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Technique de prévention des défaillances des entreprises par la méthode des scores

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par Fatine Sekkat
HEM rabat - Master ès Science Finance D'Entreprise 2007
  

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2. Les composants du risque de crédit :

Comme nous avons précité, le risque de crédit se matérialise par la défaillance possible d'emprunteurs dans le remboursement de crédits. Ce risque est assimilé aussi au risque de contrepartie du fait qu'il trouve son origine chez le débiteur. Toutefois, le risque de contrepartie englobe outre la défaillance des clients, la défaillance des autres tiers (institutions financières, créances rattachées à des filiales...).

Les développements ci-après seront consacrés à la définition et aux modalités d'appréciation des risques prévisibles, pour cela, nous étudierons successivement :

™ Le risque inhérent à la qualité du débiteur;

™ Le risque lié au type de financement accordé et à l'inadéquation du financement au besoin;

™ Le risque lié à la prise de garanties;

™ Le risque inhérent au manque de suivi.

3. Modèles théoriques d'analyse de risque crédit:

Faire crédit signifie croire. Croire en un projet, en une personne, à une réussite future. Mais croire, c'est aussi risquer de se tromper sur ces mêmes choses. De ce fait, le risque est inséparable du métier du banquier, il est à son quotidien. L'objet social de la banque ne consiste pas à couvrir des risques mais précisément à faire en sorte qu'ils ne se réalisent pas.

Dans le cadre des opérations de prêt et de placement d'une société, le crédit se définit comme l'avance de fonds, selon des modalités convenues, à un débiteur qui est tenu de rembourser les fonds avancés ainsi que les intérêts payables. Le crédit peut être accordé, avec ou sans garantie, sous forme de prêts hypothécaires, d'obligations, de placements privés, de produits dérivés et de contrats de location.

3.1. Réglementation prudentielle des activités de crédit :

La réglementation prudentielle recouvre l'ensemble des contraintes imposées aux établissements de crédit pour une bonne maîtrise des risques qu'ils font courir à l'ensemble des acteurs économiques et plus particulièrement à leurs déposants. Le premier souci des autorités bancaires est de limiter au maximum une propagation des défaillances pouvant entraîner de graves perturbations pour le reste des agents économiques (risque systémique).

En 1988, le risque de crédit a entraîné la mise en place du ratio Cooke adopté par le Comité de Bâle. Ce ratio de solvabilité exige que les établissements de crédit couvrent avec leurs fonds propres au moins 8% de leurs engagements pondérés. Le taux de pondération appliqué aux engagements dépend du facteur de risque lié à la contrepartie ; ainsi un engagement de prêt sur la clientèle sera pris à 100% tandis que le même engagement sur un autre établissement de crédit ne sera considéré qu'à hauteur de 20%.

Par ailleurs, les règles d'adéquation des fonds propres sont au coeur de la réglementation de 1988. Cette dernière vise à instaurer un plancher de fonds propres en fonction des risques pris et se limite dans un premier temps au risque de contrepartie. Trois catégories de fonds propres sont distinguées : les fonds propres de base ou « noyau dur » ou « tier one » (comprenant le capital, les réserves, etc.), les fonds propres complémentaires ou « noyau mou » ou « tier two » (comprenant les titres subordonnés à durée indéterminée (TSDI)) et les fonds pour risques bancaires généraux (FRBG).

Les fonds propres complémentaires doivent être inférieurs ou égaux aux fonds propres de base.

En outre, un établissement de crédit ne peut s'engager au-delà de 20% de ses fonds propres sur un même bénéficiaire. C'est la règle de division des risques.

Néanmoins, le ratio Cooke rencontre quelques problèmes. Tout d'abord, au numérateur, la définition exacte des fonds propres n'est pas claire. En effet, la différence entre les fonds propres et les dettes est actuellement atténuée avec l'apparition de produits hybrides tels que les TSDI, les produits mezzanines...Ensuite, au dénominateur, les pondérations imposées sur les actifs ne reflètent pas correctement les risques de crédit encourus par les établissements de crédit. Si une banque octroie un crédit à un pays de l'OCDE comme la Corée et les Etats-Unis, il y a dans les deux cas 0% de pondération sur les fonds propres !

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius