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Effet de différentes pratiques de taille sur l'amélioration des performances agronomiques du cotonnier Gossypium hirsutum L.

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par Armel Joël LAWSON
Université de Parakou (Bénin) - Ingénieur Agronome 2008
  

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2.2- Bilan des travaux antérieurs

2.2.1 Effet de l'écimage sur le rendement

La technologie de taille du cotonnier est ancienne ; elle se réfère à l'ablation des branches végétatives, l'écimage du bourgeon terminal de la tige principale (« tipping - out ou topping en anglais »), l'écimage des bourgeons terminaux des branches fructifères ou à l'ablation des bourgeons axillaires et des feuilles sénescentes (Zhang and Sun, 2007). En Chine, la technologie s'est rapidement répandue vers la fin du 19ème siècle avec l'introduction des variétés de coton Upland (G. hirsutum L., espèce la plus cultivée au monde, et donc aussi au Bénin); cette espèce est plus tardive et présente un plus grand développement végétatif que les variétés de G. arboreum précédemment cultivées dans cette région du monde (Zhang and Sun, 2007). La taille du cotonnier permet alors de réduire les effets d'ombrage exercé sur les organes reproducteurs par le développement végétatif excessif des variétés de G. hirsutum et d'améliorer le rendement au champ de la culture (Dong et al., 2003). Elle permet en outre une production précoce permettant d'éviter les problèmes de gelée en fin de cycle (Zhang and Sun, 2007).

Les branches végétatives du cotonnier sont situées en dessous des branches fructifères et ne portent pas directement de fruits mais donnent naissance à des sympodes qui produisent plus tard les fruits. Ainsi leur contribution à la production de coton graine est faible et intervient souvent tardivement. Selon Davidonis et al., (2006) ; Bednarz et al., (2006) leur taille est bénéfique à la production et améliore le rendement et la qualité des fibres de coton parce que les assimilâts destinés à leur croissance sont redirigés vers les puits fructifères.

Des études menées par Siddique et al., (2002) ; Brown et al., (2001) ; Sawaji et al., (1994) et Kittock et Fry., (1997) ont également rapporté des augmentations de rendement à la suite d'un écimage des cotonniers. D'autres travaux associant l'écimage à certaines pratiques culturales comme la densité de semis ont également mis en évidence des effets positifs sur le rendement (Ahmed et al., 1989 ; Rahaman et al., 1991 ; Abd - El - Malik and El Shahawy, 1999 ; Ma Fuyu et al., 2004 ; Obasi and Msaakpa, 2005). El - Hanafi et al., 1982 et Damodoran et al., 1974 ont rapporté que les effets bénéfiques de l'écimage sur le rendement dépendaient de la date de réalisation de cet écimage. Selon Dhamalingam et al. (1974) les effets de l'écimage dépendent de la variété.

Au Mali, les études menées par Renou de 2002 à 2005, montrèrent que les plus ou moins bonnes performances de l'écimage sont dues au taux de rétention des organes fructifères, la potentialité de la culture et la densité de plantation. Selon ce dernier, le niveau de potentialités au dessous duquel les bénéfices d'un écimage sont plus incertains est probablement variable en fonction des conditions du milieu (pluviométrie et plus généralement les caractéristiques de la saison des pluies en fin de campagne). Il conclut qu'en dessous de 1000 kg/ha, cette pratique ne devrait pas être mise en oeuvre.

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