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Accompagnement psychosocial d'un garçon àąge de 28 ans victime d'une carence affective à Lubumbashipar Steve Kyungu Mukuta Université de Lubumbashi - Licence 2013 |
UNIVERSITE DE LUBUMBASHI FACULTE DE PSYCHOLOGIE ET DES SCIENCES DE L'EDUCATION DEPARTEMENT DE PSYCHOLOGIE ACCOMPAGNEMENT PAR KYUNGU MUKUTA Steve Mémoire présenté en vue de l'obtention du grade de Licencié en Psychologie Option : Psychologie clinique Directeur : Prof. KASONGO MALOBA TSHIKALA Philippe Année académique 2013-2014 Première session 2 Sommaire DEDICACE 5 REMERCIEMENTS 6 0. INTRODUCTION 8 0.1. PROBLEMATIQUE 8 0.2. HYPOTHESE DU TRAVAIL 10 0.3. OBJECTIF ET INTERET DU SUJET 11 0.4. METHODE ET TECHNIQUES 11 0.5. DELIMITATION DU SUJET 12 O.6.SUBDIVISION DU TRAVAIL 12 CHAPITRE PREMIER : CONSIDERATIONS THEORIQUES 13
I.2.1. CAUSE D'UNE CARENCE AFFECTIVE 17 I.2.2. LA PERCEPTION DE LA SEPARATION PARENTALE PAR L'ENFANT 19 I.2.3. PREVENTION DES TROUBLES PSYCHIQUES CHEZ L'ENFANT 22 I.2.4. TYPES OU SORTES DE CARECE AFFECTIVE 32 I.2.5. DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL ET TRAITEMENT 33 1.3. LES THEORIES EXPLICATIVES RELATIVES A LA CARENCE AFFECTIVE 34
CHAPITRE DEUXIEME: CADRE METHODOLOGIQUE 41
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CHAPPITRE TROISIEME : RESULTATS DE LA RECHERCHE 63 III.1. PRESENTATION ET ANALYSE DESCRIPTIVE DU CAS CLINIQUE 63 III.2. ETABLISSEMENT DE LA RELATION THERAPEUTIQUE 67 III.3. INTERVENTION THERAPEUTIQUE PAR L'ACCOMPAGNEMENT PSYCHOSOCIAL 68 III.4. DISCUSSION ET CONSTRUCTION DU SENS 72 III.5. CONCLUSION PARTIELLE 75 CONCLUSION GENERALE 75 BIBLIOGRAPHIE 79 4 EPIGRAPHE « Les malheurs passent et le bonheur demeure. Tout échec est promesse. Patience obtient tout ». Jean GUITTON 5 DEDICACE A toi notre père céleste, qui donne la force à ton peuple ; tu le bénis et le rend heureux. Psaumes 29 :11 A vous nos parents NGOY MUKENA LUSA DIESE Aimé et MULONGO NGOIE Jacqueline, vous qui nous avez appris l'ordre, la discipline et le travail, vous êtes ce qui reste de plus cher au monde, véritables chefs d'oeuvres de notre vie. En guise de récompense pour vos privations et peines que vous vous êtes imposé depuis notre naissance jusqu'à ce jour. Que vos sages conseils puissent nous aider à être utiles à tous et partout où nous nous trouverons. A toi notre frère Olivier KABANGE MUKUTA MUZEITUNI qui ne cesse jamais de penser à nous. Voici à travers ces pages, les fruits de tes sages conseils et de ton encouragement. Que les écluses du ciel s'ouvrent afin que tu vives heureux, au jour le jour. Feux, notre cher oncle NKULU NUMBIE Jules et notre cher père BANZA KITUMBI Leonard, voici aux travers ces phrases les réalisations de vos conseils. Que la terre de nos ancêtres demeure douce et que le ciel vous soit ouvert. 6 7 8 REMERCIEMENTS Ce travail étant réalisé grâce au concours de multiples acteurs, nous devons présenter nos vifs sentiments de gratitude, ainsi que nos remerciements à notre père céleste qui connait le début et la fin de toute chose. Nous disons merci à toutes les personnes qui de loin ou de près ont eu à contribuer à la concrétisation de ce dernier et qui par leurs soutien, ont fait de nous ce que nous sommes devenus aujourd'hui. Nous remercions particulièrement notre Directeur Philippe KASONGO MALOBA TSHIKALA, professeur associé à la Faculté de Psychologie et des Sciences de l'Education de l'Université de Lubumbashi (UNILU en sigle) au département de psychologie, option clinique, qui malgré ses multiples occupations, a bien voulu diriger notre travail avec compétences et qualités. Nos remerciements s'adressent également au personnel académique, scientifique et administratif de notre Faculté en l'occurrence : le Doyen de la Faculté le professeur Ordinaire NGOI FIAMA BITAMBILE Balthazar, le vice doyen chargé de l'enseignement le professeur Ordinaire ELENGESA NDUNGUNA Pascal, le vice doyen chargé de la recherche le professeur MWENZE WA KYUNGU Erick, ainsi que le secrétaire académique Christian MUKEMBE KISAKA SAKA, qui ont contribué à notre formation des psychologues cliniciens, et ont fait de nous des véritables psychologues dont la société congolaise a besoin. Nos sentiments de reconnaissance, à toutes les personnes qui, malgré leurs multiples taches, leurs projets, ont contribué sans beaucoup philosopher, ni compter leur degré de soutien depuis premier graduat jusqu'aujourd'hui où nos rêves deviennent une réalité palpable : FELLY KASONGO, DADDY KASONGO, KABALA ILUNGA, BAMBINO MULONGO Asenie inoubliables. Nous remercions nos pères, mères, oncles et tantes pour leur soutien à travers le peu qu'ils ont : Prosper LUNDA NGANDU, Joseph KABALA SHIMBI, Alexandre MWAMBA, Ghislain NUMBI KABANGE, Dieudonné SIMBI NGOIE, Geneviève NGOIE KALUME, Eugénie NGOIE, Odette MULONGO, Annie NKULU, Nicole MPAGA, Mélanie NDAYA. Nous sommes également reconnaissant envers nos frères, soeurs amis et connaissance : FRANCIS, Eric NUMBI, Thierry KYUNGU, Papy MULONGO, Bibiche LUNDA, Deca MUKALAYI, Arsène KITWA, Trésor KYUNGU, Louise, Charlène, Ibertine, Dédier MULONGO, Noëlla NSENGA, James TSHUNZA, Jo saint MUSENSE, Divin, Déborah NGOIE KANKIENZA, Yolaine, Lauriane SIMBI. Jerry SONI, Etienne KANDOLA, Mathis MUTSHAIL, Cédric TSHILEFE, Emmanuel MUTEBA MUYEMBE Délégué de la Faculté, Nathan NGOY LUKALU, Michée ILUNGA NGOI apôtre, Nous remercions enfin notre pasteur Sera PANGA, nos collègues de la promotion : KABULA BEYA François, MUMBA CHANDA Ignace, MBAYO MPUNGU Venance, NUMBI KINGOMBA Gervais, BANZA MADI Franck, BILOLA KAKONDE Raymond, KAHILU NAWEJI Arnold, TSHIKOMBA MWEPU Odon, KABWE MUSAMBI Jeannot, MIANDABU MUSENGA Grace et KANKU MABIKA Gracia, qui constituent le corps clinicien. Notre famille, Emerence MWIKA, Patshou NGOIE SIMBI, Christian NGOIE SIMBI, Papy KABANGE NUMBI, Eric KABALA ILUNGA, Jean-Claude MWENGE MULONGO et Olivier MUZEITUNI KABANGE MUKUTA MUKENA. Que la glace de DIEU vous couvre ! 0. INTRODUCTION 0.1. PROBLEMATIQUE Notre rapport des recherches est fondé sur la carence affective qui est une situation stressante qui conduit de fois à des maladies mentales qui perturbent la santé mentale. Ce travail est le fruit des observations, des multiples entretiens avec la victime que nous avons proposé d'appeler MUNONGO (pseudonyme) et les membres de sa famille. Nous avons mené nos recherches à l'hôpital général de référence JASON SENDWE à Lubumbashi. Cet hôpital accueille de plus en plus des cas des maladies comme des psychoses (puerpérale, schizophrénie), des névroses (phobique, carcérale), des états limites (syndrome de korsakoff, dépressions), et des troubles simples (paludisme, crise émotionnelle). La maladie mentale est considérée comme un désordre dans la manière de vivre d'un individu, désordre dont la gravité l'empêche de se comporter de façon appropriée ou normale dans la société, la famille ou l'environnement. La maladie mentale est un ensemble de troubles caractérisés par des symptômes tels que des changements d'humeurs, des perturbations de la réflexion ou de la perception, des observations ou des peurs insurmontables, ou encore des niveaux élèves d'anxiétés débilitants (Kitwa, 2012). Gelarbert (2007, p.5) déclare que les maladies mentales produisent de la peine et de la souffrance non seulement à celui qui en est affecté, mais aussi aux êtres chers avec lesquels il partage sa vie. A ce niveau, nous voulons dire que : dans notre société africaine, quand un membre est malade ou souffrant, c'est n'est pas seulement lui qui en souffre, c'est plutôt tout le système qui en est touché, à telle enseigne que tous les membres de sa famille prendront chacun cette souffrance comme sienne, pour chercher comment y remédier en vue de trouver un équilibre psychosocial. Car certains malades mentaux sont dangereux pour eux-mêmes et/ou pour autrui. Ainsi pour ceux-ci, l'hospitalisation en milieu psychiatrique et leur prise en charge psychosociale est d'une impérieuse nécessité afin de leur permettre de retrouver leur équilibre psychique et leur réinsertion sociale. 9 *Du point de vue cognitif : la logorrhée, les idées incohérentes, pensées irrationnelles, délires de persécution, angoisse etc. Nous pouvons dire qu'un sujet est malade mental à partir du moment où il ne peut plus se comporter ou agir conformément aux normes sociétales, tant au niveau de ses relations familiales et amicales qu'au niveau de ses relations sociales voire professionnelles (Kitwa, 2012). Nous pouvons encore déclarer que tel symptôme observé chez un tel sujet témoigne de la présence d'un trouble du comportement ou relève d'une pathologie quelconque, si ce symptôme devient permanant. Cela veut dire : on parle d'un trouble mental ou d'une pathologie, lorsque les symptômes qui le témoignent persistent ou deviennent chroniques au point de perturber le fonctionnement mental ou physique. « Ayant un regard sur la carence affective, un symptôme parmi tant d'autres, nous disons qu'elle est un manque ou une insuffisance d'une substance indispensable à la vie et normalement apportée par le milieu » (Doron & Françoise, 2011, p. 11) A ce niveau, Lemay (2007) « www.michel Lemay et la notion de carence affective 24 mars 2007 ». Propose une distinction entre carence affective et abandon : il y a risque de carence affective, quand un enfant de moins de trois ans n'a pas noué des liens d'attachement suffisant solide, structurant et que cette fragilité n'a pas été réparée, soit par les parents, soit par une famille de substitution. A ce niveau, nous avons réfléchis en ces termes : l'abandon n'est pas une carence affective par ce qu'il est une des causes de carence affective chez un bon nombre d'enfants. Ne pas s'occuper d'un enfant ou le quitter pour toujours, ceci le conduira à un manque d'affectivité ou d'attachement. Lors de nos observations, nous avions relevé divers comportements qui témoignent de la carence affective dont souffre notre patient: *Du point de vue affectif : le refus d'accepter sa situation, (maladie ou trouble mental), découragement d'expliquer la raison de son hospitalisation dans le service neuropsychiatrique refus de parler de sa famille, de raconter son histoire ou sa vie, le mutatisme, l'attachement excessif à sa grand-mère. 10 11 *Du point de vue physique : fatigue, agitation, manque d'appétit, le repli sur soi, la solitude, la méfiance. Ainsi, sur base de ce tableau clinique qui regroupe d'une manière aléatoire des symptômes de la carence affective et avec le souci de promouvoir le processus d'accompagnement psychosocial de ce patient en vue d'aboutir aux remédiassions de son cas, nous avons formulé notre préoccupation en ce termes : l'accompagnement psychosocial pourrait-il permettre le rétablissement biopsychosocial d'un garçon victime de carence affective 0.2. HYPOTHESE DU TRAVAIL Pour Doront et Parot (2012, p. 354), l'hypothèse de recherche est définie comme « la position que l'on soumet à la vérification par l'épreuve des faits » la formulation de l'hypothèse est la première étape de la démarche scientifique, suivie de la mise en oeuvre des moyens appropriés, observations ou expérimentation, pour la vérifier ou la réfuter. Selon Lavarde (2008, p.105), l'hypothèse générale dite théorique est une hypothèse de travail qui précise la problématique. Son rôle est de guider la réflexion, d'orientation de la recherche et le travail d'exploration préalable. Elle repose sur les connaissances théoriques déjà existantes. Richelle cité par Lavarde (2008, p.232), définit l'hypothèse comme une « explication fournie à titre provisoire dans l'attente d'une vérification ». Elle s'avoue être une explication incertaine parce qu'elle peut