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La photographie de la presse kinoise en période électorale. cas du journal "Le Phare" et "L'Avenir".

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par Annabelle GIGANDU Sarah
Université catholique du Congo - Graduat 2008
  

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Notre travail se situe dans l'univers de la sémiotique de la communication du fait qu'elle nous permet de déceler le sens caché d'une image, d'un signe ou d'un symbole. La communication comme toute autre science a ses écoles ou courant ; et cela en fonction de l'étude que l'on s'est choisi.

Et pour ce qui nous concerne nous suivons le modèle de Charles Sender; Peirce, Rolland Barthes, Umberto Eco, A. Grimas et Minnic.

Charles Senders Peirce, de sa part, propose une approche définitionnelle de la sémiotique en tant que discipline. Il présente la sémiotique comme « une doctrine des signes », qui est justement la caractéristique constructive des signes. Peirce met en avant le processus de signification au détriment de la valeur des signes et il en propose une description catégorique. Il place l'étude des grandes unités iconographiques des phénomènes visuels dans la communication au niveau supérieure.

En seconde approche, Barthes qui cherche à tout prix a déchiffrer la signification d'un texte ou d'un objet et en découvrir les termes principalement le terme caché ; le signifiant et le signifié. « Le langage n'est jamais innocent le signifié est toujours une combinaison de dénoté et de connoté, de dit et de non-dit. De même qu'un objet véhicule du sens »1(*).

Pour Barthes, il n'y a pas d'objet inutile, tout objet relève d'une signification approximative.

Dans son ouvrage La rhétorique de limage qui est consacré à l'analyse d'une image publicitaire de Pats Pan zani, Barthes élabore une étude sur les signes iconiques et où il insiste d'avantage sur le niveau de la signification.« La légende d'une photo de presse ou le slogan d'une affiche publicitaire jouent un rôle d'ancrage en forçant le récepteur à choisir l'un des multiples sens potentiels de l'image»2(*)

En suite, Frédéric Lambert, de sa part il évoque la notion de la sémiologie de l'image où il insiste plus sur la lecture de la photographie de presse et la qualifier de mythologie. Il propose une définition plus large de cette dernière. Comme étant « la première forme d'écriture qui est apparue au service d'une civilisation reliant les membres d'une société entre eux à l'aide de dessins qui formaient autant de traces nécessaires pour que les lecteurs se souviennent d'un récit (...)3(*).

Lambert qualifie la photographie de presse comme un autre langage ou chaque individu doit prêter plus d'attention car elle informe et retrace toute une vie, bref, il faut examiner cette notion, ainsi, il en propose 4 niveaux d'analyse que nous développerons dans la seconde partie de notre travail.

Lambert ne se limite pas que à l'image mais il va très loin en analysant le texte qui accompagne une image que nous révèle aussi un autre sens de la photo.

Le modèle d'A.J. Greimas qui date de 1966, nous essaierons de brosser celles qui touchent aux principes généraux de la communication car ces implications sont très vastes. Il expose son modèle par un schéma dont il propose des modalités et des axes de la communication.

Et, enfin, le modèle de Minnick, qui énonce que la persuasion constitue le moyen de décision le plus utile dans une société démocratique (...)4(*).

La persuasion et une action de la communication, quant à celle-ci, MINNICK la considère comme un comportement qui permet à l'individu d'influencer un autre individu en faisant usage d'un code symbolique qui doit leur être commun.

Ainsi, ces auteurs évoqués nous poussent à dire que l'image permet à l'esprit humain de conserver et d'élaborer une théorie de la signification et elle a une fonction persuasive face au public cible en insistant sur tel ou tel autre aspect et elle a une structure interne. C'est ce qui a été d'ailleurs le cas des images de ces deux personnages.

0. 5. METHODES ET TECHNIQUES

Tout travail qui se veut scientifique ne se fait nullement de façon hasardeuse, il lui faut une méthode à suivre.

Ainsi pour notre étude, nous procéderons à la méthodologie suivante :

· La méthode descriptive ;

· La méthode comparative ;

· L'analyse sémio énonciative

1. Méthode descriptive

A ce niveau, nous allons procéder simplement à la description de fait sans aucune explication et pas d'analyse.

2. Méthode comparative

Reconnue comme une tendance majeure de la linguistique générale, l'approche comparative devrait nous offrir un cadre méthodologique pour cette étude axée sur les personnages vues et lues dans la presse. C'est à ce niveau que nous opposerons les images photographiques de Kabila à celle de Bemba afin de relever des éléments comparatifs.

3. Analyse sémio énonciative

Ici nous procéderons à analyser les faits décrits haut, photos de presse et faire recours à la grille de lecture et d'analyse d'une image photographique de presse.

* 1 LAMBERT F., Mythographie, photo de presse et ses légendes, Paris, Ediling, 1986, p.

* 2 ECO U., La structure absente. Introduction à la recherche. Sémiotique. Paris, éd Mercure de France, 1968, p. 22.

* 3 LAMBERT F., op.cit., p.

* 4 WILLET G., La communication modélisée. Une introduction aux concepts, aux modèles et aux théories, Ottawa, éd du Renouveau pédagogique, 1992 p.

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