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Evaluation des poussières émises sur le site d'exploitation d'usines pyrométallurgiques. Cas de société pour le traitement du terril de lubumbashi (STL)


par Jonathan & Victoire KASENDA & KITWA
Université de Lubumbashi/Faculté Polytechnique - Bachelier Ingénieur Civil en Chimie Industrielle 2019
  

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INTRODUCTION

Les progrès socio-économiques enregistrés au début du 20ème siècle à travers le monde, ont engendré de graves problèmes de pollution qui ont touché la terre, la mer et l'atmosphère, portant ainsi atteinte à la santé humaine et à l'équilibre écologique.

La République Démocratique du Congo regorge d'il y a bien longtemps dans sa partie sud les différentes entreprises minières oeuvrant ainsi à extraire les métaux précieux utilisant deux procédés majeurs : hydrométallurgie et pyrométallurgie. L'utilisation de ces procédés engendre des polluants liquides, solides (particulaires), gazeux ou encore des aérosols. Ces polluants présentent un impact sur l'écosystème et les êtres vivants. Parmi ces deux procédés, le plus polluant est le procédé pyrométallurgique, car il émet dans l'atmosphère les gaz et les particules sous formes d'aérosols qui diffusent dans le temps et dans l'espace modifiant les propriétés de l'atmosphère, d'où la pollution de l'air.

Ces particules actuellement sont classés en trois catégories selon leur diamètre aérodynamique : le PM; PM2,5 ; PM10. Ces dernières, qui, autrefois étaient négligés, ont commencé à prendre de l'ampleur à cause de leurs effets nocifs.

L'atmosphère est contaminée régulièrement par des polluants gazeux, liquides ou solides qui peuvent être soit d'origine naturelle (émissions par la végétation, les volcans, les océans,...), soit d'origine anthropique (émissions d'activités industrielles, trafic automobile, chauffage,...) (Percot, 2012).

Dans le Haut-Katanga plus précisément à Lubumbashi est implanté la Société congolaise pour le Traitement du Terril de Lubumbashi, STL S.A.S.U en sigle qui est une usine pyrométallurgique qui produit de l'alliage cupro-cobaltifère et de la poudre d'oxyde de zinc à partir d'une scorie riche en cobalt. Le procédé mis en oeuvre entraine des émissions diverses dont celles des poussières. Ces dernières peuvent être classées en deux catégories. Dans la première catégorie, on peut regrouper les poussières aspirées par des ventilateurs exhausteurs et canalisées vers les cheminées. Tandis que dans la seconde, on peut regrouper les émissions diffuses qui sont constituées en grande partie des fuites.

Très souvent, les poussières évacuées à travers les cheminées sont connues, quantifiées et peuvent par conséquent être facilement maîtrisées. Tandis que les poussières diffuses sont généralement mal connues, peu ou pas quantifiées, par conséquent sont difficilement maîtrisées. La maîtrise des émissions diffuses est fondamentale étant donné que les personnes opérant sur le site y sont exposées. Il est donc impérieux, de mener une étude dans le but de connaître et de quantifier ces émissions en vue de mettre en oeuvre un plan de leur gestion (Kaniki et Kalonji, 2015). C'est dans cet optique que ce travail a été initié

L'objectif poursuivi est d'établir un classement des émissions des poussières afin de montrer leur distribution spatiale au sein du périmètre d'exploitation de la STL. Il est donc question de localiser géographiquement les zones où les émissions diffuses sont importantes, de les quantifier et d'effectuer leur classement avant de formuler des recommandations visant à réduire ces émissions.

Pour y arriver les campagnes d'évaluation se sont faites trimestriellement Janvier, Avril et Juillet. Les résultats obtenus sont ensuite comparés pour voir au cours de quelle période émettent plus de poussières. La méthodologie adoptée dans ce travail, consiste à placer des jauges de déposition des poussières dans plusieurs endroits ou zones du site d'exploitation de la STL (zones abritées et semi-abritées). Après un temps donné (vingt-deux jours), les jauges ainsi que leur contenu sont acheminées au laboratoire en vue de déterminer la quantité des poussières déposées par unité de temps et de surface pour chaque zone considérée. La détermination de la taille des particules qui constituent ces poussières, la démarche choisie consiste à placer des plaquettes en verre enduites d'un fixateur hydrophobe et collées sur des poteaux en bois. Après un temps d'exposition donné allant de dix heures à vingt-quatre heures, les plaquettes sont observées au microscope ; ce qui permet de déterminer la taille des particules constitutives ainsi que leurs proportions. Aussi, les analyses chimiques sont effectuées pour voir la proportion des métaux contenus dans les poussières.

Hormis l'introduction et la conclusion ce travail est subdivisé e deux parties, une première bibliographique aborde les considérations essentielles sur les retombées atmosphériques et la présentation de la STL. La seconde essentiellement pratique aborde le matériel, les méthodes et la présentation des résultats.

Partie théorique

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"Il existe une chose plus puissante que toutes les armées du monde, c'est une idée dont l'heure est venue"   Victor Hugo