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Géostratégie de la Caspienne

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par Clément Vigneaud
Institut d'Etudes Politiques d'Aix-en-Provence - 2e année du Diplome 2008
  

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2) Une puissance énergétique quifait poids sur la scène internationale

Les pays d'Asie centrale ne cessent de tirer profit de leurs richesses naturelles pour s'affirmer par rapport à la Russie et exploitent la concurrence entre les grandes p

uissances occidentales pour conforter leur indépendance économique et politique. En réalité, le « grand jeu » fait la joie des républiques d'Asie centrale et du Caucase, qui misent sur la concurrence, entre les grandes puissances. Elles y gagnent un peu en indépendance dans la mesure où elles peuvent refuser telle ou telle proposition pour se tourner vers une autre grande capitale. Ainsi, pendant que le Kazakhstan ouvre son économie au monde, l'Ouzbékistan la referme et le Turkménistan garde une profonde méfiance à l'égard de Washington.

Par-delà ces différences, les rivalités occidentales permettent aux pays de la Caspienne d'être moins contraints de suivre la voie imposée par une des puissances dominantes. Ils peuvent «choisir» en fonction de toutes les demandes et offres que font les pays occidentaux. Ainsi Ceux-ci ne saissent de «courtiser » les pays de la Caspienne et tentent d'améliorer les relations diplomatiques avec eux.

3) L'occident, entre dépendance et pragmatisme

Les impératifs stratégiques conduisent également Les Etats-Unis ou l'union européenne à reléguer les droits de la personne au second plan, ce qui décrédibilise considérablement les valeurs dites « occidentales ». Ce qui importe, c'est avant tout l'exploitation des ressources naturelles et leur acheminement vers les pays consommateurs. Ainsi les pays occidentaux ont tout intérêt à ce que la stabilité soit assurée dans cette région. Les pouvoirs autoritaires ne sont donc au final pas un problème.

Un pays comme le Turkménistan qui est classé parmi les derniers du monde en matière de liberté d'expression et de pensée ne subit pas les moindres reproches de la part des pays occidentaux qui continuent de courtiser ses dirigeants sans se soucier des conditions de vie de la population, qui, sans être catastrophique, sont loin d'être conforme aux revenus du pays qui par une gestion honnête permettrait une amélioration des conditions de vies.

La corruption est en effet un problème majeur. Les revenues crées par l'exploitation des hydrocarbures, pourtant richesses nationales, échappe pour l'essentiel au contrôle démocratique des habitants de ces pays qui ont des indices de développement humain très faible et des infrastructures vétustes.

Par exemple, c'est la société Française Bouygues qui a réalisé toutes les constructions du président mégalomane Suparmyrat Niazov dans la capitale du Turkménistan Aschgabat. A coté des projets pharaoniques tels que les palais, les ministères, les magnifiques mosqués (qui au passage sont vides ), les monuments nationaux, les fontaines, on trouve une population qui survit tant bien que mal par des activités diverses et une économie de rue informelle. La capitale, flambant neuf, avec ses fontaines et ses pelouses vertes en plein désert tranche avec les autres régions du pays où l'eau n'est courante que quelques heures par jour et semble complètement absurde alors qu'en Ouzbékistan la mer d'Aral s'assèche inexorablement.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille