mettant en exergue les aspects doctrinaux, actanciels, factoriels ainsi que leurs incidences régionales. Cet ouvrage, qui du reste s'avère être, à l'heure actuelle l'ouvrage le plus complet et le plus riche sur la diplomatie camerounaise, en plus de nous avoir donné des connaissances très larges de la politique extérieure du pays, nous a également édifié sur la diplomatie camerounaise relative aux questions de discrimination raciale (apartheid en Afrique du Sud). Cependant, force est de constater que la partie de cet ouvrage réservée à la diplomatie onusienne du Cameroun est très brève, très peu étoffée, et donc très peu édifiante.

Le président Paul Biya31(*), à travers un ouvrage qui en réalité tient lieu de projet de société, nous édifie abondamment sur l'idéologie de la politique du Renouveau. Cet ouvrage apparaît beaucoup plus édifiant dans le déroulement de la doctrine diplomatique.

Jean-Marie Atangana Mebara32(*) a récemment entrepris de lever un pan de voile sur la fonction et les pouvoirs dévolus par les textes et l'imagerie populaires, au Secrétaire général de la Présidence de la République du Cameroun. Cet opus nous a beaucoup édifié sur le rôle des politiques et diplomates camerounais dans la gestion du conflit de Bakassi. Malheureusement, l'auteur ne s'est pas attardé sur cette diplomatie dans les tribunes onusiennes, plus particulièrement à l'Assemblée générale.

Guillaume Devin et Marie-Claude Smouts33(*) procèdent à une étude générale des organisations internationales. Cette étude nous a permis de cerner et de comprendre l'esprit desdites organisations, en même temps qu'elle nous a enrichi sur les théories y relatives et les fondements de la diplomatie multilatérale des Etats. Mais la limite de cet ouvrage est qu'il se limite à une approche explicative et théorique, sans toutefois mettre en exergue l'action et la mouvance des Etats dans les organisations internationales. En outre, il faut relever que la place de l'Afrique n'y est pas suffisamment mise en exergue.

Jean-Baptiste Duroselle34(*) quant à lui a procédé à une analyse des relations internationales dans toute leur diversité, depuis le lendemain de la Seconde Guerre mondiale jusqu'à la fin des années 1980. Cet ouvrage, qui peut être présenté comme étant le plus riche et le plus complet sur l'histoire des relations internationales, nous a beaucoup enrichi dans bien des domaines, au rang desquels l'histoire des organisations internationales. Toutefois, on peut beaucoup déplorer le fait que la place et le rôle de l'Afrique (et donc du Cameroun) dans ces organisations, et en particulier aux Nations-Unies, n'y soient pas suffisamment mis en évidence.

Allant dans le même sens, Pascal Boniface35(*) a mené une étude sur l'histoire des relations internationales du lendemain de la Seconde Guerre mondiale au lendemain de la chute du mur de Berlin. Bien que quasiment complet comme l'ouvrage cité plus haut, il a exactement, comme ce dernier, le défaut de ne pas mettre le rôle de l'Afrique en évidence dans les organisations internationales en général, et dans le système onusien en particulier.

Le mémoire de maîtrise en Histoire de Georges Patrice Etoa Oyono36(*) s'est aussi révélé très édifiant. Ce travail, qui portait sur un acteur clé de la diplomatie camerounaise, nous a beaucoup enseigné sur l`action du Cameroun au sein de l'Assemblée générale des Nations-Unies, notamment sur les questions liées à l'impérialisme, à la discrimination raciale, et aux questions d'intérêt national. Cependant, il a paru peu édifiant sur les critères ayant conduit à la nomination de cet acteur à la fonction délicate de représentant du Cameroun auprès de l'Organisation des Nations-Unies.

