Section III :
Réaction face à la gestion du secteur minier
Les contrats miniers passés entre l'Etat congolais et
les sociétés amodiataires ont soulevé l'aversion tant de
l'opinion nationale qu'internationale et qu'on peut ramasser succinctement de
la manière ci-dessous.
§.1. Réactions de
la communauté internationale
Plus loin : « de grandes quantités
de minéraux précieux quittent le pays sans avoir
été déclarés, d'où une perte importante pour
l'économie congolaise et une opportunité manquée de lutter
contre la pauvreté et de promouvoir le développement.
1.1. Les Organisation
Internationales
1.1.1. Le FMI
Le FMI a été le premier bailleur de fonds de la
RDC à s'opposer à la réalisation du contrat chinois
passé avec la Gécamines (SICOMINE) sous peine d'interrompre son
programme en RDC et compromettre l'initiative PPTE.
Le FMI avait estimé que la RDC ne pouvait pas se donner
le luxe de constituer un nouvel engagement sans donner de garantie aux
bailleurs traditionnels.
Après vérification, il s'est avéré
que le contrat chinois n'était pas un contrat de prêt ou de don
avec la garantie de l'Etat congolais mais une affaire en participation avec la
GECAMINES et portant sur un gisement minier non hypothéqué.
Bien que la condition d'un avenant avec les
sociétés chinoises soit acquis comme compromis,
l'inquiétude du FMI n'est pas sans fondement au regard des conclusions
de la Commission de revisitation des contrats miniers.
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