3. Criticité de l'impact
Elle peut être évalué au travers de la
formule suivante : C= N×I×P (2)
Avec N : la nature ; I : l'importance ;
P : probabilité de l'occurrence et C : criticité.
La criticité doit être évalué afin
de déterminer lequel des deux impacts doit avoir une solution
immédiate. Elle est le bout de la chaine permettant la prise de
décision et de recommandation. Les impacts prioritaires pour la mise en
oeuvre des mesures d'atténuation sont donc ceux ayant une nature
négative et une cote de criticité élevée (Tableau
2).
Tableau 2: évaluation de la
criticité.
Importance
|
Majeure
|
3
|
3
|
6
|
9
|
Moyenne
|
2
|
2
|
4
|
6
|
Mineure
|
1
|
1
|
2
|
3
|
|
1
|
2
|
3
|
Probabilité
d'occurrence
|
Rare ou peu probable
|
Probable
|
Inévitable ou certaine
|
II.2. Matériels
Pour la réalisation de ce travail, il était
nécessaire de réunir quelque matériel de laboratoire et
aussi de terrain.
II.2.1. Matériels pour les travaux préliminaires
au bureau
Les travaux préliminaires de bureau ont mobilisé
des matériels comme :
Ø La carte géologiques de la région qui
d'après la division est la coupure géologique de Berberati pour
décrire les types de formations géologiques ;
Ø La carte topographique de Bodanga dans lequel se
trouve notre zone ;
Ø Les logiciels tels que Qgis, MapInfo et Google Earth
pour les points de calage et pour l'élaboration des cartes du
site ;
Ø Les logiciels Excel et Word pour le traitement de
texte et de données ;
Ø Un ordinateur pour le stockage des informations et le
traitement des données.
II.2.2. Matériels de terrain
Lors de la descente sur le terrain, un certain nombre de
matériel a été nécessaire, à
savoir :
Ø Un GPS ;
Ø Un smartphone qui nous a servi pour la prise des vues
et a servi aussi comme magnétophone ;
Ø Le questionnaire élaboré pour
recueillir les informations ;
Ø La fiche d'identification des impacts et la matrice
d'identification ;
Ø Un carnet de note
Ø Un stylo à bille
Ø L'équipement de protection
individuel ;
Pour leurs travaux sur les sites, les artisans utilisent les
pioches, les pelles, les pics, les batées, les moulins à essence
pour le concassage des graviers et les motopompes.
II.3. Choix du site
La SP de Yaloké plus particulièrement Gaga a
été choisi car l'orpaillage est de plus en plus pratiqué.
En effet, Gaga illustre bien la situation de la plupart des zones
minières artisanales de la RCA où la quasi-totalité de la
population se livre à l'exploitation de l'or. Trois
sociétés minières exploitent le gisement d'or de Gaga et
sont entre autre, SEMIYA, HW LOPO, IMC. En plus de ces sociétés,
on a des coopératives et des artisans (Source : Entretien avec le chef
de service SPMG de Yaloké).
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