1.4- Maladies et
déficience minérale
1.4.1- Maladies
Les agents pathogènes responsables des maladies du
cotonnier peuvent être des champignons, des bactéries, des virus
ou des mycoplasmes.
a) Fonte de Semis
Plusieurs maladies provoquent ce que l'on appelle fonte de
semis c'est-à-dire qu'elles induisent la pourriture des graines en cours
de germination, la nécrose des jeunes racines, ou une pourriture du
collet des plantules. Les principaux agents pathogènes qui sont
impliqués dans la fonte de semis du cotonnier peuvent être
portés par les graines elles - mêmes ou sont déjà
présents dans le sol au moment du semis. Les agents portés par
les graines sont les champignons : Colletotrichum
gossypii (infection uniquement externe) et Fusarium
oxysporum f .sp. vasinfectum (infection
externe et interne) et la bactérie Xamthomonas campestris
pv. Malvacearum infection externe et interne). Les infections
fongiques externes peuvent être éliminées par un traitement
fongicide ou par le traitement à l'acide sulfurique utilisé lors
du délintage dans plusieurs pays ; ce dernier élimine
également les infections bactériennes externes. Les principaux
champignons pathogènes présents dans le sol sont Rhizoctonia
solani, Pythium spp., Sclerotium rolfsii et Macrophomina
phaseolina. D'autres champignons peuvent également être
responsables de pourridiés. Il s'agit de formes Lignosus et
d'Armillaria mellea dont les infections se manifestent le plus souvent
lorsque le cotonnier est cultivé après le manioc et sur des
parcelles récemment déforestées.
b) Bactériose
Elle est la maladie la plus répandue
sur cotonnier au Bénin (Gaborel, 1987). Son importance économique
est variable. Les attaques portent sur tous les organes aériens,
(feuilles, tiges, branches, capsules, etc....) du début à la fin
du cycle. Les symptômes foliaires sont des taches anguleuses et
huileuses, ceux sur tiges des chancres, puis des pourritures sur capsules.
1.4.2 Déficience en
potassium
Cette déficience apparaît surtout sur la terre de
barre, en particulier dans le Sud du Zou et dans les départements
côtiers (Garborel, 1987). Les premières. On la reconnaît par
:
- la présence des taches jaunâtres entre les
nervures des feuilles dont les bords prennent une couleur brune.
- à un stade plus avancé, les feuilles se
dessèchent complètement mais restent accrochées comme des
« chauves-souris » aux plants.
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