être infirmée. Elle se distingue de la théorie qui rassemble et organise des données confirmées, ou bien articule des arguments explicatifs Quant à nous, nous classifions l'hypothèse comme, moyens et techniques pratiques fournies d'une manière provisoire qui permettraient une remédiassions aux déséquilibres psychiques et qui pourraient répondre à la question posée de notre rapport des recherches. Ainsi, pour répondre à notre préoccupation, nous avons formulé notre hypothèse de travail comme suit : les symptômes développés par notre patient âgé de 28 ans victime de carence affective correspondraient aux théories évoquées par différents auteurs et les moyens thérapeutiques que nous envisageons résoudraient ce problème. 0.3. OBJECTIF ET INTERET DU SUJET Cette étude vise l'accompagnement psychosocial d'un garçon âgé de 28 ans, victime de carence affective. Le but poursuivi est non seulement l'amélioration du traitement médical pour une meilleure prise en charge thérapeutique, mais aussi et surtout l'établissement d'un soutien psychologique et psychosocial efficace dans une vision holistique. La présente étude constituera un document scientifique qui pourra permettre aux futurs chercheurs en psychologie clinique, en neuropsychiatrie et à tout celui qui cherchera à embrasser le domaine de psychologie clinique, d'effectuer un soutien psychologique, une prise en charge psychosocial ou un accompagnement psychosocial de victimes de carence affective. L'intérêt social de notre étude réside dans le fait que la réinsertion sociale des victimes de carence affective tiendra désormais compte des informations sur les procédures et procédés d'accompagnement psychosocial. Cette étude pourrait aussi être utile aux professionnels de la santé mentale ! 0.4. METHODE ET TECHNIQUES Pour mener à bien leurs investigations, les chercheurs doivent recourir à une méthode et aux techniques afin d'atteindre les finalités qu'ils se sont assignés. Une méthode est l'ensemble de procédures, démarches ou règles adoptées dans la conduite d'une recherche ou dans une pratique. Les méthodes varient quant à leur degré de généralité, du plus vaste au plus étroit (Doront et Parot, 2011). Dans ce travail nous utilisons la méthode clinique qui est une approche essentiellement qualitative. En tant qu'option d'individualité et démarche vers le malade, elle nous a permis de nous occuper de la situation du patient en le poussant d'exprimer librement sa souffrance afin que nous recueillions des données. C'est-à-dire : nous lui avons posé plusieurs questions auxquelles il répondait librement sans lui suggérer des solutions ou soit chercher à conclure à sa place. Selon Kitwa (2012, p. 4) « les techniques sont considérées comme l'ensemble des moyens et de procèdes qui permettent à un chercheur de rassembler ou de récolter les informations », ce qui veut dire que cet objet est le cas sur lequel le clinicien mène ses investigations, tout en notant tout ce qu'il constate pour mieux élaborer un rapport des 12 recherches. Dans le cadre de notre étude, cet objet est notre patient, sur qui notre observation était fixée en vue d'obtenir diverses informations sur sa souffrance. La technique est un moyen ou ensemble de moyens adaptés à une fin. Ainsi, dans cette étude nous avons utilisé les techniques
suivantes : 0.5. DELIMITATION DU SUJET Notre étude est limitée dans le temps et dans l'espace. Ainsi, selon l'objet d'étude, nous nous sommes intéressé(s) à l'accompagnement psychosocial de carence affective, qui est un manque précoce et durable d'affection. Cette étude porte sur le domaine de la psychologie clinique. Dans l'espace, nous avons mené nos investigations dans la ville de Lubumbashi, précisément à l'hôpital général provincial de référence JASON SENDWE. C'est en ce lien et au service de la psychiatrie (salle 10) qu'a été interné notre patient. Dans le temps, nous avons effectué nos recherches durant la période allant du 27 novembre 2013 au 27 novembre 2014, soit une durée de deux mois. O.6.SUBDIVISION DU TRAVAIL Hormis l'introduction et la conclusion, notre étude est subdivisée en trois chapitres. Le premier chapitre constitue le cadre théorique. Nous y définissons les concepts clés, parlons des théories explicatives relatives à notre thème et évoquons les études antérieures. Le deuxième chapitre décrit le cadre méthodologique. Nous situons le champ d'investigation, les méthodes et techniques utilisées pour analyser le cas, les moyens et buts poursuivis par l'accompagnement psychosocial, et enfin, les difficultés rencontrées. Le troisième chapitre porte sur les résultats de la recherche. Il présente et analyse les données recueillies à travers les observations multiples et entretiens avec le patient carencé affectif. Il s'agit bien de la construction du sens quant à l'application de la psychothérapie et d'accompagnement psychosocial. 13 CHAPITRE PREMIER
CONSIDERATIONS THEORIQUES Dans ce chapitre, nous définissons en premier lieu les concepts clés de notre travail, ensuite nous abordons la théorie relative à la carence affective, enfin nous parlons des études antérieures . I.1. DEFINITION DES CONCEPTSLa définition des concepts facilite ou permet la mise en lumière en vue d'éviter la confusion Diverger (2008) souligne que les questions fondamentales des définitions des concepts aux termes des bases et des définitions des concepts aux classifications, ne rencontre pas l'unanimité des autres. Certes, un concept peut revêtir plusieurs significations. Ce qui importe est que la définition des concepts éclaire le lecteur à utiliser le terme dans le contexte du travail mené. Nous examinons tour à tour, les concepts accompagnement (avec ses déterminants psychologique, social et psychosocial), garçon, victime et carence affective. I.1.1. ACCOMPAGNEMENT SOCIAL, PSYCHOLOGIQUE ET PSYCHOSOCIAL L'accompagnement se dit pour une personne qui en aide une autre dans diverses situations de la vie. L'accompagnement social concerne les personnes malades, handicapées ou mourantes. Il vise à aider les personnes en difficultés à résoudre les problèmes générés par des situations d'exclusions, établir avec elle une relation d'écoute, de soutien, de conseil et d'entraide (Sillamy, 1972, p 15). Selon le psychologue Guibaud (Guibaud psychologue 44, e-monsite.com) l'accompagnement psychologique consiste à : écouter avec bienveillance, donner la place aux mots du sujet ainsi qu'à ce qui ne se dit pas encore, soutenir dans les moments difficiles, aider à prendre conscience de ses blessures, à les panser, à les nettoyer, accompagner dans sa transformation vers un mieux-être et une voie en cohérence avec ses aspirations profondes L'accompagnement psychosocial est un moyen thérapeutique ayant une action d'aide, de suivi et d'orientation vers des solutions. Anne le Rhum 2007 I.1.2. GARÇON Un garçon est un enfant de sexe masculin, jeune homme. 14 15 I.1.3. VICTIME Selon Doront & Parot (2011), est victime toute « personne» qui souffre d'un préjudice matériel, physique, moral du fait d'agissements malveillants d'autrui ou d'événements extérieurs préjudiciables. Par extension, est victime, tout individu qui perd la maitrise d'un objet, d'une situation ou d'un comportement. (victime de sa conduite), qui est le jouet des manifestations incontrôlées. Une victime est une personne tuée ou blessée, c'est encore une personne ou une communauté qui souffre des agissements de quelqu'un, des événements, soit d'une situation. Larousse éd 20O6, p 446 Quant à nous, une victime, est tout celui qui se trouve dans une situation inattendue ou une circonstance imprévue telle que : l'accident, la mort des parents, la maladie, les troubles psychiques, psychologiques ou pathologiques. |
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