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Le role des états membres de l'union africaine dans son intervention pour le maintien de la paix au Darfour/Soudan. Defis et perspectives. Cas du Rwanda 2004/2006

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par Yves Naho and Pacifique Barihuta
Université nationale du Rwanda - Licence 2006
  

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II.2.2.LA RECHERCHE PAR OBSERVATION

Pour MINON P., (1959 :20) « Le terme observation doit cependant être compris dans un sens large. Il ne s'agit pas seulement de voir ou mieux de regarder. Il s'agit aussi d'entendre ou mieux d'écouter »

L'observation a deux sens selon QUIVI R. et al (1995 :159) :

· L'observation directe est celle où le chercheur procède directement lui-même au recueil des informations, sans s'adresser aux sujets concernés ;

· L'observation indirecte est celle où le chercheur s'adresse aux sujets pour obtenir l'information recherché à travers soit un questionnaire ou un guide d'interview.

A ce point, il nous revient de souligner que c'est le premier sens qui nous intéresse, l'autre ayant été développé dans d'autres points respectifs.

La technique d'observation nous a permis de suivre avec intérêt le comportement de enquêtés dans différentes activités auxquelles ils participent. C'est par exemple le cas où on peut facilement constater le rapport ou les relations entre la population, les travailleurs des ONG et les autres intervenants dans l'intervention pour le maintien de la paix et les militaires rwandais. Cette observation nous a permis de nous rendre compte de la réalité sur terrain et partant, confirmer ou infirmer les réponses des enquêtés.

II.2.3. LA RECHERCHE PAR QUESTIONNAIRE

D'après QUIVY R. et al, (1995 :190) la recherche par questionnaire « consiste à poser à un ensemble de répondant, le plus souvent représentatif d'une population, une série de questions relatives à leur situation sociale, professionnelle ou familiale, à leurs opinions, à leur attitude à l'égard d'options ou d'enjeux humains et sociaux, à leurs attentes, à leur niveau de connaissance ou de conscience d'un événement ou d'un problème, ou encore sur tout autre point qui intéresse les chercheurs ».

Selon toujours les mêmes auteurs (1995 :191), elle est dite d'administration indirecte lorsqu'un enquêteur le complète lui-même à partir de réponses qui lui sont fournies par le répondant, tandis qu'elle est dite d'administration directe lorsque le répondant le remplit lui-même.

Pour RWIGAMBA B, (2000 :12) l'enquête par questionnaire « consiste à élaborer un questionnaire destiné à la population cible, plus précisément de répondre par écrit à ce questionnaire. Celui-ci doit être bien étudié à l'avance et devra suffisamment de place entre les questions pour de réponses et commentaires éventuels des personnes interrogées ».

Il reste de trouver les réponses aux questions suivantes :

· Quelle nature de questions faut-il poser ?

· Quel nombre faut-il prendre ?

· Comment faire leur agencement ou déterminer leur ordre ?

· Comment faire leur conception ou rédaction ?

· Comment faire leur administration ?

i) La nature des questions

Le questionnaire employé dans notre étude n'est pas celui d'évaluer l'intervention pour le maintien de la paix de l'Union Africaine au Darfour mais plutôt d'enquêter sur l'apport du Rwanda dans cette intervention.

Les questions posées étaient de deux types : questions ouvertes et questions fermées.

· Questions ouvertes

Il s'agissait des questions auxquelles le répondant pouvait y répondre librement, sans que le choix des réponses soit prédéterminé.

· Questions fermées

Ici le répondant avait des choix auxquels il pouvait opter pour un ou plusieurs à la fois. Nous avons utilisé ce genre de questions pour nous faciliter l'enquête surtout au niveau du dépouillement.

ii) Le nombre des questions

A cet égard, on doit examiner le nombre total des questions contenues dans les questionnaires. Ce nombre dépendait de plusieurs facteurs à savoir : la nature des questions déjà vue, des thèmes à traiter, des répondants eux-mêmes,... Il pouvait donc être élevé ou non selon ces facteurs. Cependant, comme conseille DUVERGER M. (1964 :20) : « le nombre des questions ne doit pas être élevé, car, dans ce cas là, il y aurait risque de fatiguer le sujet qui laisserait les dernières questions sans réponse ou y répondrait négligemment ».

Sur ce fait, le nombre des questions variait selon les catégories :

Tableau 1 : Le nombre des questions

CATEGORIES

NOMBRE

Catégorie A

06

Catégorie B

06

Catégorie C

07

Source : Résultats de notre enquête

Il nous revient ici de rappeler que les questions comptées ne sont les questions principales, les sous questions n'ont pas donc été considérées dans l'énumération. En plus, les catégories sont reparties de la façon suivante :

· Catégorie A : Tous les militaires rwandais en mission au Darfour

· Catégorie B : Les réfugiés de l'intérieur (IDPs) et les citoyens darfouriens non réfugiés,

· Catégorie C : Les staffs de l'Union Africaine, ceux de l'Organisation des Nations Unies ainsi que ceux des Organisations Non Gouvernementales Internationales.

Il est à noter que ces deux dernières catégories sont ceux qui résident et opèrent dans les zones contrôlées par les rwandais.

iii) la rédaction des questions

La rédaction des questions a une grande influence sur le contenu des réponses. Le texte des questions doit être aussi simple que possible. Nous avons formulé les questions dans un langage compréhensible pour n'importe quel répondant et nous avons laissé des espaces pour d'autres réponses possibles auxquelles nous n'avons pas pensé.

iv) L'ordre des questions

L'ordre des questions a été fait selon l'idée de DUVERGER M. (1964 :20) qui stipule que : « pour empêcher la contamination on dispose le questionnaire en entonnoir. C'est-à-dire partir des questions les plus générales pour aboutir progressivement aux plus spéciales ».

v) L'administration du questionnaire

Le questionnaire terminé, nous avons procédé, nous avons procédé à l'enquête proprement dite suivant deux principales voies :

· Le sujet est mis en contact direct avec le questionnaire, auquel il répondait lui-même. Ici on profitait de l'occasion pour lui fournir l'explication des concepts clés afin d'éviter toute confusion possible.

· Le questionnaire est laissé chez le répondant pour être récupéré par après. Ici c'était fait pour les staffs de l'UA, de l'ONU et des ONGI et autres répondants qui ont un niveau de compréhension dans le domaine.

Signalons que le questionnaire destiné à la population a été de fois interprété en arabe pour ceux qui ne comprennent pas français, langue originale dans laquelle le questionnaire avait été composé. La copie traduite se trouve en annexe.

Pour en finir avec ce point, il revient à dire que l'enquête par questionnaire nous a permis de recueillir les différents points de vue des enquêtés sur les questions qui leur étaient adressées. La nature et l'effectif de ces enquêtés sont réservés pour le point en rapport avec la population d'enquête et l'échantillonnage.

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