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le statut de formation professionnelle dans les EMF: une étude appliquée à quelques EMF de la ville de Douala

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par ESTELLE RAISSA ENGAL
Ecole Normale Supérieur d'Enseignement technique de l'Université de Douala - DIPET II 2008
  

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Chapitre II :

LES SPECIFICITES DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE DANS LES ETABLISSEMENTS DE MICROFINANCE

Le développement et la réussite qu'a connue le monde de la microfinance ces dernières années ont éveillé l'intérêt et l'engouement de bon nombre d'intervenants dans la sphère économique et sociale des pays en développement. Cependant en tant que Petites et Moyennes Entreprises, les EMF connaissent des problèmes de gestion, notamment en ce qui a trait aux ressources humaines.

Bien que les propriétaires-dirigeants en majorité reconnaissent la nécessité fondamentale et l'importance de leurs employés, de nombreuses études démontrent qu'ils éprouvent des difficultés persistantes à gérer convenablement leur personnel. Il ressort de ces enquêtes10 que les difficultés de recrutement et de formation du personnel se placeraient parmi les plus importants problèmes de gestion des Petites et Moyennes Entreprises. Comme les entrepreneurs doivent souvent assurer eux-mêmes les responsabilités de gestion des ressources humaines, il semble plausible de croire qu'un besoin pressant d'aide est attendu à ce niveau.

L'objectif de ce chapitre sera de présenter le fonctionnement des EMF dans une première section, puis de montrer l'efficacité de la formation dans la gestion de ces établissements.

10 JULIEN, P-A., Les PME : bilan et perspectives, Economica, Paris, 1994, P. 331.

Section 1 : Le fonctionnement des Etablissements de

Microfinance

Les EMF sont réparties en catégories, et offrent des services différents. Nous ferons une description des ces catégories. Mais avant nous allons définir la notion de microfinance.

1.1- Le secteur de la Microfinance

1.1.1- Définition

La perception qu'on avait de ce terme s'est modifiée progressivement au fil des ans. Pour le Groupe Consultatif pour l'Assistance aux plus Pauvres (CGAP) : « c'est l'ensemble des services financiers et bancaires à destination des populations les plus pauvres ».

Mais des enquêtes réalisées auprès des organismes de microfinance de la CEMAC ont révélé qu'une définition exclusivement centrée sur la pauvreté aurait à l'évidence conduit à élaborer un cadre règlementaire mal adapté à toute une catégorie d'établissements.

En effet, les services de microfinance s'adressent également à une population aux revenus intermédiaires, bien au-dessus du seuil de pauvreté, et cependant exclue du secteur bancaire traditionnel pour diverses raisons ou qui ne parvient pas à trouver dans les banques classiques tous les services attendus. (La règlementation de la microfinance, Rapport d'activités 2002, Microsoft Internet).

1.1.2- Les structures et leurs services

Des enquêtes ont montré que, au sein de ce secteur, les structures présentent entre elles une grande diversité. Aussi afin de proposer une règlementation la mieux adaptée à la situation, il s'est avéré nécessaire de les catégoriser.

Cette catégorisation distingue des structures de première, deuxième et troisième catégorie. (Règlementation de la microfinance, rapport d'activité 2002).

1.1.2.1- Les Types d'établissements

On distingue en fonction :

-De l'activité exercée :

Il y a des structures qui effectuent exclusivement une activité d'épargne et de crédit ; celles qui délivrent des services connexes tels que la fourniture d'intrant à des agriculteurs ; celles dont l'activité d'épargne et de crédit n'est que le volet accessoire d'une activité de production et de commercialisation de denrées agricoles ou celles dont le volet microfinance se développe à côté d'autres volets d'intervention à caractère social ; enfin, le structures dont l'activité de Microfinance est spéculative et s'apparente à celle des marchands de biens et services ;

- Du choix institutionnel des promoteurs :

Beaucoup de structures de microfinance ont en effet adopté le statut coopératif ou mutualiste, d'autres un statut associatif, quelques-unes, celles des sociétés de capitaux tandis que de nombreuses autres sans statut juridique sont en voie d'institutionnalisation ;

- Du mode d'organisation :

Certaines structures exercent leur activité de manière indépendante, tandis que d'autres sont rattachées à des réseaux dotés d'organes qui jouent généralement un rôle de promotion, d'encadrement, de formation et de surveillance ;

- Des populations-cibles auxquelles elles s'adressent :

Certaines visent la clientèle du milieu rural, d'autres celle plus ou moins aisée du milieu urbain ;

- De la dimension des structures :

On observe en particulier une amplitude importante du niveau des fonds propres, de moins de 100 000 000 à 500 000 000FCFA ;

TABLEAU 1 : Récapitulatif de l'implantation des Etablissements de Microfinance en fonction de la nature et par province.

PROVINCES

RESEAUX

INDEPENDANTS

TOTAL

GENERAL

MC²

CAMCCUL

CVECA

MUFFA

ADAMAOUA

3

1

0

0

1

5

CENTRE

8

6

31

1

62

108

EST

3

0

0

0

2

5

EXTREME-NORD

1

4

8

2

1

14

LITTORAL

6

16

0

1

59

82

NORD

0

21

9

0

2

32

NORD-OUEST

6

66

0

0

7

79

OUEST

29

16

0

1

13

59

SUD

2

4

0

0

3

9

SUD-OUEST

3

44

0

1

10

58

TOTAL

61

178

48

4

160

451

Source : MINFI, cité dans Cameroun Tribune du 17 juillet 2008.

TABLEAU 2 : Catégorisation des Etablissements de Microfinance par province

PROVINCES

1ère

CATEGORIE

2ème

CATEGORIE

3ème

CATEGORIE

TOTAL

ADAMAOUA

5

0

0

5

CENTRE

96

12

0

108

EST

5

0

0

5

EXTREME-NORD

13

1

0

14

LITTORAL

67

14

1

82

NORD

32

0

0

32

NORD-OUEST

77

2

0

79

OUEST

58

1

0

59

SUD

8

1

0

9

SUD-OUEST

57

1

0

58

TOTAL

418

32

1

451

Source : MINFI, cité dans Cameroun Tribune op.cit.

1.1.2.2- Les principaux services

Il s'agit de l'épargne et du crédit. Cependant les première et deuxième catégories s'occupent de la collecte de l'épargne et de l'octroi du crédit, tandis qu'une troisième a pour activité exclusive l'octroi du crédit.

· L'aspect épargne

Il est question pour l'EMF d'encourager ses membres à épargner de l'argent et leur permettre d'obtenir les prêts dont ils pourraient avoir besoin pour différents objectifs, à partir de leur épargne accumulé. Un membre épargne son argent, en sachant qu'il recevra une rémunération adéquate pour son effort, sous forme d'intérêt servi sur cette épargne. Par conséquent afin d'encourager l'épargne, il est souhaitable de payer aux membres un intérêt à un taux plus élevé que les autres établissements financiers.

L'épargne se fait à travers les produits suivants :

- Compte sur livrets

- Compte courants

- Bon de caisse

- Parts sociales

- Droits d'adhésion.

· L'aspect crédit

La deuxième caractéristique de l'EMF est d'accorder des prêts à ses membres. Ces prêts sont consentis à partir de l'épargne accumulée des membres. Il est évident que tous les membres ne peuvent emprunter ou obtenir un prêt immédiatement ou simultanément. Les membres obtiennent des prêts en fonction de leur ancienneté à la coopérative et du montant de leur épargne.

Généralement, l'importance des prêts accordés à partir des fonds de l'Etablissement de Microfinance dépend de la règlementation en matière de liquidité du pays où est située la structure.

De plus, il existe un certain nombre de cas exceptionnels où la coopérative sert d'intermédiaire pour l'obtention d'un crédit additionnel en faveur d'un membre. :

Le membre paie au fonds (de l'EMF) un intérêt sur le crédit qu'il reçoit. Le taux d'intérêt sera inférieur à celui offert par d'autres établissements financiers commerciaux, étant donné qu'il s'agit d'un service que fournit la coopérative à ses membres. Ce taux d'intérêt est calculé suivant une formule simple : le total des intérêts payés sur les prêts accordés par le fonds doit couvrir le montant total des intérêts payés aux membres sur leur épargne ainsi que l'ensemble des frais de fonctionnement du fonds. Il est évident que plus le fonds est géré efficacement, plus petite est la différence entre l'intérêt compté sur les prêts et l'intérêt payé aux membres sur leur épargne, facteur qui encourage également les membres à épargner davantage.

L'épargne collectée sert donc à satisfaire les besoins de financement des membres, et les produits proposés sont adaptés au type de financement qui leur est proposé. On distingue ainsi les produits suivants :

- Les crédits personnels c'est-à-dire les crédits aux particuliers (crédits à la consommation exclusivement) ;

- Les crédits aux entreprises de tout type à savoir les entreprises individuelles, les sociétés, les associations, les Groupes d'Intérêts Economiques, les organisations non gouvernementales.... ;

- Les crédits par caisse ; il s'agit ici des facilités de caisse, des découverts, des crédits d'installation ;

- Les crédits d'investissement ; il faut entendre par là, le financement des microprojets, les achats de fond de commerce, le financement des exploitations agricoles, l'équipement.

Il ressort de ce qui précède que les EMF sont diversifiées tant sur le plan de leurs structures, que sur celui des services proposés. C'est le lieu à présent de montrer les spécificités de la formation dans la gestion de ces établissements.

Section 2 : La Formation professionnelle : un facteur d'efficacité des Etablissements De Microfinance.

La formation et le développement des ressources humaines constituent l'une des activités fondamentales des responsables du personnel ; même si dans bien des cas, cette formation ne semble pas aussi formalisée qu'elle devrait l'être. La vaste majorité des entreprises procurent à leurs employés un entraînement de base essentiel à l'accomplissement de leurs tâches.

1.1- La planification de la formation et les techniques utilisées

1.1.1- La planification

Pour un meilleur résultat et afin d'éviter les surprises, il est nécessaire de planifier les politiques de formation. Cette étape constitue l'essentiel du programme de formation. Dans les PME, on ne procède cependant à aucune planification en cette matière. L'analyse des besoins en formation n'est pas effective, les objectifs ne sont pas précis. Par ailleurs plusieurs études ont révélé un important besoin de formation en gestion des ressources humaines, chez les nouveaux entrepreneurs

Dans certains pays, les associations patronales réduisent considérablement leurs problèmes de recrutement de travailleurs qualifiés en PME en mettant elles-mêmes sur pied des programmes de formation.

1.1.2-Les techniques et méthodes de formation

Il existe une grande variété de méthodes et techniques de formation, mais les PME n'ont recourt qu'à un nombre restreint de ces moyens. On peut citer :

- La formation sur le tas est la modalité privilégiée d'acquisition et d'entretien de la professionnalité au sein de la plupart des PME. On n'en finirait pas de décliner ses multiples configurations.

Elle est en général mobilisée à deux occasions : la formation adaptation ou insertion des nouveaux embauchés, et la formation permanente des salariés en place (entretien de l'acquis ou acquisition de connaissances nouvelles).

Pour les nouvelles recrues, la formation sur le tas permet de faire l'acquisition d'une qualification spécifique à l'entreprise. Elle peut à la fois concerner le produit, le matériel et le fonctionnement général de la PME. Le « nouveau » est accompagné, voire encadré par le chef d'entreprise ou par le salarié le plus expérimenté (en doublon ou en binôme) qui lui montre ce qu'il faut faire. L'apprentissage repose donc sur l'exemplarité du maître d'apprentissage. Le nouvel embauché est « surveillé » et « réorienté » quand il fait une erreur. La qualification spécifique à une PME s'acquiert donc avec le temps par un processus d'essai erreur, par répétition, par habitude.

- - Les activités de coaching ;

- - Les séminaires ou la formation hors-entreprise.

Dans tous les cas, le degré de formation de ces pratiques demeure extrêmement bas, la formation étant souvent organisée sur une base ponctuelle, sans objectifs, ni analyse des besoins.

TABLEAU 3 : Méthodes et techniques de formation utilisées en PME (grandes tendances observées ; données tirées de plusieurs entreprises ; par ordre décroissant d'importance).

- A l'interne

 

EFFICACITE MOYENNE (sur 5)

 
 

« Sur-le-tas »

4,57

Amérique du Nord

30 à 75 %

(en moyenne)

 
 

96 à 100 %

(étude majeure)

 

France

près de 100 % de façon informelle

 

- Coaching

4,17

Amérique du Nord

70 à 80 %

 

- Apprentissage

3,36

Amérique du Nord

25 à 40 %

 

- Formation Assistée par

Ordinateur

2,55

Amérique du Nord

15 à 25 %

 

- Stage intra-entreprise

*

France

peu utilisés mais en croissance

 

- Programmes internes

*

France

utilisation très limitée en PME

 

- A l'externe

- Conférences et séminaires

3,44

 

50 à 75 %

 

- Institutions

d'enseignements

*

 

moins de 15 %

 

-Fournisseurs

d'équipements

*

Amérique du Nord

France

moins de 5 %

30 %

 

- Programmes

Gouvernementaux

*

Amérique du Nord

moins de 15 %

 

- Organismes techniques et

professionnels

*

Amérique du Nord

France

moins de 5 %

30 %

 

- Congrès et colloques

*

 

fréquents chez les cadres

 

- consultants privés

*

 

moins de 5 %

 

- Stages inter-entreprises

*

 

moins de 5 %

 

SOURCE : Pierre-André JULIEN, op. Cit. P 335

Aux Etats-Unis et au Québec, toutes les études montrent une nette tendance en PME à la simple formation travail ; avec une relation directe entre la taille et l'utilisation de divers modes de formation. Cette prépondérance de la formation « sur le tas » semble se perpétuer depuis fort longtemps. MC EVOY (1984) a récolté des données encore plus tranchées : 84% de ses répondants faisaient usage de la formation « sur le tas » et très peu disposaient de programmes internes ou externes formalisés en formation.

Bien que la formation « sur le tas » soit la technique la plus utilisée par les petites entreprises, il existe d'autres techniques dont les pourcentages d'utilisation sont décrit dans le tableau 3 ci-dessus. On note donc la volonté, et le besoin de formation. Cependant, ces entreprises connaissent quelques difficultés liées aux grandes pressions fiscales dont elles font l'objet. Pour cela des allègements fiscaux et subventions gouvernementales seraient souhaitables.

1.2- Les programmes de formation et l'évaluation des compétences

Il s'agit des thèmes de formation utilisés et de la gestion du personnel après ces formations.

1.2.1- les thèmes de formation

Les relations humaines (communication, leadership) et la gestion du personnel en général émergent souvent comme les thèmes les plus populaires lorsque l'on parle de formation en Gestion de Ressources Humaines. Cependant, les ventes, le marketing et la comptabilité constituent de loin les préoccupations les plus fréquentes pour les propriétaires-dirigeants, dès qu'il est question de gestion d'entreprise, la Gestion des Ressources Humaines occupant alors le bas de la liste (Pierre-André JULIEN, op. cit. P. 336).

En France, les domaines les plus populaires semblent être la formation technique (professionnelle ou de métier) et dans une moindre mesure,

les ventes, la comptabilité, l'informatique et la culture générale (langues, mathématiques, ...)

Certaines fonctions du Management paraissent fréquemment réservées à des conseillers externes, comme le marketing, les finances et les questions juridiques. Les principales formations suivies par le personnel des PME comprennent :

- L'optimisation des compétences professionnelles ;

- Une formation professionnelle cohérente mais sans relation directe avec le travail exécuté ;

- L'apprentissage des langues, la culture générale.

Au Cameroun, il existe des structures spécifiques dans la formation en microfinance telles que Africa Opportunity, Microfinance Academy, UFINA (Universal Finance Consult) qui proposent des thèmes relatifs à l'activité bancaire, en fonction des niveaux tels que dans le tableau suivant :

TABLEAU 4 : Les thèmes de formation

NIVEAU

UNITE DE VALEUR

Débutant

- Opérations de guichet et caisse

- Opérations bancaires domestiques

Intermédiaires

- Gestion de la clientèle des particuliers

- Comptabilité et administration

- Opérations bancaires avec l'étranger

Supérieur

- Gestion clientèle des entreprises

- Juridique et contentieux bancaire

- Inspection générale (contrôle et audit)

Source : Africa Opportunity, BP : 18584 Douala.

Légende :

- Début : niveau terminal, titulaires du Baccalauréat, Brevet Professionnel, employés de banques expérimentées ;

- Intermédiaire : DEUG, BTS, DUT, LICENCE, cadres moyens de banques expérimentés ;

- Supérieur : niveau maîtrise et plus, cadres de banques expérimentés.

1.2.2- l'évaluation des compétences

L'évaluation des retombés de formation demeure subjective, les PME recherchent explicitement les activités les moins coûteuses. La majorité des démarches d'évaluation des résultats consiste en de simples constats, par observation ou par mesure qualitative, quelquefois quantitative. Ce processus demeure surtout informel avec peu de procédures et quelques observations ponctuelles en TPE, le responsable étant plus proche du personnel contrairement en MGE, cette évaluation est plus formelle, comparative à l'évaluation du rendement avec des formulaires et rencontres structurés.

En PME, la distinction est difficile entre l'évaluation de l'individu (rendement) et l'évaluation des résultats de formation.

De façon générale, la formation a un impact plus ou moins grand dans les PME, elle influence la gestion et les niveaux de qualification de la main d'oeuvre.

Cependant les contraintes inhérentes à la taille et à l'omniprésence du propriétaire-dirigeant constituent des variables importantes dans la mise en place et l'efficacité de ces activités. En fait, la formation paraît être la pratique de GRH la plus affectée par l'ensemble des facteurs de contingence ayant un impact sur les PME. , car elle subit l'influence de plusieurs facteurs internes et externes.

Au terme de cette première partie, force est de dire que la formation professionnelle est un outil stratégique de développement des entreprises qui au fil des temps a considérablement pris de l'importance au sein de la gestion des entreprises.

C'est fort de ce constat que les EMF au rang de PME, ont compris et adopté la formation comme solution à leurs besoins. Nous allons à présent étudier la réalité de ces activités au quotidien des EMF, grâce à quelques-uns de la ville de Douala.

DEUXIEME PARTIE

LA REALITE DES PRATIQUES DE FORMATION DANS QUELQUES ETABLISSEMENTS DE LA VILLE DE DOUALA

L'étude théorique de notre sujet terminée, il nous revient à présent de montrer l'application qu'il en est fait dans la gestion quotidienne des EMF de la ville de Douala, car comme le dit un dicton « Pratique sans théorie est aveugle et théorie sans pratique est vide ». En effet, tout travail scientifique doit concilier ces deux aspects.

Ainsi pendant qu'était exploré dans la première partie l'aspect conceptuel qui a facilité la compréhension des différents concepts de notre travail, il sera à présent question de présenter l'organisation de l'enquête sur la formation professionnelle dans la ville de Douala (Chapitre III) et de montrer les implications de cette formation dans les EMF (chapitre IV) à partir des données recueillies sur le champ d'investigation.

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand