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Les stations de sports d'hiver face au changement climatique

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par Siv-Ann LIPPERT
Université Joseph Fourier - Institut Géographie Alpine, Grenoble - Master 2 2007
  

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IV CONCLUSION FINALE

En suivant le chemin que l'Homme a pris dans son rapport à la nature, nous nous apercevons que la même chose s'est produit dans les sports d'hiver, seulement dans une période temporaire beaucoup plus restreinte. Au début, les sports d'hiver se passaient sans technologie dans le cadre naturel des Alpes. Il n'y avait pas de perturbation conséquente de l'équilibre naturel et des écosystèmes. Mais pas très longtemps après, les premiers aménagements pour les pratiques de sports d'hiver apparaissent et commencent à conquérir la montagne. Le cadre naturel se transforme dans un cadre environnemental, d'artefact.

Avec le plan neige en France après la deuxième guerre mondiale les aménagements prennent une telle ampleur en sorte qu'ils ne peuvent pas rester sans impacts sur l'environnement et sur la nature (ou ce qu'il reste d'elle).

Ces grandes installations reflètent une sorte d'arrogance qui veut montrer la supériorité de l'Homme à la nature. Mais cette politique commence à se calmer avec les premières manifestations des écologistes qui démontrent le dégât provoqué par les aménagements et ensuite par le changement climatique. Ce dernier représente un enjeu important pour les stations à cause du manque de neige prévu des précipitations abondantes et donc dangereuses, un risque élevé d'érosion, d'avalanches en haute altitude, etc. Pour ces raisons il est vital pour les stations de sports d'hiver d'innover afin de trouver des offres touristiques indépendant de la neige et de minimiser leurs impacts sur les écosystèmes.

. La discussion autour de la question de l'avenir des stations oscille entre un développement durable, une évolution soutenable ou une fermeture complète.

La question se pose de savoir quelle solution est la plus soutenable pour les Alpes et ses écosystèmes, ses habitants, ses exploitants et ses touristes. Les recherches actuelles sur le changement climatique et notamment la forte

sensibilité des écosystèmes alpins concernant l'augmentation de la température montrent le besoin immédiat d'action. L'environnement et la nature représentent les ressources principales du tourisme. De diverses enquêtes ont démontré que les touristes de sports d'hiver ne viennent pas seulement pour la descente. Pour une partie importante entre eux, le cadre environnemental joue un rôle important à côté de la pratique de sport d'hiver. Mais il ne peut pas y avoir la même solution pour toutes les stations de sports d'hiver. Chaque station doit trouver son chemin à elle en se transformant d'une station de sport d'hiver à une station«respectueuse» de montagne avant qu'il ne le soit trop tard.

Cependant, pour l'instant aucunes décisions juridiques arrive véritablement à introduire des démarches d'une minimalisation des impacts environnementaux des stations de sports d'hiver. Les démarches actuelles se font surtout volontairement comme démontré dans le dernier chapitre. Mais les ressources naturelles appartiennent à tout le monde et ne devraient pas être dégradé sans limite pour le plaisir de quelques-uns.

Pour cette raison, il est important que la participation active du peuple en défendant les droits de la nature et de l'environnement arrive de meilleure manière à porter son ampleur sur la gestion des stations de sports d'hiver. Cependant, il est important à veiller que les actions de protection de l'environnement du côté des stations ne deviennent pas des pseudo actions qui donnent une «image verte» afin d'attirer plus de clientèle sans avoir véritablement entrepris des efforts en profondeur de protection.

L'enquête montre qu'une partie importante des touristes de sports d'hiver tendent de choisir une autre destination quand il y aura un manque de neige. Pour éviter que cette réactivité devienne une tendance forte, les stations (surtout les petites et les moyennes) devraient chercher d'autres offres touristiques indépendantes de la neige dès aujourd'hui. Même si les grandes stations se sont bien sortir de l'hiver 2006/2007, qui était généralement mal

enneigé, la concurrence internationale des destinations, la baisse des jeunes pratiquants les sports d'hiver, etc. portent des grandes risques pour eux sur le moyen terme. Les Alpes françaises sont fréquentées à une parte importante par des touristes étrangers (2 millions visiteurs des stations sont des étrangers d'un nombre total de 7 millions). Surtout que cette clientèle semble être encore plus souple concernant son choix de destination, les tendances actuelles montrent que leurs décisions sont vite prises.

Seulement peu de stations ont réussies de créer des produits innovants. Et même si certaines grandes stations arrivent d'augmenter leur revenu par une hausse de prix des forfaits, le constat reste que de moins en moins de personnes partent en sport d'hiver.

La forte expansion actuelle des agglomérations alpines et le baisse du temps de déplacement par rapport à la distance parcourue peuvent se montrer avantageux pour les stations de taille petite et moyenne proche à des grandes agglomérations en offrant des habitations dans la nature mais pas loin de la ville. Pour ces stations cela signifierait alors un passage des résidences secondaires aux résidences primaires. Il est cependant intéressant d'étudier quel type de citoyen (famille ou plutôt jeune couple) est susceptible de s'y t installer et quelles conséquences cela aura sur les habitants traditionnels et les pratiques sportives en montagne.

Donc, dans l'avenir il pourrait co-exister deux types principaux de stations: Celle qui se trouvent proche des grandes agglomérations et qui sont ouvertes quand il y a de la neige en hiver mais qui proposent également d'autres offres de pratiques sportives indépendantes de la neige. Leur offre s'adressant surtout aux jeunes de la région et aux familles. Donc, cela pourrait en même temps combattre le fait actuel qu'il n'y a pas assez de jeunes qui apprennent les sports d'hiver.

D'autre côté il pourrait y avoir des grandes stations en haute altitude, ayant recours aux solutions technologiques65 quand il n'y a pas assez de neige s'adressant surtout aux vacanciers avec un bon niveau de revenu.

Mais il y aura aussi quelques petites stations qui sortiront complètement du sport d'hiver en offrant un produit touristique complètement différent. La demande croissante aux produits du territoire, de qualité et biologiques et en plus, l'intérêt dans le patrimoine des Alpes ouvrent des horizons touristiques assez nouveaux ce qui pourrait donner une nouvelle impulsion à l'agriculture et à l'élevage alpin.

De plus, une diversification des pratiques touristiques indépendantes de la neige va de pair avec un étalement des revenus touristiques sur toutes les saisons. Pour l'instant il y a certaines stations de montagne qui sont complètement fermées pendant l'été. Mais le réchauffement climatique aura également des conséquences sur la demande touristique en été. La parution des évènements météorologiques extrêmes inclut une hausse de canicules. Donc, il est probable que les touristes vont plutôt rechercher la fraîcheur de la montagne à place d'aller à la mer comme d'habitude. Les stations doivent être préparées pour cette demande éventuelle. Cependant, le réchauffement climatique portera également des conséquences négatives sur le tourisme d'été en montagne. Des chutes de pierre, l'instabilité de chemins, la sécheresse en été qui provoquerait un manque d'eau pour les pratiques en eau vive, un risque élevé de feu de forêts sont seulement quelques-uns des risques a nommé. Mais cette possibilité pour le tourisme de montagne peut représenter une chance importante et devrait être examiné plus profondément. Elle peut cependant représenter la possibilité d'acquérir une nouvelle clientèle.

Donc, les enjeux actuels pour les stations des sports d'hiver va formé dans le proche avenir des types de stations très différentes en transformant la plupart des stations de sports d'hiver en station de montagne avec une offre diversifié et ouverte sur toute l'année. Les stations de sports d'hiver en haute

65jusqu'au moment où ce ne serait plus possible

altitude faisant confiance à des solutions technologiques vont se trouver dans une phase de crise à moyen terme quand la limite de fiabilité d'enneigement sera montée à une altitude provoquant des hivers mal enneigés et des températures trop élevées pour l'enneigement artificiel.

La viabilité des stations alpines est possible pour ceux qui arrivent à innover d'une manière attirante pour les touristes.

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery