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Caractérisation de la population des dromadaires (camelus dromedarius) en Tunisie

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par Mohamed OULD AHMED
Institut national agronomique de Tunisie - Doctorat d'univérsité  2009
  

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9- Etat des ressources génétiques camelines en Tunisie

En Tunisie, le patrimoine zoogénétique autochtone constitue une richesse d'une grande importance. La population cameline communément appelée Mahgrebi fait partie intégrante de cette richesse nationale. Toutefois, le cheptel camelin a connu une réduction spectaculaire passant de 200.000 têtes en 1955 à 80.000 en 1989 (Khorchani et al., 1996; Moslah et Megdich, 1989). A l'époque de l'indépendance, l'espèce cameline contribuait à la formation du revenu et à la couverture des besoins en protéines animales (viande et lait) d'une large couche de la population tunisienne. Elle assurait l'approvisionnement en matières premières (peaux, cuir, poils,) de l'artisanat, le transport, la traction et le labour nécessaires pour les

activités agricoles. Les facteurs de régression alarmante de l'effectif camelin peuvent être liés aux mutations socio-économiques qu'a connues la société tunisienne, ainsi qu'aux facteurs liés à la faible productivité du dromadaire. Particulièrement, la mécanisation dans le milieu rural et la tendance des éleveurs à la sédentarisation ont été, parmi d'autres, les causes qui ont changé profondément le rôle du dromadaire dans le transport et les travaux agricoles et repoussé son élevage au centre et au Sud du pays (Khorchani et al., 1996).

Le cheptel a été fortement influencé par la sécheresse et les changements socioéconomiques dans le pays. A partir des années 1990, les efforts de reconstitution du cheptel ont permis de redresser les effectifs (Nasr et al., 2000) suite aux importations massives de la Libye. Actuellement, les dromadaires sont estimés à 231.000 têtes en 2004 (FAOSTAT, 2005). L'élevage camelin a repris le regain d'intérêt ces dernières années par les communautés politiques et scientifiques, son intégration aux programmes de développement est actuellement un objectif national. Le domaine de recherche sur le dromadaire est récent et ne date que des années 1980. Les recherches visant l'amélioration de la productivité de cette espèce et de son élevage ont enregistré des résultats concluants quant à la réduction de l'intervalle entre mise-bas, la vitesse de croissance, la production laitière et la maîtrise des bases physiologiques du dromadaire.

Carte 2 : Localisation des principales races des dromadaires dans le monde

Les travaux de l'institut des régions arides en témoignent (Khorchani et al, 1998; Khorchani et al., 1996 ; Hammadi, 1995). L'handicape majeur de l'élevage camelin demeure, désormais, la longue durée de gestation et sa conduite extensive. Concernant, la santé, les études faites ont visé particulièrement des maladies parasitaires externes, et certaines maladies infectieuses et nutritionnelles ont été identifiées (Jemli et al., 1995). Ces recherches ont contribué significativement à la connaissance de l'espèce dans des zones arides et désertiques. Toutefois, des efforts sont encore nécessaires pour améliorer et diversifier les productions et mieux valoriser les produits.

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