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Analyse du stress chez les étudiants en fin de cycles licence et master professionnels STAPS de l'INJEPS lors des examens terminaux.


par Gontran Constant TOHOSSI
Université d'Abomey Calvi/ Institut National de la Jeunesse, de l'Education Physique et du Sport - Master professionnel 2020
  

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2-4- Problématique

L'évaluation est devenue aujourd'hui une « calamité sociale » car surtout celle chiffrée est partout et apparait dans tous les domaines (Hadji, 2012). Elle est à la fois une « menace individuelle » et une « menace sociale » (Antibi, 2007). Etant présente dans tous les domaines, l'évaluation, sous ses différentes formes a envahi particulièrement l'enseignement supérieur. Les étudiants sont évalués selon différentes modalités et formes d'évaluation. Selon l'arrêté rectoral n°072-10/UAC/VR-AAIP/SEOU du 10 décembre 2010 portant règlement pédagogique de l'Institut National de la Jeunesse, de l'Education Physique et du Sport (INJEPS) les étudiants sont évalués non seulement individuellement (de façon écrite, orale ou pratique dans les sports individuels) tout au long de leur scolarité mais aussi collectivement (de façon écrite, orale ou pratique dans les sports collectifs) et ce, à l'occasion de leurs travaux personnels, ou examens. Nous avons des contrôles continus (25%), des examens partiels (25%) et des examens terminaux (50%) au premier cycle et contrôles continus (50%) et des examens terminaux (50%) au deuxième cycle selon le quota horaire de l'Elément Constitutif de l'Unité d'Enseignement (ECUE). Selon Hadji s.d. l'évaluation a trois grandes dérives : l'obsession génératrice de stress, l'impérialisme de la quantification et l'endoctrinement idéologique. L'obsession génératrice de stress est relative à l'omniprésence tyrannique de la notation : premier agent stressant à 39% selon un sondage CSA). Cette meme thèse est soutenue par Faurie, Thouin & Sauvezon, 2019

; Mimeault, 2018 ; Doron et al, 2013 ; Boujut et al, 2009 ; Muirhead & Locker, 2007 ; Metboon,

2006 ; Lafay, Manzanera, Papet, Marcelli, & Senon, 2003 ; George, 2002 ; Reveillère, Nandrino, Sailly, Mercier, & Moorel, 2001).

Par ailleurs, on remarque une augmentation en moyenne du stress au fil de la scolarité, (22% des élèves de maternelle sont stressés, 29% à l'école élémentaire, 32% des collégiens, 42% des lycéens) selon un sondage CSA cité par Ludmilla, (2015). Plus précisément, une étude réalisée en Roumanie par Clinciu, Cocorada, Pavalache-Ilie, & Rodica en 2008 met en évidence une comparaison d'évolution du stress en fonction du niveau d'étude au secondaire. En effet, les résultats de cette étude révèlent d'une part que les évaluations certificatives au niveau macro de l'enseignement induisent plus de stress que celles du niveau micro. D'autre part, au même niveau macro d'enseignement, l'examen de baccalauréat à la fin du cycle secondaire supérieur a des conséquences plus stressantes que l'examen national de capacité à la fin du cycle secondaire inférieur. Ces données montrent que le niveau du stress augmente au fur à mesure que niveau d'étude augmente aussi dans l'enseignement secondaire.

Mais cette augmentation du stress au fil de la scolarité observée dans le système éducatif scolaire reste elle la même dans le système universitaire ?

Une étude comparative réalisée chez 124 étudiants de première et de deuxième année du premier cycle universitaire des études en Psychologie face à l'examen de statistique à venir par Hellemans, docteur en sciences psychologiques de l'Université Libre de Bruxelles (ULB) en 2009 a conduit à la conclusion selon laquelle on observe une différence de stress perçu et d'anxiété-état entre les étudiants des deux années sans qu'une différence de stress perçu dans la vie en général ou d'anxiété-trait (dans la vie en général) ne soit mise en évidence entre ces deux groupes d'étudiants ».Ainsi le niveau de stress et d'anxiété-état des étudiants de la première année est plus élevé que celui des étudiants de la deuxième année. Il existe donc une contradiction de l'évolution du niveau de stress suivant le niveau d'étude selon que l'on soit dans le système secondaire ou soit universitaire. Le niveau de stress augmente au fil de la scolarité dans l'enseignement secondaire et diminue au fil de la scolarité au niveau universitaire. La question qui se pose donc est de chercher à comprendre les réelles causes de cette variation de stress des examens dans les deux systèmes (scolaire et universitaire) Plusieurs travaux sont réalisés et publiés sur la problématique du stress ressenti lors des examens terminaux sur les étudiants de l'INJEPS (Edoh, Biga, Tohossi & Assogba, 2019). Cependant, très peu de ces documents ont objet d'une comparaison spécifique de stress ressenti ni par les étudiants des différentes promotions d'un même cycle, ni de cycles différents d'un même département ni de départements différents à l'INJEPS.

Si le stress diminue au fil des années chez ces étudiants de l'Université Libre de Bruxelles (ULB), il nous faut demander si ces données seront-elles vérifiées chez les étudiants en fin des cycles de la Licence et du Master STAPS de l'INJEPS.

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard