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La gestion du risque de crédit bancaire dans un contexte de crise économique: Cas de la B.N.D.E. du Burundi

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par Emery NTWARI
Université du lac Tanganyika - Licence en gestion socio-économique des entreprises et des organisation 2008
  

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II.1.2.2. Les buts généraux des BNDE

Le but de ces institutions consiste de façon générale à stimuler et à financer des investissements productifs du secteur privé, plus particulièrement dans des pays en voie de développement. Toutefois, elles cherchent à se différencier et se différencient effectivement des banques d'affaires classiques. Cette différence se fonde sur les objets proprement économiques et leur spécialisation.

La banque de développement, n'ayant pas comme critère impératif celui de la rentabilité, peut très bien stimuler les activités non lucratives, au moins pendant un certain temps, et ainsi éviter certains goulots d'étranglement.

Les banques de développement peuvent également stimuler la productivité dans la mesure où comme l'indique BERTRAND MUNIER, « les banques de développement rassemblent parfois, il est vrai à grand frais un personnel nécessairement de haute qualité. Ce noyau de techniciens (administrateurs, ingénieurs,...) réalise un certain nombre d'études, soit à l'intention du plan, soit par une simple information ».2(*)5

Au niveau de la spécialisation, les banques de développement ont rarement une compétence générale. Au contraire, elles sont assez spécialisées et ceci généralement dans trois directions :

- spécialisation par secteur : agriculture, industrie, artisanat, etc.

- ou bien moins fréquemment, on assigne des limites géographiques aux activités de la banque, parce que les économies régionales sont très différenciées dans certains pays ;

- enfin, l'importance des projets à financer peut être aussi un critère de spécialisation de la banque. Ici, nous devons signaler que la spécialisation est un problème complexe. on ne peut, par conséquent, le trancher aisément.

Les banques de développement dans les pays en voie de développement ont été partout crées par les pouvoirs publics afin d'accélérer le processus de croissance au moyen de financement accordés aux secteurs considérés comme prioritaires. Ces banques expriment de manière significative l'affirmation de leur autonomie que les Etats Africains cherchent à établir depuis le jour où ils ont conquis leur indépendance.

De telles institutions devraient avoir comme activité typique le financement des entreprises industrielles, et parmi celles-ci, tout particulièrement les petites et les moyennes ; ainsi que le financement du secteur pour les grands travaux d'infrastructure (en collaboration même des institutions internationales) et celui des projets dans les domaines où l'offre de crédit fait défaut notamment l'agriculture et l'élevage où presque la majorité de la population Africaine tire le revenu.

A côté de ces orientations vraiment louables de leur gestion, on ne peut passer sous silence la désillusion apportée dans certains cas par les résultats obtenus dus à des disponibilités pécuniaires trop restreintes par rapport à l'ampleur des buts assignés aux banques de développement, mais encore plus à une déviation de leur organisation première, avec de fréquents empiètements sur le crédit ordinaire afin de répondre aux nécessites d'équilibre administratif. Ce fait a été enregistré, en particulier, dans les pays dépourvus de banque commerciale nationale.

De toutes façons, en les remettant sur la voie tracée par elles, ces banques de développement sont certainement appelées à jouer un rôle-clé sur les marchés Africains de crédit.

* 25 BERTRAND MUNIER, La BNDE et l'industrialisation du Maroc, Edition du centre National de la recherche scientifique 15, Quai, Anatole France, Paris, 1967, P.47.

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld