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Contribution des plates formes multifonctionnelles à  l'amélioration des conditions de vie des ménages à  l'est du Burkina

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par Michel Borrus Ismael OUATTARA
Université Catholique de l'Afrique de l'Ouest / Unité Universitaire à  Bobo Dioulasso - Licence en économie du développement 2009
  

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2.2. SITUATION SOCIO-ECONOMIQUES DE LA REGION

Au Burkina, le seuil de pauvreté est de 82 646FCFA par an (INSD, 2003). Ce seuil se définie comme étant le niveau de revenu permettant de couvrir le besoin minimum calorifique alimentaire et les besoins de base alimentaires. En fonction du seuil de pauvreté, selon un classement par région, la région de l'Est est classé 8ième sur 13 en 2003. En plus de cette pauvreté monétaire, l'accès au système de santé, de l'éducation sont encore précaires. Selon les données de l'INSD, en 2003 l'accès à l'électricité serait de 4%.

2.2.1. Caractéristiques démographiques

Au recensement général de la population et de l'habitation de 1996 la population était de

853 706 habitants. Avec un taux de croissance de 2.9%, elle est estimée à 1 137 744 habitants dont 549 445 femmes en 2006. La densité moyenne est de 23 habitants/km2. Les taux brut de natalité et de mortalité étaient de 14.7%o et 53.3%o au Recensement Général de la Population et de l'Habitation (RGPH de 1996).

La structure de la population est marquée par la très forte proportion de jeunes de 0 à 14 ans (49%).

2.2.2. Activités socio-économiques

Dans la région de l'Est l'agriculture et l'élevage sont les activités dominantes. L'agriculture mobilise la presque totalité de la population. Pratiquées selon le système extensif (GRAD CONSULTING et al, 2004), les spéculations se repartissent entre cultures vivrières (sorgho, mil, maïs, niébé, riz, etc.) et cultures de rente (coton, arachides, sésame, soja, produits maraîchers). Les outils traditionnels de production comme la daba, la houe et la pioche sont les plus utilisés. Cependant, l'essor de la culture cotonnière entraîne avec lui l'adoption des nouvelles technologies que sont la traction animale (bovine et asine), l'engrais chimique et les pesticides. En outre, l'intervention de certains programmes comme le PADDAB et le PICOFA a eu pour effet l'adoption par les populations des technologies d'intensification telles que, la culture fourragère, les semences améliorées, et le compostage.

L'élevage, quant à lui, est une activité secondaire mais connexe à l'agriculture. En réalité, la plupart des exploitations agricoles rencontrées dans la zone sont à caractère agro-sylvopastoral. Dans le système d'élevage, la possession de bétail représente d'une part une épargne aux yeux des populations, et d'autres part un moyen de diversification des activités de production. Les espèces concernées sont les bovins, les ovins, les caprins, les asins, les porcins et la volaille. Les pratiques d'élevage sont caractérisées par la cohabitation de deux modes (GUIBERT et al, 2005) : le mode transhumant pratiqué surtout par les Peulhs, et le mode sédentaire. Outre l'agriculture et l'élevage, la pêche, la chasse, l'apiculture, l'artisanat et le petit commerce, sont des activités pratiquées dans une moindre mesure par les populations.

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CHAPITRE 3 : PRESENTATION DU PROGRAMME PLATE FORME MUTIFONCTIONNELLE

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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo