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évaluation de niveau de connaissances, attitudes et pratiques sur les dons de sang à  Lubumbashi


par Elie YOTE NTAMBILA
Université de Lubumbashi - Bachelier (Bac +3) 2025
  

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INTRODUCTION

Dans les soins de santé la transfusion sanguine joue un rôle crucial. Elle bénéficie aux patients atteints de maladies potentiellement mortelles, telles que la drépanocytose et la thalassémie, qui ont besoin de sang ou de ses constituants. La transfusion sanguine permet aux patients d'avoir une meilleure qualité de vie. En outre, elle facilite les actes médicaux et chirurgicaux complexes, ce qui rend cette pratique indispensable dans les soins de la mère et de l'enfant, ainsi qu'en cas de catastrophes naturelles ou provoquées par l'homme (OMS, 2024). En RDC, il faut plus de 600 000 unités de sang par an, selon le Programme national de transfusion sanguine (RFI, 2020). Mais les centres de transfusion sanguine, que ce soit à Kinshasa ou à Lubumbashi font face à une faible mobilisation des donneurs bénévoles.

Plusieurs études ont été réalisées dans le monde notamment au Cameroun où la majorité des enquêtés (61,59%) avaient présenté une connaissance insuffisante sur le don de sang, Le manque d'information, la peur de contracter une maladie étaient les principales causes entravant le don de sang (Fouda et al., 2024). Au Soudan, une étude avait été également réalisée et avait révélé que 25% des participants avaient de bonnes connaissances sur le don de sang (Sayedahmed et al., 2020). En Arabie-Saoudite, une étude avait démontré que la plupart des participants 58% et 59% ne connaissaient ni l'âge minimum ni le poids pour un don de sang (Almulhim et al., 2020). À Bamako, au Mali, les participants qui n'avaient jamais donné de leur sang avaient justifié leur acte ou réticence à la suite du manque d'information et de temps, des raisons culturelles et un manque de confiance au personnel du Centre de Transfusion du Mali (Fomba et al., 2023).

Depuis plusieurs décennies les banques de sang recourent aux dons de pour pallier aux problèmes liés au manque de sang ; ces dernières années la méfiance commence de plus en plus à s'installer au sein de la population congolaise de manière générale, et particulièrement celle de la ville de Lubumbashi. Cette méfiance pourrait être dû à une connaissance insuffisante par rapport à l'intérêt de dons de sang. C'est dans cette optique que ce travail s'inscrit avec comme objectif général de contribuer au fonctionnement régulier de banque de sang à Lubumbashi pour sauver de plus en plus des vies.

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Les objectifs spécifiques étaient de :

- Déterminer le niveau des connaissances, attitudes et pratiques sur les dons de sang

- Identifier les facteurs qui influençant les dons de sang.

- Proposer des recommandations pour améliorer la mobilisation des donneurs volontaires.

Ce travail comporte deux parties dont la première concerne la revue de la transfusion sanguine et de dons de sang; et la deuxième se focalise sur les résultats du terrain, et la discussion avec les travaux antérieurs.

PREMIERE PARTIE : REVUE DE

LA LITTÉRATURE

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CHAPITRE I. GÉNÉRALITÉS SUR LA TRANSFUSION SANGUINE

I.1. Introduction à la transfusion sanguine

I.1.1. Définition

La transfusion consiste en l'administration du sang ou l'un de ses composants appelés produits sanguins labiles (PSL), désignant principalement les concentrés de globules rouges (CGR), toujours « mono-donneurs », les concentrés de plaquettes (CP) et le plasma frais congelé (PFC) provenant d'un ou plusieurs « donneurs ». Le premier maillon de la chaîne transfusionnelle est le don bénévole (Foucreau et al., 2024).

I.1.2. Historique de la transfusion sanguine (Socin, 2021)

Nous sommes en 1492, le Pape Innocent VIII se meurt. Ses médecins avaient épuisé toutes les thérapies disponibles à l'époque, basées principalement sur des saignées. Selon la légende, le Pape mourant aurait bénéficié de l'une des premières tentatives de transfusion de sang recensées dans l'histoire. Il y eut un médecin, Giacomo din San Genesio, qui proposa de lui faire boire le sang de trois enfants, sacrifice inutile qui aurait provoqué leur mort, sans pour autant éviter le décès du Pape.

Jean Baptiste Denis (1643-1704), médecin de Louis XIV réalise l'une des premières transfusions « directes » avec succès. Le patient, ayant 15 ans, souffrait d'une fièvre prolongée, traitée par une vingtaine des saignées par les médecins. Affaibli, le patient reçoit alors le sang d'un agneau avec une très bonne tolérance, en se rétablissant. Cet exploit fut publié dans une revue scientifique de la Société Scientifique de Londres Philosophical Transactions, du 22 juillet 1667.

Les transfusions sanguines se développent progressivement par la suite, mais la sécurité de la procédure et les conséquences sur la physiologie du sang restent encore très approximatives jusqu'au début du 20ème siècle. La coagulation du sang, l'incompatibilité de différents groupes sanguins, les réactions transfusionnelles, l'indisponibilité de sang en réserve, sont autant les difficultés qui entraveront les transfusions sanguines.

Les chirurgies, les hémorragies post-partum ou encore les blessures de guerre sont les facteurs ayant incité les soignants à développer les techniques de transfusion sanguine.

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En 1900, le chercheur autrichien Karl Landsteiner (1868-1943) découvre les groupes sanguins. Cette découverte aboutit au premier système de classement de ces groupes, le système ABO.

Au début du 20e siècle, tous les éléments sont mis en place pour rendre possible des transfusions sanguines, sans qu'il y ait des phénomènes de coagulation, et avec la possibilité de stocker le sang du donneur, pour le faire ultérieurement.

En 1940, Karl Landsteiner, en collaboration avec Alexander Wiener, identifie le facteur rhésus, responsable de la maladie hémolytique du nouveau-né.

I.2. Composants du sang

I.2.1. Description des principaux composants du sang Le sang se compose de cellules et de plasma.

? Le plasma contient des protéines diverses, dont les immunoglobulines, l'albumine et les facteurs de coagulation.

? Les cellules du sang se divisent en trois catégories :

- Les globules rouges qui transportent l'oxygène des poumons aux tissus et captent le gaz carbonique qui est éliminé ensuite par les voies respiratoires ;

- Les globules blancs qui défendent l'organisme contre les agressions des microbes, bactéries et virus ;

- Les plaquettes qui empêchent le saignement en colmatant les lésions des vaisseaux (Tazerout et Galinier, 2017).

I.2.2. Fonctions biologiques de chaque composant 1.2.2.1. Plasma

De couleur dorée, le plasma est la partie liquide du sang dans laquelle circulent les cellules sanguines comme les globules rouges (GR), les globules blancs (GB) et les plaquettes. Il est composé à 90% d'eau et se régénère très vite. Il contient des protéines qui ont un intérêt thérapeutique majeur pour les patients (EFS, 2023).

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