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Evaluation des poussières émises sur le site d'exploitation d'usines pyrométallurgiques. Cas de société pour le traitement du terril de lubumbashi (STL)


par Jonathan & Victoire KASENDA & KITWA
Université de Lubumbashi/Faculté Polytechnique - Bachelier Ingénieur Civil en Chimie Industrielle 2019
  

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CHAPITRE I. CONSIDERATIONS ESSENTIELLES SUR LES RETOMBEES ATMOSPHERIQUES

I.1. Définitions

L'atmosphère est un compartiment complexe au sein duquel coexistent di?érents composés gazeux ainsi que des particules solides et des gouttelettes liquides (Percot, 2012). C'est ainsi que les retombées atmosphériques sont des substances gazeuses ou particulaires issues des émissions atmosphériques d'une installation qui restent en suspension dans l'air ambiant (concentrations dans l'air) ou se déposent (dépôts atmosphériques gazeux, secs, humides) sur des compartiments environnementaux intégrateurs en contact direct avec l'atmosphère (sols, végétaux, eaux superficiels) (INERIS, 2016). La figure I.1 définit schématiquement ce que c'est les retombées atmosphériques.

Figure I. 1- Définition des retombées atmosphériques

(Source : INERIS, 2016)

Les retombées atmosphériques sont un ensemble des poussières ou des fines particules déposées dans l'atmosphère. Elles correspondent aux substances particulaires microscopiques.

Ces substances solides ou liquides peuvent rester en suspension dans l'air de quelques jours à quelques années. Elles peuvent être transportées sur de longues distances par des courants atmosphériques et être précipitées au sol sous forme de retombées (dépôts secs ou humides) par les pluies ou sous formes des retombées des poussières (Dérosiaux et Savy, 2015). Ces retombées atmosphériques sont de taille et de compositions différentes.

I.2. Natures des retombées atmosphériques

Les retombées atmosphériques sont sous formes d'aérosol, ce dernier désigne la suspension, dans un milieu gazeux, de particules solides ou liquides ou les deux, présentant une vitesse de chute négligeable (Percot, 2012).

C'est donc sous deux formes physiques, gazeux ou particulaire, que les polluants atmosphériques vont atteindre les premiers compartiments environnementaux après leur émission. Les processus associés à ces transferts sont divers et complexes. On peut retenir en première approche que :

Ø Les gaz et les particules « fines » (PM10) diffusent et restent en suspension dans l'air ambiant ; ils pourront conduire à une exposition des populations par inhalation (voie d'exposition directe). Dans le cas des polluants présents sous forme particulaire, cette exposition est fonction de la taille des particules qui conditionnera leur pénétration plus ou moins profonde dans les voies respiratoires (PM2,5/PM10) ;

Ø A l'interface air/végétaux, les gaz peuvent s'adsorber sur les plantes par dépôts gazeux secs ;

Ø Les particules « fines » (PM2,5 et PM10) ou les gaz peuvent être déposés par dépôts humides (pluie, brouillard) (sols, végétaux, eaux de surfaces) ;

Ø Les particules de plus grande taille sédimentent et contribuent plus aux dépôts particulaires secs (sols, végétaux, eaux de surfaces) (INERIS, 2016).

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille