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La photographie de la presse kinoise en période électorale. cas du journal "Le Phare" et "L'Avenir".

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par Annabelle GIGANDU Sarah
Université catholique du Congo - Graduat 2008
  

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0. INTRODUCTION GENERALE

0.1. OBJET

La photographie de presse est l'objet de notre travail, nous l'abordons ici comme un code sémiotique relevant d'une signification. En tant que telle, la photographie est donc vecteur d'échange, d'intégration entre les êtres humains.

En effet, il est question ici de pouvoir analyser tous les aspects iconographiques de ces deux personnages. Kabila et Bemba vus de façon explicite ou implicite par les journaux « Le Phare » et « L'Avenir », ensuite dégager les significations accordés à la construction du personnage de Kabila et Bemba pendant la période électorale et d'en déceler les conséquences évidentes.

0. 2 PROBLEMATIQUE

La photographie de presse n'est pas le champ le plus fouillé en histoire de médias, pourtant, la presse, touchant un grand nombre de lecteurs, son analyse présente un intérêt très capital du point de vue de l'histoire sociale et de l'histoire culturelle. Elle apparaît apprécier en tant que symbole de modernité, mais considéré comme pas intéressant dans les colonnes de la presse congolaise.

Mais, le cas échéant, le second tour des présidentielles entre Kabila et Bemba, la photographie conçue comme signe véhiculant un message visuel. Ainsi, il faut comprendre par signe dans une première approche, une entité psychique à double face dont un signifiant et un signifié. De ce point de vue la photographie a un double langage, un, propre et un autre figuré. .

Face à tout ce qui vient d'être dit, certaines questions méritent d'être posées. La première est celle de savoir comment le Phare ou l'Avenir, construisent du point de vue iconographique ces c personnages ? En suit l'image de l'un tous comme celle de l'autre sait transcrire ou provoquer une émotion véhicule-t-elles.

Message particulier, valorisent-elles ou minimisent-elles ? Et enfin, est-ce le lecteur en se projetant dans l'image de ces candidats lui conférera-t-il une nouvelle interprétation, un sens nouveau ?

0.3 HYPOTHESES

Au regard des questions soulevées ci haut, des réponses anticipatives méritent d'y être données.

De prime abord, nous sommes en droit de dire que la presse écrite kinoise n'accorde vraiment pas une place de choix à l'image et curieusement, nous remarquons la présence excessive des images photographiées lors des campagnes électorales en entier et présidentielles du second tour en particulier et cela c'est pour miser sur une persuasion du public au bénéfice d'un candidat.

Ensuite, les images issues du journal « l'Avenir » valorisent la personnalité du candidat Kabila comme l'homme idéal avec mains propres, mains innocentes, le seul vrai candidat, c'est digne que ce n'est pas l'opposition. Paradoxalement le « Phare » valorisait aussi le candidat Bemba comme étant le vrai candidat ; de nationalité congolaise et présentait son opposant d'un étranger.

Et enfin, étant dans le processus de la communication interactive, le lecteur est en droit de conférer à une image un autre sens, un autre langage qui soit va à l'encontre même des intentions de l'émetteur du message. Ceci est d'autant plus vrai surtout quand on sait que l'image est le lieu d'interaction entre les êtres et qu'elle a à son sein la dimension « signifiante et signifié ». C'est donc dans le corps du travail que nous relèverons ce langage qui réside dans l'image de l'un comme à celle de l'autre.

0.4. CADRE THEORIQUE

Notre travail se situe dans l'univers de la sémiotique de la communication du fait qu'elle nous permet de déceler le sens caché d'une image, d'un signe ou d'un symbole. La communication comme toute autre science a ses écoles ou courant ; et cela en fonction de l'étude que l'on s'est choisi.

Et pour ce qui nous concerne nous suivons le modèle de Charles Sender; Peirce, Rolland Barthes, Umberto Eco, A. Grimas et Minnic.

Charles Senders Peirce, de sa part, propose une approche définitionnelle de la sémiotique en tant que discipline. Il présente la sémiotique comme « une doctrine des signes », qui est justement la caractéristique constructive des signes. Peirce met en avant le processus de signification au détriment de la valeur des signes et il en propose une description catégorique. Il place l'étude des grandes unités iconographiques des phénomènes visuels dans la communication au niveau supérieure.

En seconde approche, Barthes qui cherche à tout prix a déchiffrer la signification d'un texte ou d'un objet et en découvrir les termes principalement le terme caché ; le signifiant et le signifié. « Le langage n'est jamais innocent le signifié est toujours une combinaison de dénoté et de connoté, de dit et de non-dit. De même qu'un objet véhicule du sens »1(*).

Pour Barthes, il n'y a pas d'objet inutile, tout objet relève d'une signification approximative.

Dans son ouvrage La rhétorique de limage qui est consacré à l'analyse d'une image publicitaire de Pats Pan zani, Barthes élabore une étude sur les signes iconiques et où il insiste d'avantage sur le niveau de la signification.« La légende d'une photo de presse ou le slogan d'une affiche publicitaire jouent un rôle d'ancrage en forçant le récepteur à choisir l'un des multiples sens potentiels de l'image»2(*)

En suite, Frédéric Lambert, de sa part il évoque la notion de la sémiologie de l'image où il insiste plus sur la lecture de la photographie de presse et la qualifier de mythologie. Il propose une définition plus large de cette dernière. Comme étant « la première forme d'écriture qui est apparue au service d'une civilisation reliant les membres d'une société entre eux à l'aide de dessins qui formaient autant de traces nécessaires pour que les lecteurs se souviennent d'un récit (...)3(*).

Lambert qualifie la photographie de presse comme un autre langage ou chaque individu doit prêter plus d'attention car elle informe et retrace toute une vie, bref, il faut examiner cette notion, ainsi, il en propose 4 niveaux d'analyse que nous développerons dans la seconde partie de notre travail.

Lambert ne se limite pas que à l'image mais il va très loin en analysant le texte qui accompagne une image que nous révèle aussi un autre sens de la photo.

Le modèle d'A.J. Greimas qui date de 1966, nous essaierons de brosser celles qui touchent aux principes généraux de la communication car ces implications sont très vastes. Il expose son modèle par un schéma dont il propose des modalités et des axes de la communication.

Et, enfin, le modèle de Minnick, qui énonce que la persuasion constitue le moyen de décision le plus utile dans une société démocratique (...)4(*).

La persuasion et une action de la communication, quant à celle-ci, MINNICK la considère comme un comportement qui permet à l'individu d'influencer un autre individu en faisant usage d'un code symbolique qui doit leur être commun.

Ainsi, ces auteurs évoqués nous poussent à dire que l'image permet à l'esprit humain de conserver et d'élaborer une théorie de la signification et elle a une fonction persuasive face au public cible en insistant sur tel ou tel autre aspect et elle a une structure interne. C'est ce qui a été d'ailleurs le cas des images de ces deux personnages.

0. 5. METHODES ET TECHNIQUES

Tout travail qui se veut scientifique ne se fait nullement de façon hasardeuse, il lui faut une méthode à suivre.

Ainsi pour notre étude, nous procéderons à la méthodologie suivante :

· La méthode descriptive ;

· La méthode comparative ;

· L'analyse sémio énonciative

1. Méthode descriptive

A ce niveau, nous allons procéder simplement à la description de fait sans aucune explication et pas d'analyse.

2. Méthode comparative

Reconnue comme une tendance majeure de la linguistique générale, l'approche comparative devrait nous offrir un cadre méthodologique pour cette étude axée sur les personnages vues et lues dans la presse. C'est à ce niveau que nous opposerons les images photographiques de Kabila à celle de Bemba afin de relever des éléments comparatifs.

3. Analyse sémio énonciative

Ici nous procéderons à analyser les faits décrits haut, photos de presse et faire recours à la grille de lecture et d'analyse d'une image photographique de presse.

0. 6. DELIMITATION DU SUJET

C'est le fait de limiter un sujet ou simplement le situé dans le temps et dans l'espace

Ainsi, l'aboutissement de cet oeuvre n'est que le fruit des observations menées pendant la période électorale, précisément celle du second tour allant du 01 Septembre au 30 Novembre 2006. Et comme espace la presse écrite Kinoise bien entendue l'image de KABILA & BEMBA dans le journal Avenir et le journal le Phare.

0.7. INTERET DU TRAVAIL

L'intérêt que nous portons à cette étude est bidimensionnel, culturel et scientifique.

Culturel par le fait qu'elle nous rapproche de la presse écrite et des images. Elle nous incarne le goût d'admirer les aspects photographiques et les connaître.

Du point de vue scientifique, cette étude nous pousse à appréhender une analyse iconique, mener des investigations exactes à la lumière des connaissances acquises, analyser la presse avec tous ce qu'elle publie et pouvoir faire une connotation signifiante de l'image.

0.8. CORPUS DE L'ETUDE

La République Démocratique du Congo a une multiplicité de quotidien d'informations qui ont vu le jour a son sein, vue l'impossibilité financière et matérielle d'analyser tout les journaux. Notre étude se limite qu'au journal le Phare et l'Avenir.

Ainsi, cette étude s'appuie sur le corpus de source varié à savoir :

v Les fonds archivistiques des Facultés Catholiques de Kinshasa ;

v Le fond d'archives du quotidien le Phare ;

v Le fond d'archives du quotidien l'Avenir.

Et c'est au troisième chapitre que nous allons décrire les numéros des parutions sélectionné pour l'analyse.

CHAPITRE PREMIER

APPROCHE NOTIONNELLE

Dans cette première partie de notre travail, nous procéderons à cerner et situer les concepts clés dans un cadre précis. Il sera donc question d'explicité les notions de base de quel se fonde notre étude.

I. 1 ELUCIDATION DE CONCEPTS CLES

I. 1. 1. La communication

C'est le domaine très complexe autour duquel convergent plusieurs disciplines. Elle tire son origine du mot latin « communicare » ce terme renvoi à l'idée du partage et de recherche de la relation. Par définition la communication est la relation qui unit un émetteur, un messager et un récepteur. Certains auteurs évoquent cette notion et la définisse comme suit :

§ Selon Baylon Christian et Mignot Xavier, la communication est la transmission d'une image qui s'effectue essentiellement par le média5(*). Ces derniers appréhendent la communication au simple fait de la représentation qu'on se fait de l'autre qui serait à la fois forte et favorable.

§ Selon JOUVE Michèle qui dit communiquer veut dire connaître, faire partager, rendre commun6(*). Pour communiquer, il faut une connaissance de code, de langage, ensuite transmettre à quelqu'un d'autre ce que l'on veut afin d'avoir un même langage, les mêmes intentions.

§ De la théorie de l'information, la communication est l'échange finalisé ou intentionnel dans un cadre donné des messages entre deux pôles au moyen d'un canal7(*).

§ SFEZ Lucien, la communication a deux fonctions, une fonction d'expression et une fonction de représentation. Par la représentation, SFEZ attend « une description la plus objective possible d'une partie de la réalité extérieure clairement identifiable »8(*) et par expression ; dans un sens de celui de la fonction expressive de JaKobson est fait de considère que les médias déterminent la façon de percevoir la réalité9(*). En somme nous disons que la communication est un moyen technique par lequel des individus que unis deux ou plusieurs individus par un canal donné. C'est le fait de « coder et décoder des messages »10(*).

I. 1. 2. La sémiotique

La sémiotique est une discipline qui étudie les systèmes de signe au-delà du langage. Elle a pour objectif l'élaboration d'une théorie de la signification qui devra rendre compte de tous les langages.

Dans l'acceptation moderne, le terme sémiologie est né chez Ferdinand de SAUSSURE qui en 1915 écrivait : « on peut concevoir une science qui étudie la vie des signe au sein de la vie sociale...) nous la nommerons sémiologie ». il est a noter que le terme sémiologique est d'origine européenne tan disque la sémiotique est d'origine anglo-saxon avec comme auteur Charles Sender Peirce.

I. 1. 3. La propagande

Ce mot vient du verbe propager. C'est dire du faire croire, faire connaître, publier de ce fait la propagande peut être définis comme une activité tendant a propager, a répandre des idées, des opinions et de louange afin de rallier des partisans a une idée. Elle fait partie du processus électoral, la propagande utilise le graphisme, ma mise en page, le dessin, les affiches, la photographie, les film ou encore la vidéo.

I. 1. 4. La persuasion

C'est le fait de persuader, amener quelqu'un accroire, vouloir, faire quelque chose. Elle peut être définis comme un acte par le quel un individu peut influencer un autre individu. C'est la compagne de la conviction.

I. 1.5. L'iconographie

Elle est une étude descriptive de la représentation figurée dans une oeuvre particulière. « L'iconographie est l'ensemble des illutations d'un ouvrage Imprimé »11(*).

I.1. 6. L'image

Par définition, « l'image est une le présentation d'un être ou d'une chose par les arts graphiques ou plastiques, la photographie, le film ». (....)12(*)

Elle peut aussi être définie comme une illustration visuelle d'un objet donnée par une surface réfléchissant.

Elle permet à l'esprit humain de conserver et de manipuler l'information extraite de son environnement.

I. 1. 7. La presse écrite

Premier moyen de communication de masse la presse écrite composée de journaux, des magazines et des livres dont le contenu crée une idée dans l'esprit et livre des informations aux lecteurs.

C'est vers XIX siècle que la presse écrite est devenue l'instrument privilégié de la diffusion de l'information grâce à la découverte du papier et de l'imprimerie.

Elle est à la fois le nom d'une technique et d'un produit de communication comme technique nous avons tous technique d'impression qui fut initiée en chine avant de gagner l'Europe. L'écriture demeure la base des journaux. Et comme produit nous avons la messe quotidienne, les magazines et revues.

I. 2 . LA PHOTOGRAPHIE : DES SES ORIGINES A SON APPARITION DANS LA PRESSE.

I.2.1. La préhistoire de la photographie.

Obtenue en formation l'intérieure d'une boîte fermée, percée seulement d'un orifice une image qui impressionne une surface sensible aux rayons lumineux, en suite fixée ; la photographe est connu depuis des siècles. Ces phénomènes physique et chimique permettent les deux premiers stades de l'opération.

On remonte de 384-329 (avant la naissance du Christ). Ou Aristote parle déjà de la possibilité de conserver la configuration du soleil et de la lune, le regarder a travers un trou de forme quelconque le savant Arabe ALHAZEN qui de sa part donne une description de la chambre obscure appelé ``Camera obscura''13(*) utilisée pour observer les éclipses du soleil.

En 1558, Giovanni Battistia Della porta démontre l'utilité noir à ce terme : quelqu'un qui n'augure l'ait du peintre pourra dessiner a l'aide d'un crayon ou d'une plume l'image de n'importe quel objet » en 1568, le vénitien Daniel Barbaro, prof a l'université de padou, utilise un diaphragme qui permet d'obtenir une image nette.

C'est au Moyen-Âge que remonte la découverte de l'action des rayons lumineux sur une surface sensible par les alchimistes. Les premiers travaux important sont dus à :

v Johan Heirich Schulze (1687-1744). Il est arriver à trouver le produit qui apporte les ténèbres (qui noircis) qu'il nommant ``Scotophore''14(*)

v Thomas Wed Gwood (1761-1805) l'anglais.

Il a obtenus une image que l'on pourrais regarde à la lueur d'une chandelle mais qui noircis par la lumière du jour et disparais.

Certes, la fin du XVIIIe siècle et la première moitié du 19eme siècle ont été riches en invention technique qui a bouleversé l'existence humaine. Tels que le coke, le gaz d'éclairage, la presse hydraulique, le bateaux a vapeur, le nouveau monde de fabrication du papier, le métier a tisser le progrès de l'électricité avec le télégraphe et la lumière électrique, le chemin de fer et la photographie comme technique.

Comme inventeur de cette technique nous avons

· Le physicien Nicéphore Joseph

· L'artiste Français DAGUERRE Louis .Jacques Marie.

1. Joseph NICEPHORE NIEPCE (1765 - 1833)

Physicien Français, NIEPCE est né dans une famille aisée de Bourgogne, un moment officier dans les armées de la république. Il était 1 bricoleur de génie, un chercheur toujours en éveil. Avec son frère Claude ils inventent le pyrophores (machine dont le principe moteur est l'air dilaté par le feu qui permet de faire mouvoir un bateau) il cherche a fabriquer du sucre de betterave,, il construit une draisienne (Ancêtre de la bicyclette).

En 1816, il obtient dans la chambre obscure une image sur un papier imprégné de chlorure d'argent et l'acide nitrique, mais avec les teintes inversées.

Niepce a réussit a ce que actuellement l'on appel un négatif qui permet de tirer des épreuves positives désirées ; en suite Il cherche à réaliser une image dans ses rapports naturels mais dont il n'a pas pu fixer.

Et c'est en 1822 qu'il a pu reproduire des gravures translucides par contact avec une plaque d'étain recouvert d'une mince couche de bitume de Judée. Mais hélas sa petite fortune s'est dissipée dans les recherches et sa situation financière est devenue difficile,

C'est ainsi qu'il est arriver à signer un contrat d'association avec Daguerre le 14 décembre 1829 a fin de poursuivre les travaux ensemble.

2. DAGUERRE Louis Jacques Marie (1789 - 1851)

Artiste Français, il réalisa d'après les travaux de NIEPCE les premières photographies sur la couche d'argent la ioduré

Niepce meurt en 1833, Inconnu et presque ruinées mais Daguerre poursuit l'exploitation de son procédé et il parvient à obtenir une image positive stable qu'il commercialise sous le nom de « DAGUERREOTYPE » et l'Etat Français l'acquiert contre une rente puis en fait « dont au monde ».

C'est vers 1835 - 1837 que DAGUERRE nomma ce procédé « la daguerréotype ».I.

2. 2. La photographie

Le mot photographie tire son origine du grec phos/ photos (lumière) et graphein (trace, écrie) c'est-à-dire écrire avec la lumière.

Il s'agit donc d'un procédé de reproduction sur un support plan de tout ce qui est visuellement perceptible grâce à la transformation chimique de certaines substances sensibles à la lumière.

Par essence, il semblera difficile de dire qu'est - ce que la photographie. A l'origine, la photographie fut utilisée par les peintres comme aide pour leurs travaux puis la photographie devient un moyen d'expression à part entière ; peux après apparais la possibilité d'en faire usage comme témoignage historiques c'est de ce fait que se développe la notion de photo reportage.

Selon Paul ALMASY ce terme ne désigne «  ni un Art, ni une forme d'expression d'ordre romantique mais simplement une technique que l'on peut utiliser dans le but les plus divers »14(*)

Cette technique permet de créer des oeuvres artistiques et des documents destinés à la presse, à l'enseignement, à la science, à la publicité. « Elle est conçu d'une importante fonction documentaire voir scientifique »15(*)

Paul ALMASY nous propose une double distinction de la photographie. Il s'agit de:

· la photographie Picturale

· la photographie fonctionnelle.

La photographie picturale dit aussi photographie artistique est l'expression subjective d'une vision, d'une pensée, voir d'une émotion ou d'un fantasme. C'est une image que l'on contemple.

Elle est destinée à une catégorie des personnes biens déterminé à l'avance. «  Le but de sa création ne dépasse pas le besoin de s'exprimer ».16(*)

La seconde dite photographie fonctionnelle remplis une fonction bien déterminée Contrairement à la première. « Elle est faite pour être lu, elle rédige des information qu'ont lit ».17(*)

De ce point de vue nous disons qu'elle relate l'histoire de toute la civilisation, elle retrace et constitue l'effet (les événements).

La photographie fonctionnelle peut être subdivisée en plusieurs spécialités telles que la presse, la publicité, la documentation, l'éducation, la science et le portrait.

Le photographe de la photographie fonctionnelle peut déterminer quand et dans quelles circonstances la photo sera vue et sera lue.

I. 2.3. La photographie dans la presse

Cette expression est apparut pour la première fois dans un article en 1839 dans le magasine Pittoresque du mois de novembre avec comme titre «  le Daguerréotype » ou simplement «  la photographie »

Et c'est vers 1840, que la réclame de presse adopte un système sémiologique, celui de l'image. Le développement de ce système est favorisé par l'innovation technique de la lithographie. (Ces images sont de plus modestes : emblèmes, épars et quelques portraits discrets).

La photographie ne bénéficiaire pas un traitement meilleur « elle était confinée a un simple rôle décoratif ».18(*)

C'est en 1910 que la photographie a véritablement fait son apparition dans la presse en raison des conditions de fabrication et de la médiocrité du papier que les quotidiens et les périodiques ne publiaient qu'une seule photo généralement un portrait. Dans cette perspective les années 1930-1933 représente une période de nets changement ; la presse renouvelle son utilisation en matière de photographie et de légères évolutions sont visibles, c'est-à-dire la publication d'un grand nombre de photographie avec le lancement des premiers journaux d'inspiration américaines, Paris Soir (1930-1937) que l'image photographique acquiert sa pleine dimension peut rivaliser sémiologiquement avec le texte.

I.3. TYPOLOGIE DES IMAGES

De prime abord, nous distinguons deux grandes catégories d'images, nous avons donc les images animées et les images fixes (inanimées).

· Images animées

Il s'agit ici des films, vidéos clips, ...

· images fixes (inanimé)

Il s'agit des arts graphiques ou plastiques, la bande dessinée, la photographie, ...

Comme image fixe nous avons, la photographie ou plastique, la photographie.

Nous distinguons les images par rapport aux supports. Ainsi nous avons comme support:

§ Le papier,

§ Les vitaux,

§ Le marbre,

§ Le bois.

Dans notre cas précis, nous abordons les images sur papier que nous énumérons comme suit :

· le photo-roman ;

· la caricature (dessin de presse) ;

· la bande dessinée ;

· la photographie.

I. 3. 1. Le photo-roman

Nouveau genre de la littérature populaire qui s'intègre à la presse féminine et fait l'objet de publication spéciale. Le photo-roman est né en Italie, acclimaté en France par Cinodel Duca et s'arrête aux frontières du monde latin à prédominance catholique.

« Le contenu du photo roman est fortement stéréotypé »19(*).

Le photo-roman fait donc usage de procédés du langage cinématographique.

I. 3. 2. La caricature

Elle est dite aussi dessin de presse. Emprunté à l'italien où ce mot signifie « charge, exagération », la caricature constitue donc une cible privilégiée des censures gouvernementales. Elle peut être définie comme dessin humoristique destinée à stimuler une ambiance de rire et à sourire par son exagération. Dès son apparition au 19ème Siècle, « La caricature était conçue comme instrument privilégié de la contestation politique »20(*).

I.3. 3. La bande dessinée

« Genre littéraire qui communique un message narratif d'une part, par l'intermédiaire de l'image et d'autre part par l'intermédiaire du texte21(*).

La bande dessinée constitue un mode de narration en utilisant une succession d'images incluant les réflexions ou les pensées des protagonistes.

La bande dessinée est apparue en 1897 aux Etats-Unis d'Amérique sous sa forme actuelle. Elle est donc la narration imagée.

I. 3. 4. La photographie

Evénement majeur dans l'histoire technique de la civilisation au XIXème siècle, inventé en 1816 par NICE NIEPCE puis perfectionnée par Daguerre.

La photographie est à la fois un art et une forme d'expression. Ainsi, il convient donc de l'analyser doublement. 

La photographie est la technique de fixation d'une image à l'aide d'un appareil.

Elle symbolise toutes les convergences propres à la décision. Elle est une construction du réel.

Conclusion partielle

Cette première partie a porté sur les définitions des concepts qui nous ont permis de préciser et de comprendre les notions de la représentation par image et la photographie. Cette dernière qui prétend être une technique, un art et à la fois un objet à étudier. Elle est riche en éléments d'analyse et remplis plusieurs fonctions dont celle d'informer, de relater, d'éduquer, d'illustrer et de divertir afin de moins se prêter à toute confusion.

Ainsi, elle peut faire l'objet d'une étude au regard de tous les éléments qui la constitue.

CHAPITRE DEUXIEME

CADRE THEORIQUE

Il s'agira ici de la présentation de notre cadre théorique autour de la sémiotique en déterminant en quoi elle consisterait et en suite énoncer les propos des auteurs qui ont parlés de la notion de la sémiotique visuel afin de déboucher à la dimension d'analyse proposer par Frédéric Lambert et celle de Greimas.

II.1. LA SEMIOTIQUE

Notion complexe qui renvoie à plusieurs réalités, elle est née des diverses origines et ses applications sont nombreuses. Ainsi, dans un premier temps disons que la sémiotique est cette science des signes qui a pour objet la signification.

II.1.1. Origine & Définition de la sémiotique

Par étymologie, le terme vient du grec « semeîon » (signe) et « logos » (Discours, science, étude, ...) bref étude des signes. Cette discipline a deux origines et a comme fondateur le linguiste français Ferdinand DE SAUSSURE et le philosophe américain Charles SENDERS Peirce..

II.1.1.1. Ferdinand de Saussure (1857 - 1913)

Linguiste genevois, De Saussure est le premier a identifié cette discipline qui étudie la vie des signes au sein de la vie sociale et qu'il la nommant la « sémiologie ». Cette science tire son origine dans ses cours de linguistique générale. Elle démontre en quoi constituerai les signes et quelles lois qui les régissent.

Ainsi, de la vision saussurienne plusieurs auteurs ont tenté de développer cette discipline (tels que Rolland Barthes, Jakobson, Greimas, ...). Rolland Barthes précise l'objet de la discipline sémiologique qui est la théorie scientifique de la signification.

II.1.1.2. Charles SENDERS Peirce (1839 - 1914)

Philosophe et scientiste américain ; de sa vision philosophique Peirce considère la sémiotique comme un autre nom de la logique. C'est « la doctrine formel de signe qui la rattache au concept semiosis »22(*). La sémiotique traite aussi les articulations des signes dans la pensée humaine. Peirce lie la sémiotique au domaine de la logique de la représentation visuelle et a comme objet d'étude la signification sous - jacentes de tout systèmes des signes.

La sémiotique est aussi définie selon FIOCH Jean Marie comme d'abord une relation concrète au sens et une attention portée à tout ce qui a du sens « les objets de sens sont les seules réalités dont s'occupe et veut s'occuper la sémiotique »23(*). En somme, il est à noter que ces deux concepts (sémiologie & sémiotique) ne se distinguent guerre que par leurs origines (Européenne et Anglo-Saxonne) et elles ne couvrent qu'une même discipline, celle de la théorie générale des signes qui cherche a tout pris de déchiffrer la signification. Ainsi, dans son ouvrage intitulé clefs pour la linguistique, Georges MOUNIN avance cette définition selon laquelle « la sémiotique est l'étude des systèmes de signes particuliers et la sémiologie ajouterai à l'idée de la signification celle de la communication »24(*).

Bref, pour notre étude, nous nous focalisons sur la sémiotique qui est une discipline générale dont l'objet est le mode de fonctionnement du sens / signe chez les humains.

II.1.2. Les applications de la sémiotique

La sémiotique s'applique dans divers domaines de la communication, tels que :

- Elle s'applique à l'étude des gestes, attitudes et mouvement corporels (on parle de la Kinésique) ;

- Elle s'applique à l'étude de l'organisation sociale de l'espace entre les individus comme « modalité de la communication » (on parle de la proxémique) ;

- Elle s'applique à l'étude de la transcription graphique ;

- Elle s'applique à l'étude de la structure du récit (Narratologie) de la signification par image (photos, art, vidéo, clips - vidéo, ...).

II.2. LE SIGNE & LE SYMBOLE

Le signe définis comme toute marque porteur de sens est une représentation d'une autre chose, il est aussi vecteur d'échange, il sert à communiquer quelque chose a quel qu'un d'autre par convention. De Saussure définis le signe comme « une entité psychique biface, un signifiant et un signifié ».25(*) Dans ce projet au commencement est le signifiant et le signifié, le plus fort de ces postulats est l'arbitraire du signe. Cet arbitraire est une convention qui relie le signifiant au signifié.

Pour De Saussure le signifiant et le signifié se définissent l'un par rapport à l'autre entant que faces distinctes d'un même phénomène qui est le signe. Le signifié est exprimé par le signifiant de même le signifiant sert a exprimé le signifié. « Il y a un rédiment de lien naturel entre le signifiant et le signifié, ... »26(*).

Dans l'héritage saussurienne, Emile Benveniste énonce que « l'on ne parle de signe que si l'on suppose une relation de nécessité entre un certain type de contexte et un certain type de message »27(*). Le signifiant est la partie matériel du signe (face graphique ou sonore du signe) et le signifié est le concept. C'est l'idée déclenchée lors de l'énonciation d'un signifiant.

Ainsi, dans une avancée Barthes souligne que le signifiant et le signifié sont indissociables que les deux faces d'une feuille de papier. De la vision peircienne on attend par signe la relation de trois composantes dont le representamen, l'objet et l'interprétant :

· Le representamen équivaut au signifiant saussurien ;

· L'objet est le référent ;

· L'interprétant est le signifié.

Ce modèle dit triade de Peirce permet de rendre compte de la représentation iconique qui fait que l'image soit par nature singulier et particulier. Le symbole est définis chez Pierce comme étant un signe qui entretiens avec son référant une relation/lien arbitraire voir même conventionnelle. Le symbole est donc par nature un signe préétablis au sein d'une société, il existe déjà et les individus l'ont adopté pour leurs propres usages. (Signe de sourds muets, logos, emblèmes, ...). Il est la concrétisation d'une idée. Pierce place l'étude des grandes unités iconographiques et de phénomènes visuels. (Il est à noter que le triade sémiotique de Pierce est applicable même à des phénomènes qui n'ont pas d'Emetteur).

Ce modèle met en avant le processus de la signification au détriment de valeur des signes. Ainsi, il propose une description de signe selon 3 catégories que l'on résume de la manière suivante :

- La signification se manifeste comme une qualité qui s'applique à l'Etre ;

- Elle se manifeste comme corrélat qui unit deux objets qui permet au signe d'être class é dans un même paradigme ;

- La signification se manifeste dans le processus de la représentation. Et plus loin, Pierce définis les icônes comme ces signes qui peuvent représenter leur objet à travers une « similarité ».

Affirmons que tous les phénomènes visuels que l'on interprète comme indice peuvent être considéré comme de signes. C'est ainsi que Peirce évoque la notion de signe iconique. Pour lui, un signe est dit iconique que lorsqu'il peut représenter son objet essentiellement par similarité. C'est-à-dire que le signe iconique est une reproduction du réel et doit être analogue à l'objet qu'il représente. (Pour en savoir plus voir : J.P. DESGOUTTE, le verbe et l'image, p. 71 -73).

Evoqué depuis 1902, le signe iconique sert de base théorique pour analyser une photographie de presse. Il permet de concevoir l'authenticité photographique comme un signifiant et ses représentations symboliques et culturelles comme un signifié. Pierce propose trois niveaux de description du signe iconique :

- La parenté mystérieuse entre la chose et l'image (l'ordre de la similitude) ;

- Les effets de réel qui est le langage conventionnel qui fait de l'analogie un code ;

- Le niveau du sens dit niveau culturel (c'est le lieu ou s'exprime le message mythographique).

Il est à noter aussi que la photographie n'est signe que si l'on suppose une relation de nécessiter entre un certain type de contexte et de message. En somme disons que la théorie triadique de Peirce est plus large que celle de Saussure par le fait qu'elle est applicable à tout phénomène et même à des phénomènes qui n'ont pas d'Emetteur.

II. 3 LA SIGNIFICATION

« La signification est conçue ici comme un procès, c'est l'acte qui unis le signifiant et le signifié dont le produit est le signe »28(*).

Pierce définis la signification comme une qualité qui se manifeste et s'applique à l'être. Ainsi donc Barthes nous en parle Rolland Barthes (1915 - 1980), (Ecrivain, critique et sémiologue, il est un des principaux animateurs de l'aventure structuraliste, membre du courant de la pensée saussurienne). Pour lui la signification est conçue comme « un acte dont le produit est le signe »29(*).

Barthes affirme que « Nous n'avons pas quitté la civilisation du langage et de l'écriture mais par le biais du graphisme, l'écriture se fait image elle-même » et dans son ouvrage intitulé obvis et obtus, il présente la photographie de presse comme un message.

Et nul ignore qu'un message a toujours eu une source et atteint un destinataire en faisant recourt à un canal afin de permettre son émission et sa réception.

(E C R)

La photographie est donc un message dont il ne faut pas couper son objet a son usage. Au-delà de la signification Barthes menant donc une analyse structurale du message photographique. « La structure de la photographie n'est pas une structure isolée, elle communique au moins avec une autre structure qui est le texte dont toute photographie est accompagnée »30(*) le texte dont fait référence une photographie est le titre, la légende ou un article. Il va loin pour analyser la relation texte - image. Car sans texte, « l'image photographie est un message sans code »31(*).

Barthes va de la sémiologie à la phénoménologie, du code à l'analogie. Le sémiologue selon lui n'est qu'un homme du code. L'image photographique est la ressemblance avec le réel à l'authentification, elle n'est donc pas le réel mais plutôt l'analogon parfait de la réalité. Le message ainsi dire donne la signification à l'image photographique. De son étude, R. Barthes distingue trois niveaux de la signification :

- Le premier niveau est informatif c'est celui de la communication  que Barthes nomme le niveau dénoter de l'image.

- Le second est le niveau symbolique. Disons que le sens symbolique est intentionnel. C'est la signification qui vient avant en face du lecteur avec un intention de lui signifier un message. C'est le sens « obvie »

- Le troisième niveau que Barthes appel obtus est celui qui touche le lecteur c'est un signifiant sans signifié on est souvent isolé, seul a contempler le sens obtus.

« La sagesse de la photographie se laisse voir quand son réalisme permet au code de s'inscrire et quand le lecteur peut y reconnaître une culture qu'il retrouvera »32(*). Il est donc important de mettre en évidence tous les éléments qui constituent la photographie. Nous allons donc passer une analyse dénotative et connotative de l'image photographique de presse.

Ainsi, « la dénotation est la réaction première et immédiate qu'on a à partir du contenu de l'image (les lignes, les formes couleurs et compositions), et la connotation viens s'articuler par la suite sur la dénotation, elle est l'impression subjective qu'on attribue à l'image »33(*). Passons a présent à l'analyse succincte de la dénotation et de la connotation.

II. 3.1. La dénotation

On attend par dénotation le sens strict le plus objectif et littéral d'un mot. On parle de la dénotation lorsque le signe est construit objectivement en tant que tel. La dénotation est la signification explicite, c'est le sens permanent d'une image ou d'un mot. Elle correspond donc au premier degré d'intelligibilité de l'image selon Barthes.

Pour dénoter une image, il faut recourir aux éléments suivants : les lignes et les formes, les couleurs qui sont les éléments permanents et indispensable à la construction d'une image.

II. 3. 1. a) Les lignes :

Ce sont des éléments qu'on perçoit de première vue, elles sont plus intéressantes, plus colorés. Elles captent notre regard. On distingue donc les lignes horizontales, verticales, obliques/diagonales, brisées ou courbes.

- Les lignes horizontales : suggère le calme, la passivité ;

- Les lignes verticales : suggère la force, la vigueur ;

- Les lignes obliques/diagonales : suggère le mouvement,

le dynamisme ;

- Les lignes brisées ou courbes : suggère la douceur, la tendresse (le retour à l'antiquité).

II. 3. 1 b) Les formes (figures géométrie)

- Le cercle : Une enveloppante, symbole de la perfection ;

- Le carrée : symbole de l'univers, la solidité ;

- Le triangle : signifie l'ambiguïté, divinité ;

- Le rectangle : même symbole que le carrée.

II. 3. 1. c) Les couleurs

La couleur a un impact dans la signification d'une image. Elle est porteuse des messages. Ainsi lorsqu'une image est en couleur, il faut d'abord passer à l'examen de chacune.

Nous distinguons ainsi deux grands types couleurs :

- Les primaires ;

- Les binaires.

Les couleurs primaires sont ceux qui existe sans avoir subit des transformation ou de mélange. Tel que la couleur rouge, blanche, bleue. Les couleurs binaires sont toutes couleurs dériver de l'assemblage de deux ou plusieurs couleurs tels que le jaune, vert, brun, orange, ... de même on peut encore sous catégorisé les couleurs en chaudes & froides. Comme couleurs chaudes : les rouges, ...

Comme couleurs ou teinte froides : Jaune, vert, bleue, violet, etc.

II. 3. 1. d) Le symbolisme de couleurs.

Sous l'angle dénotatif nous avons :

- La couleur rouge symbolise le sang, elle a comme valeur positive l'amour, la passion, énergie, enthousiasme de son négatif elle symbolise la guerre, la vengeance ;

- La couleur blanche : symbole du calme, la paix, pureté, la foi ;

- La couleur jaune : richesse, réussite, gloire, tallent, intelligence

- La couleur Orange : énergie, gloire, progrès, grandeur ;

- La couleur Bleue : symbolise la certitude, la pensée, l'harmonie, bleu intense, la sérénité ...

- La couleur noire : la terre, le temps et comme valeur négatives la nuit, le péché, le deuil, la sorcellerie, le malheur, etc.

- La couleur Brune : tendresse, inquiétude.

Faute de temps matériel, nous nous sommes limités qu'à ces couleurs qui vont un peu plus loin. Constituer les éléments majeurs pour pourvoir analysé les photos d e presse. Il sied à noter aussi que les angles de prise de vues et le regard des personnages font aussi partie des éléments descriptifs des images.

II. 3. 2 La connotation

C'est la signification subjective. La connotation est l'ensemble des références culturelles, morales et physiques. C'est la signification explicite, présupposée. Annoncer haut, le signe est l'union d'un signifiant et un signifié, ces derniers sont les éléments qui constituent un signe. Le signifiant qui est la face graphique ou sonore s'un signe et le signifié qui est l'idée qu'on se fait d'un signifiant. Ainsi, le système saussurien de signe constitue le signifiant du second système (le triade de Pierce) et c'est la face dénotative (la dénotation) ensuite le second système deviens la face connotative (la connotation).

Bref, la connotation est composé de la première structure (Sa et Sé première) dit dénotation et la proposition d'un autre signifié (signifié seconde). La théorie du signe se résume comme suit :

Sé

CH. S. PIERCE

F. DE SAUSSURE :

Sa

Signifiant

Signifié

CONNOTATION

DENOTETION

(Pour en savoir plus : R. Barthes, « Rhétorique de l'image ; in communication, n°4,1964). HJELMSLEV propose d'intégrer un autre système de la signification qui naît de la relation entre le plan de l'Expression et le plan de contenu qui équivaut au signifiant et au signifié. « Ce concept est une construction théorique plus précise que la notion précédente »34(*). Il en distingue encore deux plans chacun de composante de signe comprend une forme et une substance.

II. 4 FREDERIC LAMBERT

De sa part il évoque la notion de la signification de l'image ou il insiste d'avantage sur la lecture de la photographie de presse. Il cherche à mettre en lumière toutes les conventions qui régissent la lecture profonde d'une photographie de presse, d'une peinture et d'une publicité. Dans son ouvrage Mythologie de Barthes Lambert qualifie la photographie de presse comme des mythographies. De son sens primaire, «la mythographie est une études sur le conte »35(*). C'est ainsi qu'il avance une définition plus large afin de ne l'ai pas réduire au simple fait de conte mais plutôt comme la première forme d'écriture qui est apparue au service d'une civilisation reliant les membres d'une société entre eux à l'aide de dessins qui formeraient autant de traces nécessaires pour que les lecteurs se souviennent d'un récit, (...)36(*)

Lambert qualifie donc la photographie de presse d'une autre forme d'écriture qu'il faut lire et analyser la structure de sa composition. Elle est une mémoire de la vie collective qui pour la lire, il faut retenir toutes les images qui la composent. On a du mal de fois a tout représenter avec des photographies et on recourt de fois à des dessins pour illustrer certaines choses.

C'est ainsi que FREDERICK LAMBERT propose un schéma de lecture d'une photographie de presse37(*). Son modèle est composé de quatre (4) niveau qui sont :

1. Les effets du réel ;

2. Les reconnaissances culturelles ;

3. La symbolique ;

4. La rhétorique de la photographie de presse.

Dans son modèle il s'atèle sur la fonction informative de la photographie qui doit obéir à des règles conventionnelles souvent implicite qui sont perçues simultanément.

II.4.1 Les effets du réel

La photographie a par nature un pouvoir référentiel très important, une ressemblance au réel élevée. Au début, des reproductions photographiques furent illustrer afin de donner l'impression au lecteur que ce qui ai photographié est vrai contrairement à la peinture et au dessin, c'est vite portes pour établir le rudiment de lien entre la photographie et la réalité. On arrive à croire que la photographie est une fidèle représentation des faits.

Aucune photographie ne montre le réel elle isole un instant de 'événement pour produire une image, le secrétaire de rédaction modifie, transforme et retranscrit le fait réel. Selon Lambert, ce que nous percevons c'est une image qui subit plusieurs modifications c'est-à-dire qu'elle n'inspire pas la vérité. Car l'effet de réel, c'est « l'art de rendre présent et vrai ce qui a déjà eu lieu.

Dans la salle de rédaction, les rédacteurs font le choix de situer le lecteur dans /vers l'événement et lui font ressentir la scène comme un moment vécu.

Ainsi, l'auteur propose 3 effets de réel le plus utilisés en presse :

Il s'agit de(s) :

- perspective frontale : qui garantit une mise en espace de la réalité conforme aux normes de la représentation du réel ;

- L'instantané : Elle est la mise suspens, c'est-à-dire qu'elle est toujours conformes aux normes de la représentation du réel ;

- La présence du sujet et son regard face au spectateur. Disons que la frontalité du regard garantie une attention particulière du lecteur.

Il faut donc stabiliser les lecteurs et le fidéliser par des effets de réel.

II. 4.2. Les reconnaissances culturelles

Toute photographie de presse est une citation du réel, mais, bien plus une citation d'une culture d'image. Elle retrace l'actualité dans une forme déjà vécue par le lecteur.

II. 4.3. La symbolique

La photographie de presse peut se concevoir comme un symbole (signe) c'est donc un message qui renvoie à une idée plutôt qu'a une actualité immédiate. La photographie de presse est donc symbolique lors qu'elle quitte le terrain de l'actualité pour devenir un simple fait d'illustration. « Comme écrivait Sarthe Jean Paul que toute image est symbolique par essence et dans sa structure même. Deux approches proposées par FREDERIC LAMBERT pour une bonne photographie de presse :

a. Le spectaculaire au service de l'événement ;

b. La symbolique au profit d'un résumé efficace de l'actualité.

II. 4.4. La rhétorique de la photographie de presse

La photographie de presse use très souvent des figures de rhétorique tels que la comparaison et l'entité, la métaphore, l'allégorie, l'hyperbole.

II.5 LE MODEL D'ALGIRDAS JULIEN GREIMAS (1917-1992 )

II.5.1. Historique du model

C'est en 1966 qu'il propose un modèle qui se situe dans le développement des travaux structuraliste de Levi Strauss sur les contes populaires russes (1928) et les travaux de l'anthropologue Cl. Lévi-Strauss sur l'analyse des mythes (1958).

Ce modèle dit schéma actanciel de A.J Greimas propose d'intégrer les modalités (savoir, pouvoir et voir) et les axes de la communication, du pouvoir et du désir au processus communicationnel. Ce modèle est composé de six (6) rôles actants et une matrice de trois (3) modalités.

II. 5.2. Description du modèle

II.5.2.1 Les actants

Un actant est celui qui accomplit et subit un acte indépendamment de toute autre détermination.

Comme actant nous avons :

- Le destinateur ;

- L'objet ;

- Le destinataire ;

- Les adjuvants ;

- Le sujet ;

- Les opposants.

a. Le destinateur : est celui qui communique un message au destinataire ;

b. L'objet : c'est que l'on recherche (objet de la quête ;

c. Le destinataire : ensemble des bénéficiaires du retours à l'ordre ;

d. Les adjuvants : sont ceux qui soutiennent le sujet afin de retrouver l'objet de la quête ;

e. Le sujet : est celui qui assume le rôle actif, le héros ;

f. Les opposant : auxiliants négatif. Ce sont ceux qui s'opposent aux sujets afin de le fatiguer.

Pour ce qui est de modalité nous avons :

- l'axe de communication ;

- l'axe du pouvoir ;

- l'axe du désir.

II. 5. 2. 2. L'axe de communication

C'est le lien qu'unis le destinateur au destinataire. Le destinateur transmet un message (quelque chose) au destinataire.

II. 5. 2. 3. L'axe du pouvoir

C'est un jeu de lutte entre les adjuvants : c'est un combat à la quête de quelque chose. Les adjuvants soutiennent le sujet afin de trouver l'objet de la quête tandis que les opposant cherche à défier le sujet afin de le déstabiliser.

II.5.2.4. L'axe du désir

Ici c'est la relation du sujet, face à l'objet. Le sujet éprouve l'envie de retrouver l'objet, il cherche à le savoir.

II. 5.3. Schéma ACTANCIEL

COMMUNICATION

POUVOIR

DESTINATEUR

ADJUVANT

OBJET

DESTINATAIRE

SUJET

OPPOSANT

DESIR

Ce schéma peut être analysable a tout le document (récit, image, texte, ...).

II.6. LE MODELE DE MINNICK

C'est en 1968 que WAYNE MINNICK propose la théorie de la persuasion qui constitue un moyen de décision le plus utile dans une société démocratique afin de résoudre les controverses.

La persuasion a donc une grande importance dans la société, elle est le processus de décision la plus utilisé dans le monde libre. C'est ainsi que MINNICK la définis comme étant « un discours écrit ou oral dans lequel l'auteur contrôle toutes les variables de communication pertinentes dans le but d'orienter la réaction du récepteur vers le choix spécifique d'option ou de comportement »38(*). On peut donc dire que c'est une cation de communication, elle est donc un comportement qui permet a un individu à influencer un /ou plusieurs autres individus.

C'est une méthode ou une technique que se sert un individu afin d'amener d'autres individus à adhérer a ses idées, a ses opinion ou à sa pensée. Et pour influencer le comportement d'autrui il faut faire usage d'un code symbolique. L'usage de ce code suppose que les interlocuteurs sont capables de créer un lien entre un objet et une signification.

Selon Minnick, «le code doit pouvoir influencer de la même manière tant les systèmes nerveux du récepteur que celui de l'Emetteur »39(*) .

Il faut donc utiliser le même langage afin de déceler la signification identique et une bonne compréhension du message. MINNICK propose 3 systèmes d la communication et chacun d'eux a une fonction par rapport à la signification.

· La communication a une fonction lexicale. C'est-à-dire qu'elle est caractérisée par l'usage d'un vocabulaire commun entre les individus et permet une relation fonctionnelle entre le mot et la signification ;

· La communication a donc une fonction kinésique : c'est-à-dire elle est caractériser par l'usage d'expressions faciales, mouvements corporels, gestes. Ces derniers sont des signes auquel les individus se communiquent et ils sont conventionnels ;

· La communication renvoie à une fonction de l'expression vocale, le ton et les intonations transforment le message, et déforme même l'information. De ce fait la communication adopte une signification émotionnelle.

En somme, la communication persuasive doit à l'avance choisir les éléments du contenu du message ainsi que ces exigences et définir le processus de la communication comme étant une activité de codage (et décodage) et il suffit d'analyser par quel moyen influencer une personne (intellectuel ou non).

Conclusion

Dans cette partie nous avons construit le cadre théorique sur l'analyse sémiotique de la photographie de presse. En effet, nous avons décris la sémiotique comme une analyse dénotative et connotative de signe visuelles, de même nous avons définis la photographie de presse comme un signe, un indice a qui l'on doit ressortir divers significations tant sur le plan connotative et dénotative.

Etant un signe, la photographie est porteuse de signification et vecteur de la communication entre divers individus et un langage persuasif.

CHAPITRE TROISIEME

ANALYSE SEMIOTIQUE DE LA PHOTOGRAPHIE DE PRESSE

C'est le niveau pratique ou l'on devra mener une analyse sémiotique de certaines photos de presse tirer du Journal le Phare et du Journal l'Avenir.

Cette partie fera l'objet de trois sections dont la première porte sur la présentation du corpus d'étude ; la seconde sur l'analyse sémiotique de la photographie de presse et enfin sur l'analyse du lien image et texte.

III.1. PRESENTATION DU CORPUS

Pour ce qui est du choix du corpus d'étude, nous nous sommes basés sur des critères selon les deux tendances politiques actuelle qui couvre notre pays. Il s'agit de la partie au pouvoir et celle de l'opposition.

Cependant, nous avons constaté qu'une dizaine de journaux qui soutiennent le pouvoir en place (A.M.P.) et d'autres suivent la voie de l'opposition et certains encore s'abstiennent et à la partie au pouvoir et à l'opposition que l'on peut qualifier des anti-sujets selon Greimas.

Ainsi, pour notre cas et pour l'importance que nous accordons à cette analyse, nous optons pour le journal Avenir (AMP) et le Journal le Phare (U.N.) et avec comme critères majeurs :

- la présence excessive des images photographies qui vont d'ailleurs enrichir notre étude ;

- la participation massive au processus électorale.

Faute de moyens et de temps matériels, nous nous limitons qu'aux numéros parus au lancement de la propagande du second tour du présidentiel jusqu'à l'investiture du président élu.

A présent disons un mot pour ces journaux (Le Phare & l'Avenir).

III.1.1. Le journal Le Phare

Quotidien de l'information éditer à Kinshasa depuis 1983, il a son siège sur l'avenue Col. Lukusa n° 3392 au 2ème niveau du building du 29 juin à Kinshasa-Gombe (croisement des avenues Lukusa/Rond point Forescom).

Le phare a comme tendance politique l'Union pour la Nation/le MLC et comme Editeur/Directeur responsable Monsieur Polydore MUBOYAYI MUBANGA (e-mail : lephareDic.cd).

III.1.2. Le journal l'Avenir

Quotidien de l'information éditant à Kinshasa, il a son siège au sein de la RTG@ à Kinshasa-Gombe. L'Avenir a comme Editeur en Chef l'honorable Pius MWABILU et a comme tendance politique l'AMP/PPRD.

III.2. ANALYSE SEMIOTIQUE DE LA PHOTOGRAPHIE DE PRESSE

Concernant cette étude nous allons donc intégrer la démarche d'analyse proposé par Fédéric Lambert et l'analyse selon le model actanciel de Greimas. Lambert propose d'étudier les éléments fondamentaux suivants.

- le message iconique

- le message plastique.

III.2.1. Analyse des messages iconiques ou figuratifs

A ce niveau l'on mènera une étude sous trois axes :

- par rapport au décor,

- par rapport aux objets,

- par rapport aux personnages.

III.2.2. Analyse de messages plastiques

Cette analyse se rapporte aux cadrage, échelles de plans, perspectives frontalière, angle de vision (regard), éclairage, valeurs et couleurs, composition, lignes, formes dominantes, ... et l'on devra aussi analyser les niveaux suivants :

· la fonction de la photographie de la synthèse de cette étude disons qu'il s'agit des photos pour informer (ou photos d'actualité)et pour argumenter c'est-à-dire transmettre un message au public. Il ne s'agit pas d'un message pour distraire, faire rire mais plutôt esthétique, séduisante par la suite, un message persuasif dans le but de captiver et attirer l'attention du public et susciter une réaction pr ce dernier. Ces photos nous informe et raconte des événements et attestent la tenue des élections présidentielle à Kinshasa et bien sur toute l'étendue de la République démocratique du Congo.

· La source de la photographie.

Il s'agira ici d'analyser la source et le genre de la photographie. En répondant aux questions suivantes.

1) Il s'agit des photos prisent par un photographe Indépendant (Pigiste) ou non ?

2) S'agit-il d'un télégramme ou non ? (un télégramme c'est un arrêt sur image à partir d'une vidéo ou d'un document filmé).

En second approche les quatre dimensions d'une photographie de presse dont :

- les effets de réel,

- les reconnaissances culturelles,

- la symbolique,

- la rhétorique.

C'est ainsi que se déroulera notre analyse des photos de presse tiré du journal le Phare et l'Avenir.

On débutera cette analyse au photos du journal le Phare pour conclure à ceux du journal l'Avenir.

III.2. Lien image et texte

Sur une photographie il y a une double présence qui sont iconique et linguistique. La première est celle que l'on perçoit directement (la forme), la couleur, la ténue ou le texte qui facilite la compréhension de l'image qui est en face de nous. La perception visuelle utilise donc un espace a deux dimension de façon instantanée. Le texte joue un rôle très capital au côté de l'image.

Barthes souligne l'importance de messages proprement linguistiques qui viennent compléter une image. « La légende d'une photo de presse ou le slogan d'une affiche publicitaire jouent un rôle d'ancrage en forçant le récepteur à choisir l'un de multiples sens potentiels de l'image ».

Anne-Marie Thibault écrit : « l'image est associée à un commentaire ou à un légende qui en réduit la polysémie ».

Dans cette perspective, le texte situe et précise même l'objectif d'une image, il facilite sa compréhension et permet sa lecture.

Ainsi, le concept polysémiale de la photographie est très important car il nous renvois à faire recours au texte car l'image en soi permet des interprétations différentes mais ce n'est pas elle qui invente c'est plutôt le texte.

La présence graphique du texte est de la photographie participent ensemble à la mise en scène de l'événement et leurs objectifs et fonctions peuvent se recouper. L'image peut anticiper le déroulement du texte, elle complète donc ce que dit ou veut dire le texte.

Il y a donc un lien très étroite entre ces deux notions, le texte et l'image déteignent l'un sur l'autre.

En photographie de presse la légende et l'image ont le devoir d'informer, elle s'appliquent l'une et l'autre à diriger le lecteur vers des vérités construites de toutes pièce par la valeur textemoniale de l'image. Le texte est là « pour offrir d'autres visions aux lecteurs et permet à la photographie de se dépasser, de proposer toujours un peu plus de rêveries ».

La légende doit ici restreindre les interprétations pour n'en garder que l'unique qui est le réel, car le texte ne procure pas et ne doit pas procurer le même plaisir sauvage que la photographie.

Il faut donc se demander lequel de ces deux langages est le plus fidèle d'effusion de vérité.

Quelle que soit cette vérité la photographie de presse et sa légende contribuent à former un message original qui nous fait croire donc à l'unité de l'information que l'on veut donnée.

En faisant référence au schéma désormais classique emprunté de la théorie de la communication auquel se base Jackobson, le destinateur qui est qualifié d'acteur principal émet un message au destinataire que l'on peut qualifier d'acteur secondaire, en déterminant le contexte dans lequel est transmis son message, ensuite établir un contact (lien). L'acteur principal fera alors usage de code qui est pour notre étude la photographie de presse.

Sous toutes ses formes, un code est conventionnelle et arbitraire entre le destinateur et son destinataire, le code viens compléter le message, il en facilite la compréhension.

Le personnage photographié est voilé dans une certaine manière, peut être qu'on reconnais son visage, son nom et le rôle qu'il joue dans la société mais il y a un caractère qui demeure caché. Il faut donc une lecture profonde afin d'interpréter le sens de la personne réelle.

Bref, on parle de la polysémie de l'image et de la subjectivité du texte.

Interprétation

L'analyse interprétative d'une photographie de presse renvoie au but que l'on veut atteindre et à l'effet recherché puis à l'attitude de service du message.

En effet, la politique iconographique du quotidien semble limitée par la volonté de la rédaction de conserver une large part du texte en première page comme dans les pages intérieures. Nous constatons que le quotidien le Phare n'est pas riche en photographie parce qu'il représente une même photo au moins dans plusieurs numéros surtout le cas de Joseph Kabila, cela faite de manque des experts en photographie que le Phare décline devant le quotidien l'Avenir et très souvent le Phare fait usage de télégramme et font recours aux pigistes (Photo Shako par exemple).

Et du point de vue du personnage, le Phare présente Monsieur Jean-Pierre Bemba comme un citoyen idéal pour la République Démocratique du Congo, un homme serein, toujours (souriant, tendre dans ses photo).

Il est qualifier de nationaliste et peut faite face aux maux qui frappe et dont souffrirai le pays pendant des décennies. Par contre il nous signifie l'incompétence de l'autre candidat, la pure de oser, il est soutenu par la partie internationale qui eux aussi semble n'est pas connaître le souci de la population kinoise en particulier et congolais. Malgré le résultat des urnes, le Phare garde sa position, celle de voir et considérer Monsieur Jean-Pierre Bemba comme le président au sommet de l'Etat.

Bref, le Phare a voulu captiver la population tout en conservant son lectorat traditionnel mais n'y est pas parvenu, il n'a pas accordé à la photographie de Kabila les moyens que lui accorde l'avenir. Il n'arrive pas à organiser le service des illustration, ce dernier fournit à la rédaction des clichés dont elle a besoin et reçoit les nouvelles photographies acquises par les agences.

Le Journal l'Avenir de sa part est riche en photographie du faite qu'il arrive à organiser tout un service d'illustration. Ce personnage s'occupe essentiellement à gérer les collections photographique et les fournis à la rédaction.

Il mise à la promotion de nouvelles images et cherche à fournir une information à travers même la photographie. Ça démontre l'Etat réel dont se trouve la personne à fonction de l'information publier car les pigistes eux mises sur l'esthétique, le charme et peut être la parure, il ne se place pas à l'esprit du récepteur qui est là pour doter une image un sens secondaire.

L'effet recherché ici est celle de faire accepter le lectorat un choix de valoir l'importance de la personnalité de Kabila, humble, doux de son état, il a de bonnes suggestions et veut accomplir de grandes choses ensemble avec la population toute entière. Le but à atteindre est le pouvoir, gouverner et faire preuve de ses capacités et ses atouts.

L'Avenir présente Bemba sous toute ses Etats (lorsqu'il est énervez, triste, angoissé, ...). Il ne cache aucun attitude de la cible et nous laisse croire qu'il a le sans chaud. Il réagit directement quand rien ne marche, il cherche à s'opposer à la volonté des autres (cfr. Image 5 du 13 octobre 2006, image 6 du 06 septembre 2006).

En somme affirmons que le Phare soutienne l'opposition sous toute ses formes et ses charisme tandis que l'Avenir eux s'allie à la partie au pouvoir et lève haut l'étendard du pouvoir en place. Il est optimiste à édition de leurs journaux même quand il s'agit de l'opposition car pour eux l'information prime d'abord et le fanatisme après.

CONCLUSION GENERALE

Cette oeuvre a fait l'objet d'une introduction à la lecture d'une photographie de presse dans le contexte auquel elle était produite.

Dans son histoire, la photographie éprouve toujours de grandes difficultés à se soustraire à sa valeur testimoniale, cette dernière dès qu'elle fut commercialisée, elle a dû prendre en charge toute vérité voir toute naturalité. La photographie nous éloigne de son objet et son langage.

Ainsi, on est arrivée à préciser différents niveaux langagière qui réside dans l'espace photographique de presse. L'image est donc polysémique de même le récepteur est ainsi polysémique.

Notre travail était subdivisé de trois grandes parties dont la première a porté sur l'approche notionnelle, la deuxième sur le cadre théorique et la troisième sur l'analyse sémiotique de la photographie de presse.

La première partie qui a trait aux notions d'approche axée sur la communication, l'image et sur la photographie. Cette dernière est à la fois un art et une technique, un moyen d'expression et un objet d'étude. c'est ainsi qu'elle fera l'objet de nos investigations.

Le seconde conformément au norme, un travail qui se veut scientifique doit se basé sur un fondement théorique. Ainsi, la sémiotique est la base théorique de l'analyse iconique. Cela étant, nous l'avons définis comme une science à la recherche sous jacente de la signification d'un signe ou d'un code. Elle est une discipline englobante et peut être appliquer. Ainsi, nous focalisons nos investigations sur la sémiotique visuelle, de même nous avons défini la photographie de presse comme un signe véhiculant un sens.

Et la dernière qui a porté sur l'analyse sémiotique de la photographie de presse. Dans cette partie nous avons décris le corpus d'étude, les différents niveaux d'analyse d'une photographie de presse et nous avons analyser le lien entre l'image et le texte.

Nous avons constater aussi que derrière chaque image photographique un effet de réel cache ses mises en scène.

L'image séduit et capture ses lecteurs, « elle est capable de fixer le sens d'un mot difficile »40(*).

Nous avons donc le prestige de prendre notre temps à analyser une photographie. Car notre attention est sans arrêt par la double présence iconique.

Disons aussi que l'image photographique n'est là ni pour distraire, ni pour illustrer mais plutôt elle délivre une information et maintien le lecteur dans un réseau de la réception et le texte à côté de la photographie apporte un récit des faits la photographie nous éloigne de son objet et de son langage.

Bref, la photographie de presse malgré ses apparences et ses performances réalistes elle est soumise au même rang que toute sorte d'image à l'épreuve de transparences ainsi « chaque image ne pourrai plus être regardée sans que l'on y trouve des codes, des messages et ou des connotations », avant tout plaisir esthétique, nous croyons à ce que nous voyons et à cette vérité viens s'ajouter certainement notre plaisir.

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES

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II. Articles des journaux

1. Journal le Phare n° 2898, p. 3

2. Journal le Phare, n° 2898, p.8.

3. Journal le Phare n° 2927, p. 5 du 26/09/2006.

4. Journal le Phare n° 2941, p.3 du 29/10/2006.

5. Journal le Phare n° 2960, p.3 du 13/11/2006.

6. Journal le Phare n° 2964, p. 3 du 17/11/2006.

7. Journal le Phare n °2968, p.14 du 23/11/2006.

8. Journal le Phare n° 2968, p. 14 du 23/11/2006

9. Journal l'Avenir n° 2831 du 30/10/2006.

10. Journal l'Avenir n° 2787 du 02/09/2006.

11. Journal l'Avenir n° 2822 du 20/10/2006.

12. Journal l'Avenir n° 2805 du 30/9/2006.

13. Journal l'Avenir n° 2838 du13/11/2006.

14. Journal l'Avenir n° 2831 du 29/10/2006.

15. Journal l'Avenir n° 2824 du 23/10/2006.

16. Journal l'Avenir n° 2790 du 08/09/2006.

III. NOTE DE COURS

MBIYE H., - Introduction à la sémiologie, G.1. C.S. F.C.K., 2004-2005.

- Graphisme et images fixes, G2 C.S., FCK, 2005-2006.

IV. DICTIONNAIRE

Dictionnaire encyclopédique illustré, Paris, Larousse-Bordas, vol. I, 1997.

SFEZ L., Dictionnaire critique de la communication, t. 1 & 2. Paris, PUF, 1993.

LAMIZET B. et AHMET S. Dictionnaire encyclopédique des science de l'information et de la communication. Paris, Ed. Marketing, 1997.

V. WEBOGRAPHIE

Microsoft 2007

Encyclopédie Microsoft (R) Encarta (R) en ligne 2008.

http ://fr. Encarta.msn.com(c) 1997-2008 Microsoft corporation.

http://fr. wikipedia.org/wiki/histoire_de_la_photographie

www.niepce-daguerre.com.

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La chambreclaire-rolland barthes-notes le lecture sur la photographie Henri Peyre-février 2003.

FACULTES CATHOLIQUES DE KINSHASA

FACULTE DE PHILOSOPHIE

B.P.1534

KINSHASA/LIMETE

Annabelle GIGANDU Sarah

Travail de fin de cycle dans le cadre de l'obtention de diplôme de gradué en Communication Sociales

Dirigé par

Prof. Hilaire MBIYE LUMBALA

Assistant : Léon MBEMBO

Année Académique 2008-2009

* 1 LAMBERT F., Mythographie, photo de presse et ses légendes, Paris, Ediling, 1986, p.

* 2 ECO U., La structure absente. Introduction à la recherche. Sémiotique. Paris, éd Mercure de France, 1968, p. 22.

* 3 LAMBERT F., op.cit., p.

* 4 WILLET G., La communication modélisée. Une introduction aux concepts, aux modèles et aux théories, Ottawa, éd du Renouveau pédagogique, 1992 p.

* 5 BAYLON Ch. et X. MIGNOT, La communication, Paris, Nathan, 2ème éd. 1999, p.

* 6 JOUVE M., La communication : publicité et communication d'entreprise : théorie et pratique (synergie) éd. Bréal, 2000, p.101.

* 7 LAMIZET B.et S. AHMET, Dictionnaire encyclopédique de sciences, éd. Marketing, 1997, p.

* 8 SFEZ L., La communication, Paris, PUF, 2004. p.124.

* 9 SFEZ, L. op.cit., p.125.

* 10SFEZ.L , Dictionnaire critique de la communication, Paris, PUF, 1993, Tome II, p. 505.

* 11 Dictionnaire encyclopédique illustré, Paris, Larousse-Bordas, vol.1, 1997, p. 787.

* 12 IDEM, p. 787.

* 13 965-1036, Camera obscura de ALHAZEN était déjà couramment employé à l'époque.

* John Heinrich : Il fût le professeur d'anatomie et il a trouvé le scotophore (qui noirci) par analogie avec le phosphore (qui apporte la lumière).

* 14 ALMASY P. e.a. Le photojournalisme . informer en écrivant des photos, Paris, CFPJ, 1997, p. 27.

* 15 IDEM, p. 29.

* 16 Ibid., p. 29.

* 17 Ibid., p 30.

* 18ADAM Mic & BONHOMME, L'argumentation publicitaire : rhétorique de l'éloge et de la persuasion, Paris, Nathan, 2003, p.16.

* 19 MIGNOT Christian & BAYON Xavier. op cit, p 160.

* 20 Ibid.

* 21 FARID G., Code grammatical et pédagogique de la bande dessinée par exemple, Montréal, Agence d'AIC.,, 1989,p.11.

* 22 ECO U., op cit, p 22.

* 23 FLOCH J.M. , Sémiotique, Marketing et Communication sous les signes, les stratégies, Paris, PUF, 1990, p 6.

* 24 MBIYE L.H., Introduction à la sémiologie, Kinshasa, 2005, Inédit, p. 7.

* 25 MBIYE L.H, Introduction à la sémiologie, Kinshasa, 2005-2006, Inédits.

* 26 ECO U., op cit, p. 136.

* 27 CHARAUDEAU P. (éd), Paroles en images, images de paroles, trois Talk - Show, Européens, Paris, Didier Erudition, 1999, p. 78.

* 28 MBIYE L.H, Introduction,. op cit, p. 45.

* 29 Barthes R. Aventure sémiologique, p.42.

Cfr Mignot ch & Bayon M, op cit, p. 159.

* 30 Barthes R., L'obvis et l'obtus, p. 10.

* 31 IDEM, cfr Lambert Frederick, Mythologie.

* 32 Ibid, p. 161.

* 33 LE GUEN M. , Sémantique de la métaphore et de la métonymie, Paris, Larousse, 1973, p.20.

* 34 MBIYE H., op cit, p. 45

* 35 FREDERIC L, op cit, p. 8.

* 36 Ibid.

* 37 Cfr FREDERIC L., op cit p.40.

* 38 WILLET G. Idem, p 401.

* 39 IDEM p. 402.

* 40 MBIYE H., Graphisme et images fixes, p. 29.






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