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Pour les radios associatives aussi, " l'argent est-il le nerf de la guerre ? " L'exemple de la radio girondine R.I.G.

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par Anonyme
Université Michel de Montaigne - Bordeaux III - D.U.T. Communication des Organisations 2007
  

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TEXTE DE LOI (LOI 1901) TIRÉ DE WWW.LEGIFRANCE.GOUV.FR

http://www.legifrance.gouv.fr/texteconsolide/AAEBG.htm

PREMIÈRE PHOTO DES STUDIOS DE RADIO VERTE AVEC JEAN-EDERN HALLIER ET BRICE LALONDE

ENTRETIEN AVEC PASCAL CORPART

Pouvez vous nous parler de la communication interne au sein de votre radio ?

Je dirais que c'est au niveau de la communication interne que nous sommes les plus « mal chaussés ». En effet personne dans l'équipe n'est destiné à la communication. Et c'est le fit que nous soyonsune structure associative qui fait que nous n'ayons pas de poste dédié à la communication. C'est donc la personne qui a le plus de bagout qui est en charge de ce secteur. (ndlr : Pascal Corpart). Nous essayons pourtant de mener des actions structurées en terme de communication, mais nous pouvons dire que nous jouons de malchance. En l'occurence lorsque l'équipe de la radio Aqui FM (ndlr : dont Pascal Corpart est également responsable d'antenne) a voulu organiser une réunion avec tous les maires du Médoc (ndlr : zone de chalandise de la radio Aqui FM). La date de la réunion était fixée mais les élus nous ont fait faux bond à la dernière minute.

Je dirais également que notre communication intere est plus ou moins inexistante dans le sens où nous évoluons au sein d'une structure pyramidale. Ainsi le seul point comun entre les différents « services » de la radio (bénévoles, salariés) est la direction.

Nos orgaisons notre communication interne au travers des outils que sont les courriers, les notes de service et les réunions. Nous remarquons néanmoins qu'il n'y a pas de retours et d'implication des différents services. Ce qui m'amène à dire qu'une information n'est utile que si le récepteur écoute l'émetteur.

Nous pensons donc que notre communication interne est à améliorer non pas au niveau des outils utilisés mais dans la façon d'impliquer nos interlocuteurs. Il nous faut trouver une identité commune aux différents services, afin que chacun ire dans le même sens.

Cela pourrait passer par exemple par de la communication évènementielle, qui permettrit de mettre sur pieds un projet fédérateur pour tous les services.

Parlez-nous à présent de la communication externe.

A ce niveau, pas de différences majeures avec une autre structure.

Nous utilisons l'outil qui est à notre disposition, à savoir la radio, pour communiquer à l'externe.

Nous avons en reanche à améliorer notre communication externe envers nos partenaires institutionnels, qui jusqu'à présent se limite à de la communication ponctuelle, en fonction d'un bseoin commun de l'un et de l'autre. Pour ce faire, il nous faut trouver le message qui a une chance d'avoir du retour.

Selon moi il n'y a pas de problème de notoriété avec les institutions. Il y a toutefois une idée reçue, pas forcément fausse d'ailleurs, mais qui bloque tout : une structure associative est dépendante financièrement des institutions.

Le point noir de notre communication externe est la relation avec nos auditeurs. En effet il est difficile pour la direction d'avoir des liens entre différents bénévoles par rapport à leurs contacts. Il n'y a ainsi pas de promotion entre les différentes émissions. Nous avons également une difficulté d'image : en effet nous n'avons pas de public unique.

Autre notion importante et sous jacente dans le domaine associatif : il n'y a pas de notion de performance. Notre vocation étant de permettre à ceux qui ne peuvent pas s'exprimer ailleurs de venir sur R.I.G. De cette philosophie une notion mal perçue par le public : une notion de « fourre-tout ».

Parlez nous de ce que l'on qualifie de communication sociale de proximité, quelle notion se cache derrière ?

Pour moi la communication est forcément sociale : éthymologiquement elle est forcément sociale. La valeur sociale n'est donc pas dans la communication. Ezn effet dans nos missions on donne la possibilité aux personnes d'habitude pas entendues de l'être sur notre antenne. Ces personnes sont rattachées à la catégorie des personnes issues de minorités (donc sociale)

La radio est-elle en recherche d'image ? Si oui, auprès de quel public ?

La radio devrait être en recherche d'image car selon moi il y a un bouleversement dans le mode de consommation de la radio.

Les radios associatives sont-elles en danger à l'heure du numérique ? Expliquez en quoi le numérique met en danger les radios associatives.

Ce n'est pas le numérique qui met les radios en danger. L'inconvénient du numérique est que la notion de proximité peut être amenée à disparaître. Le moyen de diffusion (aujourd'hui analogique et hertzien et demain en numérique en hertzien) se calque sur le schéma de la TV hertzienne et aujourd'hui de la TNT.

Ce changement ne sera pas obligatoire avant 2020 mais la loi du marché (chaîne, TV, poste radio...) fait que les équipements vont être numérique. Donc ceux qui ne sont pas en numérique perdront du public.

L'État a besoin de récupérer des zones de fréquences donc lance le numérique. Cela permet d'optimiser les canaux de diffusion pour permettre à plusieurs radios d'émettre sur le même canal tout en gardant leur fréquence propre. Le support numérique permet de plus grandes capacités techniques. En revanche c'est un problème d'argent qui se pose pour les radios associatives qui veulent passer en numérique.

Le manque de ressources financières des radios associatives entrave-t-il le bon déroulement d'une part des actions de la radio au quotidien et d'autre part des actions de communication ?

Il faut un minimum d'argent. Aujourd'hui une radio associative ne peut plus marcher qu'avec du militantisme. Néanmoins je dirais que la liberté d'expression reste présente malgré le lien à l'argent.

La question de l'indépendance se pose aussi dans le sens où la radio est tenue par les subventions. R.I.G. est totalement dépendante financièrement des fonds et subventions de manières générales (FSER, mairies...)

Avez-vous un plan de communication prêt en cas de crise au sein de la structure ?

La radio est constamment en alerte, en tout cas la direction, mais nous n'avons pas de cellule d'alerte.

Selon vous, pour augmenter l'exposition de la radio et donc accroître son image, quelles sont les actions de communication à développer ?

La communication ciblée envers les différents publics de R.I.G. est à privilégier. Il nous faut informer en interne et en externe sur les actions de R.I.G. (manifestations, émissions...).

Les dossiers de presse et d'activité sont-ils considérés comme des actions de communication ?

Pas vraiment, nous les considérons plutôt informatifs que relevant de la communication. D'ailleurs à l'avenir nous envisageons de ne plus utiliser à proprement parler des dossiers « bilan » comme pour le FSER mais plus ouverts sur l'avenir et vers différents partenaires. Nous voulons que notre passé valorise les actions futures de R.I.G.

Concluriez vous par le fait qu'en communication, l'agent est le nerf de la guerre ?

Je dirais que d'un point de vue général, car c'est une bonne idée qui prévaut sur l'argent, mais d'un point de vue général uniquement....

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"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984