Le mémoire de DEA du même auteur37(*) a été semblé tout aussi intéressant. Nous avons pu nous y imprégner des modes de recrutement des personnels diplomatiques camerounais dans les premiers temps, ainsi que de leur système de travail. Ceci nous a aidé à nous faire une idée générale sur les critères de recrutement et de nomination des chefs de mission permanente du Cameroun aux Nations-Unies. Toutefois, l'auteur ne s'est pas attardé sur le cas spécifique des personnels diplomatiques exerçant auprès desdites missions, ainsi que leurs activités. Dans le même ordre d'idée, on déplore également le fait qu'il ne se soit pas attardé sur l'action de ces personnels à l'Assemblée générale de cette organisation.

Rose Gisèle Ndo'o38(*) a entrepris une étude sur la coopération bilatérale entre le Cameroun et Israël. Cette étude nous a permis de mesurer l'importance que revêt cette coopération pour les dirigeants de Yaoundé, et par ricochet le comportement de ces derniers à l'Assemblée générale des Nations-Unies vis-à-vis des différents conflits israélo-arabes.

Willy Didier Foga Konefon39(*) quant à lui a entrepris une étude sur le processus migratoire des ressortissants nigérians au Cameroun, de 1916 à 2008. Cette étude, bien que nous ayant beaucoup édifié sur les fondements profonds de la crise de Bakassi, ne met pas en exergue l'action du Cameroun à l'Assemblée générale de l'ONU en vue de la résolution de cette crise.

Abordant le même champ de recherche, Rane Mkpouwoupieko Zoulica40(*) nous a beaucoup appris sur les ressources naturelles de la presqu'île de Bakassi, ainsi que sur le règlement diplomatique de ladite crise. Le premier point nous a particulièrement aidé à mieux en cerner les enjeux. Mais, comme le précédent auteur, celui-ci n'évoque pas non plus la thématique de notre travail.

Enfin, les travaux de Jeanne Pierrette Tiki41(*) nous ont renseigné saur la politique camerounaise de l'image, même si ils se sont beaucoup plus focalisés dans les domaines économiques et commerciaux, sans évoquer l'action des responsables camerounais à l'Assemblée générale des Nations-Unies.

* 28Ndam Njoya, Le Cameroun dans les relations internationales...

* 29 N. Mouelle Kombi, La politique étrangère du Cameroun, Paris, L'Harmattan, 1996.

* 30Y. A. Chouala, La politique extérieure du Cameroun. Doctrines, acteurs, processus et dynamiques régionales, Paris, Karthala, 2014.

* 31 P. Biya, Pour le libéralisme communautaire, Paris, Favre, 1987.

* 32 J. -M. Atangana Mebara, Le Secrétaire général de la Présidence de la République du Cameroun. Entre mythes, textes et réalités, Paris L'Harmattan, 2016.

* 33 Devin et Smouts, Les organisations internationales...

* 34 J.B Duroselle, Histoire diplomatique, tome 2, Paris, Dalloz, 1990.

* 35 P. Boniface, Manuel de relations internationales, Paris, Dunod, 1995.

* 36 G.P. Etoa Oyono, «Ferdinand Oyono : le diplomate», mémoire de Maîtrise en Histoire, Université de Yaoundé I, 2004.

* 37 G. P. Etoa Oyono, «Le personnel diplomatique camerounais», mémoire de DEA en Histoire, Université de Yaoundé I, 2009.

* 38 R. G. Ndo'o, La coopération israélo-camerounaise 1959-2008», thèse de Doctorat/Ph.D en Histoire, Université de Yaoundé I, 2016.

* 39 W. D. Foga Konefon, «Les migrations nigérianes au Cameroun : incidences et représentations sociales (1916-2008)», thèse de Doctorat/Ph.D en Histoire, Université de Yaoundé I, 2017.

* 40 R. Mpkpouwoupieko Zoulica, «Le processus de décision dans la politique étrangère du Cameroun : le cas du règlement judiciaire dans le conflit de Bakassi», mémoire de Master en Relations Internationales, IRIC, 2011.

* 41J. P. Tiki, «L'action gouvernementale en matière de promotion de l'image de marque du Cameroun», mémoire de Master en Relations Internationales, IRIC, 2012.

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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore