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Aspect épidémiologique, clinique et thérapeutique du paludisme chez l'enfant de moins de cinq ans au sein du service de pédiatrie à  l' H.G.R.B. durant l'année 2018


par Aymar Cirimwami
Université officielle de Bukavu - Graduat 2018
  

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INTRODUCTION

Le paludisme est une erythrocytopathie due à un hématozoaire, du genre plasmodium, transmis par la piqure d'un moustique, l'anophèle femelle(1) (2) (3).

Elle constitue la principale cause de mortalité de l'enfant âgé de moins de cinq ans dans le monde (1) (4), principalement en Afrique subsaharienne (5), entre autre en République Démocratique du Congo(6)

Cette forte mortalité est principalement imputable à l'espèce P. falciparum responsable des formes gravesplus fréquentes chez les enfants de moins de cinq ans dont la prémunition est encore non effective(7) (8). Les formes cliniques simples de la maladie sont moins mortelles.

La prise en charge du paludisme grave chez l'enfant est assurée par les antipaludéens en injectable notamment l'artésunate, l'Artéméther et la quinine (9)

1. PROBLEMATIQUE

Le paludisme est un véritable défi sanitaire mondial, principalement dans le pays en voie de développement. En 2017 l'OMS estime à 219 millions de personnes qui en sont tombés malade avec 435.000 décès. 85% de ces malades étaient des enfants âgés de moins de cinq ans vivant en Afrique subsaharienne. (10)

En Occident, le paludisme a été presque éradiqué. Cependant il existe le paludisme d'importation favorisé par l'essor de déplacements intercontinentaux. .En France par exemple, la majorité de cas des paludismes sont dus au P. falciparum et dans 80% des cas, en provenance de l'Afrique subsaharienne selon le centre national français de référence du paludisme (4).

En Amérique du Sud, en Asie, et certaines parties de l'Océanie, le paludisme y est toujoursendémique. Selon l'OMS, en 2017 le P. falciparum est à l'origine de 62,5% de cas dans les régions de l'Asie et le P. vivax est à 71,9% de cas dans les régions sud-américaines. (11)

L'Afrique subsaharienne demeure le réservoir mondial du paludisme. Ce dernier constitue l'un des pires fléaux en sante publique et, un lourd problème au développement. 80% de morts du a la malaria survient en Afrique subsaharienne, principalement chez les jeunes enfants, en tuant un enfant toutes les 30 secondes (16). Selon l'OMS, le paludisme a tué 285.000 enfants avant qu'ils n'atteignent leur anniversaire de 5ansen 2016. (12).

Le paludisme est reconnu comme une maladie répandue en R.D.C. malgré les efforts de progrès réalisés dans sa lutte. Les enfants de moins de cinq ans représentent l'un des groupes les plus vénérablement touchés par le paludisme car selon le rapport annuel 2015 produit par le programme national de lutte contre le paludisme en R.D.C. (P.N.L.P.), il y a eu 12.186.639 cas de paludismes avec 34054 de décès dont 87% des enfants à moins de 5 ans.(13).

Au Sud-Kivu, la division provinciale de la sante évoque qu'en 2016,1.241.679 cas des paludismes ont été enregistré avec 100.000 décès et dans le premier trimestre de 2017,102.077 cas avec 43 décès avait été enregistré chez les enfants (14)

Ainsi, devant cette forte morbi-mortalité du paludisme chez les enfants dans notre pays, et particulièrement dans la province du Sud Kivu, nous avons trouvé utile de réaliser cette étude nommée « aspectépidémiologique, clinique et thérapeutique du paludisme chez l'enfant de moins de cinq ansau sein du service de pédiatrie à l' H.G.R.B. durant l'année 2018» ayant pour objectif global d'enrichir la littérature scientifique des données en rapport avec le paludisme pour renforcer la riposte thérapeutique et préventive contre ce grand fléau sanitaire.

Plus spécifiquement, nous essayerons :

- Définir les profils épidémiologiques du paludisme à l'HGRB,

- Déterminer les modalités évolutives lors de la prise en charge du paludisme,

- Définir les signes et symptômes qui concourent au diagnostic du paludisme,

- Déterminer les schémas de prise en charge du paludisme chez l'enfant.

Eu égard à ce qui précède, certaines préoccupation nous ont poussé à poser quelques questions, dont :

- quel est le profil épidémiologique des enfants atteints du paludisme ?

- quel sont les modalités évolutives ?

- quels sont les signes et symptômes les plus fréquemment présentés par des enfants hospitalisés pour paludisme?

- quel est le schéma de prise en charge du paludisme chez l'enfant adopté à l' H.G.R.B ?

Nous avons émis comme hypothèses :

- la zone de provenance et la saison pluvieuse seraient plus associés à la survenue du paludisme,

- les modalités évolutives seraient plus marquées par la guérison,

- la fièvre serait le principalmotif conduisant à la consultation,

- l'Artesunate injectable serait le traitement le plus utilisé en cas de paludisme grave chez l'enfant au sein de l'H.G.R.B.

2. INTERET DU TRAVAIL

Tenant compte des dégâts causés par le paludisme chez les enfants dans nos contrées, et les conséquences désastreuses au développement qu'il génère dans notre pays, les données présentées par cette étude trouveront, nous l'espérons bien, une place dans la littérature scientifique afin que quiconque voudra lutter efficacement contre ce grand fléau pédiatrique en fasse usage.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault